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Valériane des Indes

by 12 novembre 2022

Résumé

Traditionnellement, l’huile essentielle de valériane des Indes est utilisée pour soigner les troubles neuropsychiques et les problèmes circulatoires. On trouve aujourd’hui deux grandes sortes d’huiles essentielles de valériane : l’HE de valériane officinale, qui a principalement des propriétés calmantes et sédatives, et l’HE de valériane des Indes, au champ d’action plus large. Elles sont cousines mais les propriétés diffèrent.

La Valériane des Indes ou Valeriana wallichi est une plante de la famille des Valérianacées. Originaire d’Inde, plus particulièrement de la région de l’Himalaya. Elle est utilisée en médecine Ayurvédique. Cette plante herbacée se caractérise par sa tige creuse et cannelée ainsi que ses petites fleurs blanches à roses regroupées en inflorescences. Ce sont les organes souterrains de la plante, racines et rhizomes, qui seront utilisés pour produire de l’HE par distillation à la vapeur d’eau. Par son action tonique au niveau des veines, elle améliore la circulation sanguine et aide à lutter contre la sensation de lourdeur au niveau des jambes. Également tonique nerveuse, elle combat également fatigue et coup de pompe.

Synthese

Troubles du sommeil, anxiété, colère, palpitations, tachycardie, asthénie + ++ ++ +++ +++
Tonique veineux, hémorroïdes, varices, jambes lourdes +++ +
Défenses immunitaires + + + ++ ++
Épilepsie ++ + ++ ++
Lutte contre les addictions comme le tabac + ++ + ++ ++

Descriptif

L’huile essentielle de valériane des Indes fait partie des huiles essentielles précieuses en raison de sa rareté. Elle intervient dans l’aromathérapie de par ses vertus médicinales très appréciées.

Il existe environ 200 espèces différentes de valériane, poussant partout sur la planète. Issue du « siège des Dieux », l’Himalaya, la Valériane des Indes est une herbe à rhizome de la famille Valérianacées également appelée Valériane Tagar. Elle pousse à partir de 4000 mètres d’altitude.

La valériane est une plante herbacée à tige creuse cannelée qui peut mesurer jusqu’à plus d’un mètre de hauteur. Son rhizome gris jaunâtre possède une odeur parfois puissante et reposante.

Cette plante d’origine indienne est cultivée majoritairement de manière sauvage en zone humide et fraîche, en bords de rivière ou sous-bois.

Cette variété polymorphe se particularise par son feuillage découpé et ses petites fleurs zygomorphes de couleurs blanches à roses. La plante herbacée est cultivée à l’état sauvage pour un meilleur accroissement. Sa conception fait intervenir ses organes souterrains comprenant les racines, les rhizomes et les stolons. Ces derniers subissent une phase de séchage avant l’extraction proprement dite.

La racine latine évoquée est « Valeriana » provient de « valere » qui signifie être important, puissant, notable… mais aussi « bien se porter ».

Depuis des temps immémoriaux, elle fait partie des plantes magiques qui peuvent montrer le chemin vers l’autre monde. On l’a appelée l’herbe des elfes parce que les elfes de l’eau et de la lune dansent autour d’elle la nuit au clair de lune. Il est également dédié au dieu germanique Baldur (le nom allemand de la plante est Baldrian), le dieu de la lumière, de la pureté et de la bonté.

C’est une herbe très utilisée en médecine ayurvédique pour traiter l’obésité, les maladies de peau, la folie, l’épilepsie et l’empoisonnement par les serpents. Elle est également réputée pour ses vertus sédatives importantes et dans le traitement des troubles psycho-émotionnels.

Elle est connue pour exciter les chats et qui provoque chez eux une euphorie. Chez l’homme au contraire, son effet sédatif amène un sommeil profond et réparateur. Son arôme rappelle celle du benjoin ou du Nard Jatamensi.

Dans l’Antiquité, la Valériane était employée pour traiter l’insomnie, les palpitations, la tachycardie. Même la médecine moderne a reconnu l’efficacité de la Valériane dans le traitement de troubles dépressifs légers, les troubles du sommeil et l’anxiété. Elle permet souvent de s’endormir plus facilement et de dormir plus longtemps d’un sommeil de meilleure qualité. On la conseille pour réduire les symptômes colériques et d’énervement, ainsi que pour faciliter les sevrages liés au tabac ou autres addictions.

Au Ier siècle après J.-C., dans son De materia medica , ouvrage de référence sur plus de six cents plantes médicinales, le Grec Dioscoride, médecin dans l’armée romaine, pharmacologue et botaniste, l’appelle phu , ce qui signifie en grec “odeur déplaisante”. C’est cette odeur prononcée qui est censée attirer les chats : d’où le nom vernaculaire d'”herbe-aux-chats” donné à cette plante.

Au Moyen Age, elle fait figure de remède universel : d’où son nom de “guérit-tout”. On y recourt pour lutter contre la toux, le manque de souffle, les troubles de la menstruation et ceux de la vision. On l’utilise également pour soigner contusions et lésions, coupures et furoncles, comme antidote aux poisons et comme remède contre l’épilepsie.

Pendant la peste, on l’utilisait comme remède contre les infections et au tournant du siècle, les dames portaient toujours une bouteille de valériane avec elles.

Elle améliore la circulation sanguine et aide à lutter contre la sensation de lourdeur au niveau des jambes. C’est également une plante réputée pour son efficacité dans le traitement des staphylocoques dorés et nombreuses autres germes pathogènes. Elle est souvent utilisée dans le traitement des plaies surinfectées.

Actuellement, cette plante est convoitée dans la fabrication de certains médicaments pour soigner des maladies comme l’asthénie.

La composition biochimique de cette huile essentielle de Valériane des Indes est un mélange complexe de molécules qu’on retrouve dans le nard indien, le patchouli et la Valériane officinalis.

Elle s’avère efficace dans des douleurs psycho-émotionnelles comme les maux de ventre, douleurs musculaires et articulations, palpitations ou certains irruptions cutanées et agit contre les troubles du sommeil, contre le stress, l’agitation et l’anxiété, de plus, elle est intéressante dans les traitements des addictions.

La valériane des Indes enracine, stabilise, fortifie les nerfs fragiles et aide à se centrer. Son effet calmant légendaire fait que le stress se réduit instantanément. Elle est donc très indiquée quand il s’agit de calmer la colère, la rage et d’équilibrer les émotions extrêmes. Elle nous aide à nous centrer et à être honnête avec nous-même. Elle permettrait d’unir nos connaissances avec notre ressenti et notre monde intérieur.

Sa senteur terreuse combat les peurs diffuses et en particulier une attitude hypochondriaque. Elle est recommandée pour en cas du trouble de déficit de l’attention (hyperactivité / TDAH). Si les troubles émotionnels ont un impact sur les fonctions digestives (p.ex. perte d’appétit, ballonnements, côlon irritable…), alors cette plante est à privilégier.

La valériane des indes, par la création de son cercle mythique, apprend à arrondir les angles à tous les niveaux. Elle aide à protéger nos valeurs sans obstination.

L’arôme de la Valériane des Indes rappelle celui du Nard de l’Himalaya et du Benjoin. Une sensation d’humidité, enivrante, chaude, comme un miel liquide. Il se dégage un côté dense, lourd, voluptueux comme dans une atmosphère humide et chaude, ambiance de hammam, un côté nuit, sombre, terreux. Quelque chose de lourd nous entraîne dans le sommeil sans pensées, ni angoisse d’aucune sorte.

La Valériane des Indes est d’ailleurs une excellente alternative à l’huile essentielle de Nard Jatamansi actuellement difficile à trouver sur le marché.

Propriétés

L’huile essentielle de valériane des Indes a des propriétés diverses. Elle joue notamment un rôle tranquillisant, sédatif, spasmolytique, anti-convulsifiant. Elle est aussi immunostimulante, et relaxante. Elle agit contre les troubles du sommeil, contre le stress, l’agitation et l’anxiété, l’épilepsie, et elle est intéressante contre l’accoutumance au tabac notamment. Elle joue également un grand rôle important sur l’activité motrice ainsi que sur la fréquence de la respiration. Par ailleurs, elle permet à la fois de baisser le rythme cardiaque, la tension artérielle et la tension nerveuse, procurant ainsi un effet hypothermisant.

En outre, elle est traditionnellement réputée comme tonique et décongestionnant veineux. L’HE de valériane des Indes améliore le flux de la circulation sanguine, elle est utile pour soigner les varices et les hémorroïdes.

Certaines études montreraient une activité relaxante sur les muscles qui lui confèreraient des propriétés spasmolytiques et myorelaxantes mais cela reste à confirmer par de nouvelles études.

Elle calme les palpitations et l’arythmie (troubles du rythme cardiaque) des anxieux. En consommer contribue à soulager la tension nerveuse accumulée et participe à la réduction du stress.

En réalité c’est en régulant les troubles du sommeil que la valériane aide donc indirectement à lutter contre le stress. Prescrite en dose suffisante, elle agira, enfin, comme un antidépresseur.

Ainsi, parmi ses principales propriétés, on trouvera :

  • Anxiolytique +++ (α-pinène, camphène) :  Elle se fixe sur les récepteurs des neuromédiateurs permettant de prolonger l’action de la sérotonine au niveau du cerveau.
  • Anti-inflammatoire ++ (α-pinène, camphène, acétate de bornyle) : Elle stimule les glandes corticosurrénales, ce qui active la production de molécules anti-inflammatoires.
  • Antispasmodique ++ (acétate de bornyle) :  Elle agit sur les fibres musculaires des muscles lisses des organes du système digestif, limitant ainsi les spames et les contractions abdominales.
  • Antalgique ++ (acétate de bornyle) :  Elle exerce une action neurotrope qui agit sur les récepteurs de la sensibilité, permettant une diminution de la sensation de douleur.

La valériane (notamment officinale) peut également être utilisée pour atténuer la douleur du cycle menstruel ou pour atténuer l’anxiété et l’irritabilité liées au syndrome prémenstruel (SPM). Utilisée à dose efficace, cette plante agit sur les troubles de l’humeur qui accompagnent l’arrivée des règles, de la simple irritabilité jusqu’aux phases à tendance dépressive, en passant par le manque d’énergie.

Indications

  • Epilepsie : elle est spasmolytique, anti-convulsifiante.
  • Troubles cardio-vasculaires : Elle est harmonisante, régulatrice cardio-vasculaire donc adaptée en cas d’arythmies cardiaques ou d’hyper-tension.
  • Varices et hémorroïdes : elle est décongestionnante veineux, elle améliore donc le flux de la circulation sanguine.
  • Désaccoutumance au tabac notamment.
  • Troubles de l’endormissement (notamment la valériane officinale).
  • Troubles du sommeil, insomnies (à noter que la Camomille Romaine donne aussi de très bons résultats).
  • Anxiété, stress, pensées obsessionnelles, angoisse.

Indications psycho-émotionnelles : Pour plus de calme et une meilleure stabilité émotionnelle, rien de tel que l’huile essentielle de Valériane des Indes.

La Valériane des Indes régénère le 1er chakra (Muladhara) et crée le lien avec le 4ème (Anahata).

D’autre part, elle apaise le stress, l’agitation, la colère, l’anxiété, les peurs, les phobies, les doutes, l’impulsivité et l’hyperactivité tout en luttant contre la fatigue, les troubles du sommeil, l’asthénie, le manque de motivation, les problèmes de concentration et le déficit de l’attention. De plus, elle permet de se recentrer, de s’enraciner, de ne pas se laisser submerger par ses émotions et de mieux assimiler les différents aspects de sa personnalité.

A noter que si l’HE de Valériane peut être utilisée en cas de dépression, stress ou anxiété, l’HE de Néroli donne aussi de très bons résultats : par voie cutanée, mélanger 1 goutte d’HE de Néroli dans 4 gouttes d’huile végétale en application sur la face interne des poignets et le thorax, matin et soir, pendant 3 semaines.

Voies d’administration

  • Cuisine : Avec prudence
  • Interne : Non (ou sur conseil spécifique d’un thérapeute)
  • Cutanée : Oui (en dilution)
  • Diffusion : Oui
  • Inhalation : Oui
  • Bain : Oui

Exemples d’utilisation

Voie interne

Sur avis médical.

La tisane de valériane est “peu privilégiée, notamment liée à son goût désagréable.

Voie cutanée

Endormissement : préparer la synergie suivante : Dans 30 gouttes d’huile végétale (amande douce ou millepertuis par exemple mais aussi noyau d’abricot ou avocat), ajouter 2 gouttes d’HE de valériane, 2 gouttes d’HE de mélisse officinale et éventuellement 2 gouttes d’HE de mandarine. Bien mélanger puis masser le soir avant le coucher, le dos, les épaules et les tempes ainsi que la plante des pieds et le plexus solaire. On observe une augmentation du sommeil profond. A noter que pour la gestion du sommeil, la valériane officinale est plus adaptée que la valériane des Indes.

Anxiété, stress, peurs, phobies, fatigue nerveuse, difficulté lors d’une prise de décision : Appliquer le mélange ci-dessus en massage matin et soir sur les poignets, la zone du cœur, la colonne vertébrale et la plante des pieds. En parallèle, humer le flacon de Valériane des Indes trois fois par jour durant deux minutes consécutives.

Jambes lourdes : mélangez 3 à 4 gouttes d’HE de valériane des Indes dans 1 cuillère à soupe d’huile végétale. Appliquez sur les jambes en remontant des chevilles vers les genoux.

Sevrage : Mélanger 10 ml de Macadamia + 0,5ml de Valériane de Indes. Appliquer ensuite régulièrement le mélange sur la face interne des poignets. En parallèle, humer le flacon de Valériane des Indes à chaque fois que l’addiction se fait ressentir.

Arythmies cardiaques, hyper-tension, régulation cardio-vasculaire : En application sur les plexus cardiaque, solaire et sacré.

Diffusion

En diffusion atmosphérique, ne pas diffuser d’huiles essentielles en continu durant plus de deux heures afin de ne pas saturer l’air.

Inhalation

Sommeil, dépression, crises d’angoisse : ajouter une goutte d’HE de valériane sur un mouchoir et l’inhaler plusieurs fois au moment de l’endormissement.

On peut aussi appliquer simplement 3 gouttes de Valériane des Indes sur l’oreiller pour favoriser un sommeil rapide et profond.

Bain

Le bain peut favoriser la détente mais attention à bien diluer car la Valériane est dermocaustique. Ajouter 5 à 10 gouttes d’huiles essentielles dans 3 cuillères à café de sel de bain, d’huile végétale ou de Fludol. Mélanger ensuite le tout à l’eau du bain.

Entretien

Non applicable.

Synergie avec d’autres huiles essentielles

Avec Ylang-ylang, encens oliban ou ciste ladanifère pour apporter calme et réconfort dans les épreuves.

Avec Cyprès ou lentisque pistachier pour les troubles circulatoires.

Avec l’inule odorante pour harmoniser et calmer le système cardio-vasculaire.

On trouvera dans la littérature d’autres synergies avec les HE de cèdre, camomille romaine, laurier noble, marjolaine à coquilles, orange douce, petit grain bigarade…

Précautions d’utilisation

Utilisateurs autorisés

  • Adultes et adolescents
  • Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou la femme allaitante
  • Ne pas utiliser chez les enfants de moins de 10 ans

Risques d’utilisation

Il est préférable de tester l’huile essentielle avant de l’utiliser (deux gouttes au creux du coude pendant au moins 24 heures afin de vérifier qu’il n’y a pas de réaction).

  • Ne pas laisser les flacons d’huiles essentielles à la portée des enfants.
  • Se laver les mains avant et après avoir utilisé des huiles essentielles.
  • Eviter tout contact avec les yeux.
  • Eviter tout contact avec les yeux et les muqueuses.
  • Usage interne rare, réservé au thérapeute ou en très faible quantité comme arome alimentaire.
  • Ne pas utiliser en cas d’épilepsie, et en cas de traitement médicamenteux récurrent.
    En cas de surdosage, cette huile essentielle peut entraîner des maux de tête, et provoquer des tremblements, nausées, crampes d’estomac… Une somnolence qui se manifeste deux heures après la dernière prise. Certains sujets peuvent également présenter une crise d’hépatite aiguë ou un syndrome de sevrage.
  • Interaction de la valériane : la valériane peut augmenter l’effet de tranquillisants.
  • Dermocaustique à l’état pur.
  • Présence d’allergènes en faible quantité : limonène, traces éventuelles de linalol, eugénol, géraniol, farnésol ou ol benzylique.
  • Dangers : H226, H412.

Ne pas confondre

La Valériane officinale est sa cousine proche. L’huile essentielle de Valériane des Indes est traditionnellement utilisée pour favoriser le confort circulatoire ou en cas de fatigue profonde.

Indications techniques

Caractéristiques générales

  • Nom botanique : Valeriana wallichi.
  • Autres noms : Valeriana jatamansi, Tagar, également appelée valériane indienne ou Tagar-Ganthoda, à ne pas confondre avec ganthoda, la racine du poivre long indien.
    La Valériane officinale peut aussi être trouvée sous les noms de Herbe-aux-chats, Guérit-tout, Herbe de saint-Georges, Herbe de Notre Dame, Herbe du loup.
  • Famille : Valérianacées.
  • Origine : Inde, Népal (Himalaya).
  • Partie de la plante : Racines.
  • Méthode d’extraction : Distillation complète par entrainement à la vapeur d’eau.
  • Toxicité : Faible à modérée.
  • Récolte : Elle fleurit du mois de mai au mois de juillet en Europe. On la récolte souvent à l’automne tous les 2 ou 3 ans lorsque la teneur en principes actifs est la plus élevée.
  • Rendement : 4 à 5%. 40g obtenus pour 100kg.
  • EINECS : 304-863-7
  • CAS EINECS : 94280-15-6

Caractéristiques biochimiques

Les composants de cette huile essentielle sont listés ci-dessous par ordre décroissant de quantité, ceux figurant en gras étant les molécules les plus représentatives de l’huile essentielle. Les pourcentages précis de chaque composant dépendent des lots analysés.

Familles biochimiques : monoterpènes à forte proportion, sesquiterpènes, esters et acides carboxyliques.

Chémotypes principaux : Pentanoic acid, 3-Methylbutanoic acid, 5-Methyl-2-furfural, α-pinène, camphène calarène, α-patchoulène, valéranone, Patchoulol

Contient typiquement : Alpha pinene, camphène, acetate de bornyle, D-limonene

Une bonne huile essentielle de ce type contient typiquement : patchouli alcool (30,81%), aaliol (6,75%), alpha-bulnesene (4,95%), alpha-guaiene (4,23%), alpha-patchoulene (3,65%), calarene (3,45%), alpha-copacamphene (3,25%), acide isovalerianique (3,20%), beta-patcholene (3,13%), seychellene (2,88%), alpha-humulene (1,62%), alpha-santalene (1,59%), pogostol (1,17%).

Elle contient plusieurs composants biochimiques allergènes : limonène, traces éventuelles de linalol, eugénol, géraniol, farnésol ou ol benzylique.

Caractéristiques physiques

  • Densité à 20°C : [0.865 ; 0.950]
  • Indice de réfraction à 20°C : [1.435 ; 1.490]
  • Pouvoir rotatoire à 20°C : [-35 ; -10]
  • Point éclair : [+40 ; +50]
  • Solubilité : non

Caractéristiques organoleptiques

  • Aspect : liquide mobile légèrement fluide
  • Couleur : jaune pâle à jaune foncé
  • Odeur : terreuse, lourde, puissante, amère

Respecter les précautions d’emploi des huiles essentielles. Pour tout usage des huiles essentielles dans un but thérapeutique, consultez un médecin. Les huiles essentielles ne sont pas des médicaments et ne peuvent en aucune façon se substituer à une prescription médicale. Les informations données sur le site ne font pas office de prescription, elles restent des données à titre informatif, elles n’engagent en rien notre responsabilité et ne remplacent pas les conseils d’un spécialiste. Le texte, les propriétés connues, les exemples d’utilisations et les voies d’administrations décrites sur cette fiche sont des informations générales tirées de bibliographies faisant autorité dans le milieu des huiles essentielles et de l’aromathérapie. Vous trouverez sur ce site une bibliographie listant des ouvrages de référence et des articles de recherche scientifique.

Les huiles essentielles sont sensibles aux rayonnements UV ainsi qu’à l’évaporation progressive de leurs constituants. Il est donc impératif de conserver vos huiles essentielles dans un flacon en verre coloré ou en aluminium à fermeture étanche à une température comprise entre 5°C et 40°C.

Résumé du livre La Grande Réinitialisation

by 19 octobre 2022

Source : « Covid-19 : La grande réinitialisation », Klaus Schwab et Thierry Malleret, Forum Publishing (Forum Economique Mondial), Suisse, Edition 1.0, ISBN : 978-2-940631-13-1. (Version anglaise : Covid-19 : The Great Reset »

NB : un livre est sorti en avril 2021 : « La grande réinitialisation : Analyse du projet de société du Forum Économique Mondial », écrit par John Laughland.

Résumé

Les auteurs partent de l’axiome que la pandémie de C19 va être un point de départ pour un grand bouleversement de notre société (l’écriture du livre semble terminée en juillet 2020 et sort à la vente septembre 2020). Connaissant l’influence que leur analyse peut avoir sur les politiques des différents états, les auteurs proposent un grand projet de changement, alors même que la pandémie n’est pas terminée et qu’on ignore encore donc l’impact réel. Ils pensaient probablement que le monde s’enfoncerait encore davantage dans la pandémie de C19. Ils se basent davantage sur les effets des pandémies précédentes dans l’histoire pour assoir un raisonnement. Certaines conclusions semblent évidentes. Parfois les auteurs admettent qu’ils ignorent dans quel sens va évoluer la société. Il est plutôt étonnant que cet ouvrage ait suscité autant d’émotion sur les réseaux sociaux, en particulier chez les adaptes des théories « complotistes ». Il s’agit en réalité d’un ouvrage « prospectif » qui analyse les impacts économiques de la pandémie et qui imagine la renaissance de l’économie mondiale après, très probablement, des changements profonds dans les comportements. La pandémie est, selon eux, l’opportunité de réfléchir à notre avenir, réimaginer et « réinitialiser » le monde. Dans la conclusion, ils prônent un monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclusif, plus équitable et plus juste. Ils invitent chacun de nous à œuvrer pour que le monde aille dans ce sens.

Introduction

P16, les auteurs écrivent que « Contrairement à certaines épidémies passées, la C19 ne constitue pas une nouvelle menace existentielle. ». Ils utilisent cependant des références marquantes comme la seconde guerre mondiale, la grippe espagnole de 1918, la grande dépression de 1929, l’attentat du 11 septembre à NY, la crise financière de 2008… Ils prennent pour exemple la 2e guerre mondiale pour expliquer qu’un événement de ce type génère de profondes transformations et des « changements fondamentaux dans l’ordre mondial » mais citent ensuite des exemples positifs comme l’instauration du droit de votes des femmes. Ils citent la phrase « Nous sommes en guerre contre un ennemi invisible ». Cela fait probablement référence au discours prononcé par E.Macron.

P18, ils écrivent que la pandémie de C19 tuera moins de monde que les grandes pestes passées ou que la seconde guerre mondiale. Il est précisé que cet ouvrage fut publié « au milieu d’une crise ». Cette phrase peut semer le doute. On pourrait se demander comment pouvaient-ils savoir qu’on était au « milieu » alors que la pandémie n’était pas terminée mais c’est probablement un terme qu’il ne faut pas prendre au sens propre. Il faut entendre le milieu comme un point quelconque entre un début et une fin. P.47, ils réitèrent en écrivant « tout au long de la pandémie », alors qu’elle n’en était qu’au début à la date où le livre a été écrit. Ils écrivent bien ensuite que ce livre offre des lignes directrices « théoriquement fiables » sur la suite des événements.

P20, les auteurs se laissent même bercer dans l’utopie d’une recherche accrue du bien commun comme objectif politique, la notion d’équité acquérant un pouvoir politique, des mesures radicales en matière de bien-être et de fiscalité… Ils écrivent que cette période de bouleversement doit être l’occasion de choisir ce qu’on veut faire de la société de demain : plus égalitaire ou plus autoritaire, plus de solidarité ou plus d’individualisme…

Ils signalent qu’il pourrait y avoir des mises à jour du livre car de nouvelles vagues sont attendues. Est-ce basé sur des estimations scientifiques ou sur une interprétation d’une boule de cristal ? Parmi les changements supposés : le retrait partiel de la mondialisation, la séparation croissante des USA et de la Chine, l’accélération de l’automatisation, les préoccupations relatives à la surveillance accrue (NDLR : et non simplement la surveillance accrue), l’attrait pour les politiques de bien-être, la montée du nationalisme et la crainte de l’immigration qui en découle, la montée de la puissance technologique.

Remarque : Il est perturbant de lire des phrases comme « Notre objectif était d’écrire un livre […] pour comprendre ce qui va se passer dans une multitude de domaines ». Tel que cela est formulé, les auteurs semblent être bien sûrs d’eux. Il aurait été prudent de remplacer « ce qui va se passer » par « ce qui pourrait se passer ». Le livre étant peut-être écrit dans la précipitation, on pourra excuser cette petite erreur de temps.

Le livre est structuré autour de 3 chapitres principaux :

  • Les 5 macros catégories principales
  • Les effets au niveau micro
  • Les conséquences au niveau individuel.

Chapitre 1 – Réinitialisation Macro

Les auteurs explorent 5 macro-catégories pour expliquer ce qu’il se passe dans le monde d’aujourd’hui et imaginent comment ce dernier pourrait évoluer.

Cadre conceptuel

P25, il est expliqué que, le monde d’aujourd’hui étant profondément interconnecté et en interdépendance, il ne s’agit pas de mener des actions locales mais bien globales. Ils prennent pour exemple la lutte contre le coronavirus qui s’est répandu mondialement (NDLR : Les barrière à l’entrée des pays sont inutiles puisque des insectes peuvent transporter le virus). Il en est de même dans le cadre d’une crise financière. Ils précisent qu’un événement apparaissant dans une catégorie peut avoir une influence sur d’autres catégories (risques économiques, géopolitiques, sociétaux, environnementaux, technologiques…). Un risque peut donc avoir un effet ricochet. Devant une telle interconnexion systémique, il est inutile d’aborder un problème ou d’évaluer un problème séparément des autres. C’est d’ailleurs une des faiblesses des recherches actuelles, c’est qu’elles se recentre essentiellement sur leur spécialité et ne sont pas assez interdisciplinaires.

P30, les auteurs expliquent que la mondialisation est responsable de cette interdépendance. En outre, le monde d’aujourd’hui va très vite. Les auteurs évoquent l’IoT qui relie déjà 22 milliards d’appareils. Quel que soit le domaine : crise, mécontentement social, marchés financiers, maladies infectieuses, tout va très vite. Nous sommes dans la culture de l’instantanéité. La durée de vie d’un produit ou d’une idée se réduit fortement. Il en va de même pour les grands changements systématiques. Ça démarre relativement doucement puis s’accélère de façon exponentielle. Les auteurs précisent qu’il faut s’attendre à cela avec la « réinitialisation macro ».

P34, les auteurs évoquent la théorie des systèmes complexe en citant Herbert Simon. La complexité dépend de 3 facteurs : la quantité de contenu informationnel et le nombre de composant du système, l’interconnexion entre ces informations et ces composants, l’effet de non linéarité (chaos). Ils illustrent cela avec la pandémie C19 qu’il est très difficile à modéliser. Ils reconnaissent que les différents modèles de pandémies donnent souvent des résultats très différents.

P38, ils expliquent que l’OMS, le WEF, le CEPI, et même certaines personnalités comme Bill Gates ont averti sur le risque de pandémie à venir, en se basant notamment sur ces aspects d’interconnexion de la grande vitesse à laquelle nous allons aujourd’hui. Ils ne développement pas davantage cette question. Ils reconnaissent ensuite que la complexité crée des limites à notre connaissance et à notre compréhension des choses.

Figure 1 Extrait du WEF_Global_Risk_Report_2020.pdf

La réinitialisation économique

Là encore les auteurs font référence à la peste noire. Ils disent que nous sommes confrontés à la plus grande catastrophe économique depuis 1945, sans le justifier.

P41, ils citent l’historien Simon Schama qui pensait que l’économie a toujours été en conflit avec les intérêts de la santé publique. La question est posée : « l’économie doit-elle mourir pour pouvoir revenir à une vie en bonne santé ? ».

Ils expliquent que les épidémies furent à l’origine des grandes réinitialisations de l’économie et du tissu social. Cependant, ils précisent que les guerres détruisent les capitaux et provoquent des taux d’intérêt plus élevés ce qui implique une plus grande activité économique, à l’inverse de ce que produirait une pandémie. Pour autant, d’autres facteurs entrent en jeu comme la technologie et il n’est pas évident d’appliquer ces mêmes lois à la pandémie de C19, surtout qu’à la date où livre a été écrit, les auteurs confessent manquer encore de données sur la dangerosité de ce virus (P.44).

P45, chose étonnante, les scénarios évoqués sont tous basés sur une fin de pandémie à 2022. Ils écrivent qu’une reprise économique ne pourra voir lieu tant que le virus ne sera pas détruit. Les auteurs estiment que les états doivent mettre les grands moyens pour lutter contre la pandémie afin de relancer l’économie avec une petit idée de « quoi qu’il en coute » chère à la Macronie. Ils précisent que les économistes sont d’accord pour dire que la santé des personnes est au cœur des préoccupations et que de cela dépend la reprise économique. Dès lors que les consommateurs s’inquiètent de quelque chose, cela se ressent dans la consommation. P.50, ils défendent le principe d’un confinement rigoureux en cas de pandémie.

P51, ils déclarent que la pandémie de C19 a infligé un cout d’arrêt rapide à l’activité économique mondiale, beaucoup plus rapide que ce qui a pu se passer dans les années 1930 ou même lors de la crise financière de 2008. En 2020, il n’aura fallu que 3 semaines pour constater une chute de la croissance du PIB, une explosion du chômage, etc. Ce fut la crise qui a provoqué la plus forte chute de l’économie mondiale en plus de 100 ans. C’est surtout le secteur du service qui a été touché.

P53, ils écrivent qu’un retour à la normale ne peut être envisagé sans un vaccin… Cela est présenté comme un fait indiscutable, sans pour autant le démontrer. Pourtant P.60, il est évoqué « un vaccin ou un traitement ». Leurs auteurs ne semblent pas donc figés sur une seule piste de sortie.

P60, les auteurs supposent que la récession induite par la pandémie va déclencher un remplacement du travail physique par des machines… Il est évoqué notamment l’IA comme si la technologie était mature et qu’on pouvait instantanément remplacer un opérateur humain par un chatbot avec le même résultat ! consternant.

P63, la question est posée concernant la « croissance » infinie attendue de l’économie.

La notion de recherche du bienêtre est ensuite réintroduite. Il est suggéré d’introduire dans le PIB la valeur créer dans l’économie numérique, la valeur créée par le travail non rémunéré ais aussi la v valeur potentiellement détruite par certains types d’activités économiques. Les auteurs rappellent que les inégalités de revenus s’accroissent et que le PIB n’est plus un bon indicateur de la qualité de vie des individus.

P67, ils évoquent ce qui a été proposé par la municipalité d’Amsterdam : le doughnut dans lequel le cercle intérieur représente le minimum dont nous avons besoin pour mener une vie agréable et le cercle extérieur le plafond écologique défini par les spécialistes du système terrestre. Ils évoquent un changement d’état d’esprit nécessaire pour éviter de toujours aller vers la croissance du PIB et au contraire de rechercher le bonheur dans l’immatériel, l’alimentation responsable, l’empathie et la générosité.

Il est proposé un modèle plutôt basé que la réparation des produits. Il est d’ailleurs constaté que les stratégies visant à recycler ou fabriquer des produits de vie plus longue en le vent en poupe. Il est recommandé aux gouvernements de soutenir les entreprises innovantes et créatives pour favoriser une nouvelle croissance.

P71, les auteurs font référence à la politique de décroissance de plus en plus en vogue aujourd’hui (manifeste signé par 1100 experts en 2020) agrémenté de quelques exemples : la baisse de la consommation de viande et la baisse des transports aériens. Les auteurs modulent un peu cette politique en signalant que l’approche doit favoriser malgré tout l’emploi, le niveau de vie et la préservation de la planète.

Ensuite, les mesures économiques prises par les différents états sont évoquées. Les auteurs rapportent que des mesures d’urgence ont été prises dès le début de la crise C19 pour lutter contre la pandémie avec « autant de dépenses que nécessaire » (dans l’idée de refaire partir l’économie). Ces mesures entrainent effectivement des déficits budgétaires importants avec une augmentation de la dette/PIB de 30% dans les économies riches. Il est même suggéré P74 d’aider les pays les plus défavorisés en allégeant leur dette.

P75, ils évoquent une probable inflation incontrôlable liée à la mise ne place de ces politiques fiscales et monétaires. La stimulation doit provenir d’une augmentation des déficits budgétaires. Cela signifie que les dépenses publiques vont augmenter et les recettes fiscales diminuer). Ils font référence à la théorie monétaire moderne (MMT) et à « l’helicopter money ». Les gouvernements émettront une partie de la dette que la banque centrale achètera. Si elle ne se revend jamais, elle équivaudra à un financement monétaire. Les gouvernements peuvent faire ce qu’ils veulent avec cet argent mais (P76) « une fois que les citoyens auront réalisé que l’argent peut se trouver sur un arbre à argent magique », les politiciens élus seront soumis à une pression publique féroce et implacable pour en créer toujours plus, et c’est alors que la question de l’inflation se posera ». Une limite haute est estimée à 5%.

P78, ils livrent quelques recettes d’économistes : le vieillissement, la technologie, le taux de chômage élevé (qui limite l’augmentation des salaires) exerce une pression à la baisse sur l’inflation. Cependant la baisse des revenus et l’incertitude quant à l’avenir sont susceptibles d’augmenter l’épargne. Les auteurs parient plutôt sur une faible inflation.

Les auteurs expliquent ensuite que la confiance mondiale dans le dollar américain est liée au fait que les USA profitent du grand privilège de conserver la réserve de change mondiale. Il y a une volonté des clients étrangers de détenir souvent des obligations américaines. Cela a permis aux USA d’emprunter à bon marché à l’étranger et de bénéficier de taux d’intérêts bas. Cela a permis aux américains de pouvoir consommer au-delà de leurs moyens. La crédibilité du dollar dépend aussi de la géopolitique et de l’attrait de son modèle social.

Certains analystes pensent que la pandémie pourrait être le début de la fin de domination du dollar. Le niveau d’endettement des USA est insoutenable et la confiance finira par s’éroder.

P82, ils pensent que le renminbi Chinois ne pourra pas remplacer le dollar ni l’Euro. L’Euro n’est pas une option tant que les doutes sur une implosion de la zone Euro ne subsistent. Ils évoquent aussi une potentielle monnaie numérique comme ce qui a été tenté en Chine en avril 2020 dans 4 villes.

La réinitialisation sociétale

Les auteurs estiment que le bouleversement sociétal déclenché par la C10+9 durera des années voire des générations. Henry Kissinger disait que « la cohésion et la prospérité des nations reposent sur la conviction que leurs institutions peuvent prévoir les catastrophes, endiguer leurs effets et restaurer la stabilité. Lorsque la pandémie de C19 sera passée, les institutions de nombreux pays donneront l’impression d’avoir échoué. ». Ils estiment que les pays pauvres notamment sont potentiellement exposés à une désintégration sociale et sociétale.

P86, les auteurs ne s’expliquent pas comment le virus a frappé fort dans certains pays et nettement moins dans d’autres. Ils s’avancent à citer quelques caractéristiques (discutables NDLR) de sociétés qui ont mieux réagit sur d’autres à ce virus.

Ils expliquent alors qu’il est encore trop tôt pour décrire avec précision la forme que prendra la réinitialisation sociale dans différents pays mais se risquent à délimiter certains contours. Ils estiment même que l’ère post pandémique inaugurera une période de redistribution des richesses des riches vers les pauvres. Ils pensent que cette pandémie mettra fin au néolibéralisme. Ils le définissent comme un système privilégiant la concurrence à la solidarité, la destruction créative à l’intervention gouvernementale, la croissance au bien-être social.

P89, il est écrit que le virus a agi comme un amplificateur, obligeant à reconnaitre la gravité des problèmes de l’inégalité. La pandémie a amplifié l’enjeu de l’injustice sociale. Ils citent pour exemple la classe ouvrière qui, pendant la pandémie, travaillait sur le terrain (nettoyage des hôpitaux, livraisons, vente ne magasin…) alors que les classes moyenne et supérieure pouvaient télétravailler et superviser l’éducation des enfants. En outre, les auteurs expliquent que la pandémie a davantage frappé les populations les plus modestes (au Michigan par ex) car ils ont des conditions de logement médiocres et souffrent davantage de problème d’obésité, de problèmes cardiovasculaires qui amplifient les effets graves de la pandémie. Il est même écrit que ce sont les individus dont la société a le plus besoin qui sont le moins valorisés.

P92, la question est posée : dans l’ère post-pandémique, est-ce que les inégalités vont s’accroitre ou diminuer ? Ils y répondent en partageant leurs craintes qu’à court terme, les personnes à faible revenu soient plus sensibles au maladies chroniques et aux déficiences immunitaires et que les grands laboratoires et les hôpitaux seront plus puissants que jamais. Ils craignent aussi que les politiques monétaires mondiales accroissent les inégalités de richesses eu augmentant le prix des actifs sur les marchés financiers et dans le secteur immobilier. Ils estiment cependant qu’à plus long terme, la tendance s’inverse car la prise de conscience des inégalités sera de plus en plus forte.

Ils citent pour exemple un gestionnaire de fonds spéculatifs qui peut gagner des millions de dollars par an alors qu’une infirmière qui fait un travail plus social et plus utile pour la société ne gagne qu’un salaire très modeste.

Dans un scénario optimiste, ils envisagent que la pression sociale et politique limite les inégalités mais en se fiant à l’histoire, ils estiment que ce scénario optimiste a peu de chance de se produire s’il n’est pas précédé de troubles sociaux conséquents.

Ils évoquent ensuite la probabilité d’une agitation sociale telle, qu’elle pourrait engendrer une désintégration de la société et une explosion de la violence.

P95, ils précisent que ces tensions sociales étaient déjà nées avant la période C19 mais que le contexte de pandémie a amplifié ce phénomène. Ils citent pour exemple le mouvement des gilets jaunes en France et ils écrivent sans détour que les mouvements contestataires ont, la plupart du temps, été réprimés brutalement. Cette colère n’a pas disparu. Elle a été mise en « coma artificiel » par les mesures de confinement. La crise sanitaire va donc probablement amplifier ces disparités et faire encore monter cette colère.

Ils citent pour exemple les manifestations du Black Lives Matter aux USA suite à l’assassinat de Georges Floyd en mai 2020 et suite à la mort de 100 afro-américains les 6 années précédente, durant une garde à vue.

P98, les auteurs estiment que les pays les plus « individualistes » comme les USA pourraient être plus susceptibles de connaitre des mouvements sociaux importants. La plus grande cause sous-jacente de l’agitation sociale est l’inégalité.

P100, en prenant pour exemple, les 5 derniers siècles, les auteurs expliquent que les crises sévères ont tendance finalement à renforcer le pouvoir de l’Etat et qu’il est probable que l’imposition augmente dans ce contexte de crise sanitaire, comme cela a été le cas par le passé. Ils citent les années 1944-1945 qui fixaient un taux d’imposition de 94% à tout revenu supérieur à 200.000 $, (en équivalent en 2009, ce serait 2,4 M°$). Ces taux sont restés supérieurs à 80% pendant 20 ans.

Ils expliquent que c’est souvent suite à un choc magistral (une grande guerre par ex) que des évolutions fortes se mettent en place. La seconde guerre mondiale a par exemple conduit à l’introduction de systèmes publics de protection sociale. Ces dernières décennies, ils précisent que le rôle de l’Etat a diminué. Les auteurs expliquent qu’il n’est pas possible de traiter un choc comme celui du C19 avec les solutions du marché (en mode néolibéral autorégulé NDLR). L’ère postpandémique nous amènera à repenser le rôle des gouvernements. Ils doivent veiller à ce que les partenariats avec les entreprises impliquants des fonds publics soient motivés par l’intérêt public et non par le profit.

En avril 2020, les gouvernements du monde entier avaient annoncé des programmes de relance s’élevant à plusieurs billions de dollars (l’équivalent de 9 ou 9 plans Marshall) : maintien des salaires, suspensions des prêts… Les banques centrales se sont engagées à réduire les taux et à fournir les liquidités nécessaires.

P104, à l’avenir, les auteurs estiment qu’il faudra davantage de filets de sécurité sociale (allocation chômage prolongée, congés maladie…). Ils écrivent que la financiarisation du monde qui avait tant progressé ces dernières années va probablement s’inverser, citant pour ex, les USA et la GB. Ils supposent aussi que l’intervention de l’Etat va s’accroitre, notamment dans le monde des affaires privées. Ils pensent que la fiscalité va s’accroitre notamment pour les plus riches.

La question du contrat social est abordée. Il s’agit de l’ensemble des dispositions et des attentes qui régissent les relations entre les individus et les institutions. Les auteurs écrivent que dans le monde, le taux d’inflation a baissé globalement pour de nombreux biens et services exceptés pour le logement, la santé et l’éducation. Aujourd’hui le moral est sapé essentiellement pour des questions d’inégalité, d’inefficacité de la plupart des politiques de redistribution et un sentiment général d’injustice. Cela conduit à certains endroits à des manifestions ou des victoires de parties populistes et extrémistes. Ils écrivent que des solutions politiques existent, consistant notamment à donner du pouvoir aux gens et en répondants à des demandes de contrat social plus juste. Si un nouveau contrat social prendra des formes différentes selon la géographie et la culture, deux formes se distinguent :

  • Une offre plus large d’assistance sociale, d’assurance sociale, de soin de santé et de servie de base de qualité
  • Une évolution vers une protection renforcée des travailleurs et des personnes les plus vulnérables (il est fait référence indirectement à l’uberisation.

P112, ils réexpliquent que la période post-covid sera l’occasion de mettre en place ces nouvelles politiques, citant l’exemple de l’arrêt maladie qui favorise une bonne maitrise de l’épidémie car les gens hésitent moins à s’arrêter de travailler pour s’isoler.

Ensuite, la question de la surveillance accrue est abordée. Il est écrit « un état d’urgence ne peut être justifié que lorsqu’une menace est publique, universelle et existentielle ». Ils écrivent ensuite que « les théoriciens politiques soulignent souvent que des pouvoir extraordinaires nécessitent une autorisation du peuple et doivent être limités dans le temps et raisonnables ». Les auteurs ne semblent pas d’accord avec cette deuxième phrase.

Ils avancent ensuite que c’est la nouvelle génération qui va réagir fortement en proposant des solutions radicales pour le changement climatique ou les inégalités sociales. Ils ajoutent que l’activisme des jeunes se développe dans le monde entier et que ce sera probablement le catalyseur du changement et une source d’impulsion pour la Grande Réinitialisation.

La réinitialisation géopolitique

P116 : Les auteurs expliquent qu’il y a une connectivité entre la géopolitique et les pandémies. Ils disent que le vide dans la gouvernance mondiale et la montée de différentes formes de nationalisme rendent plus difficile la lutte contre l’épidémie. Ils expliquent que pour un virus, la lutte doit être mondiale sinon ça limite la capacité à éradiquer l’épidémie.

Ils évoquent un chaos mondial exacerbé par la montée en puissance de la Chine face aux USA. Selon eux, cette confrontation sera source de désordre et d’incertitude à l’échelle mondiale pour des années à venir. Ils voient du bon dans l’hégémonie américaine arguant que la présence d’un puissant impose un « ordre » à l’échelle mondiale…

Ils écrivent même que si aucune puissance ne peut faire respecter l’ordre, notre monde souffrira d’un déficit d’ordre mondial. Les auteurs expliquent que la crise du C19 aura des conséquences et qu’aucun scénario extrême ne peut être écarté. Ils évoquent même une possible effondrement de l’Union Européenne et une rupture entre les USA et la Chine menant à la guerre. Ils tempèrent un peu en disant « espérons-le, ces scénarios sont peu probables).

Les auteurs abordent ensuite 4 questions :

  • L’érosion de la mondialisation
  • L’absence de gouvernance mondiale
  • La rivalité croissante entre la Chine et les USA
  • Le sort des états fragiles et défaillants

Concernant l’érosion de la mondialisation :

S’il semble impossible de mettre un terme à la mondialisation, les auteurs pensent qu’il est possible de la faire reculer. La crise du C19 semble aller dans ce sens. Ils craignent cependant une montée du nationalisme. Selon eux, combiner l’intégration économique et la démocratie implique que des décisions importantes soient prises à un nouveau supranational. Les nations se rendent comptes que les situations de dépendance commerciale ne sont plus politiquement acceptables. Ils illustrent ce propos en disant que 97% des antibiotiques aux USA proviennent de Chine. Une relocalisation prendra du temps et coutera cher, tant pour les usines que pour les infrastructures routières ou logements à mettre en place pour cette même occasion.

P123, les auteurs évoquent le concept de régionalisation, comme dans l’UE qui est un mixte entre la relocalisation nationale et la mondialisation. Réduire les chaines d’approvisionnement à longue distance fait sens, d’autant plus que les échanges au sein de l’Asie augmentent puisqu’ils consomment davantage ce qu’ils produisent. En 2019, les échanges commerciaux se sont intensifiés entre les USA et la canada et entre les USA et le Mexique, au détriment de la Chine. Autrement dit, la dé-mondialisation était déjà amorcée avant la pandémie.

Il semble évident pour eux que les considérations protectionnistes seront de plus en plus présentes dans l’ère post-covid. Il convient de travailler progressivement sur cette démondialisation pour éviter les problèmes politiques et commerciaux. Les auteurs font alors référence au concept de gouvernance mondiale, qui, selon eux, serait la solution. Ils citent aussi le cas de la coopération internationale, les accords environnementaux, la santé publique et les paradis fiscaux. Ils prônent, pour cela, d’améliorer le fonctionnement et la légitimité des institutions mondiales.

P128, ils définissent le concept de gouvernance mondiale comme le processus de coopération entre des acteurs transnationaux visant à apporter des réponses aux problèmes mondiaux. Elle englobe l’ensemble des institutions politiques, normes, procédures et initiatives par lesquelles les Etats tentent d’apporter plus de prévisibilité et de stabilité à leurs réponses aux défis transnationaux. L’ONU affirme qu’une gouvernance mondiale efficace ne peut être réalisée qu’avec une coopération internationale efficace. Ils semblent s’émouvoir que personne n’est actuellement aux commandes du monde. P130, ils citent pour exemple l’échec de gouvernance mondiale lors de la pandémie de C19.

La question de « Qui dirigerait cette organisation mondiale ? » n’est pas abordée. Il est peu probable que des pays comme la Chine ou La Russie acceptent de céder leur autorité à un ordre mondial !

P132, ils rappellent que les USA ont retiré leur financement à l’OMS et que l’OMS travaille aujourd’hui avec bien peu de ressources. Ils citent un tweet de Bill Gates assurant que l’OMS est indispensable et que leur travail ralentit la propagation de la C19. Les auteurs enfoncent le clou et invitent à créer une coopération internationale, qui leur semble indispensable.

Concernant la rivalité avec la Chine, p134, ils utilisent le terme de « guerre froide » entre les USA et la Chine. Ils soulignent que contrairement à la Russie, la Chine ne cherche pas à imposer son idéologie au monde entier. Cette remarque semble quelque peu hors de propos à cet endroit et purement « gratuite ». Ils insistent en écrivant que la pandémie a exacerbé la rivalité entre les USA et la Chine et citent Wang Jisi qui écrivant que les relations entre les deux super puissances sont à leur pire niveau depuis 1979. Singapour est à la croisée des intérêts de diverses grandes puissances. Les pages qui suivent développent 3 scénarios de qui vaincra entre la Chine et les USA.

P145, ils estiment que la pandémie pourra faire des ravages, notamment dans les pays les plus pauvres, ce qui, pour le moment au T4 2022, ne s’est pas encore justifié.

Ils évoquent alors l’impact que peut avoir la pandémie dans les pays producteurs d’énergie comme la Russie ou l’Arabie Saoudite. Ils ajoutent que pour d’autres pays, vivant aussi du tourisme, le choc sera dur. Ils évoquent la possibilité d’une crise alimentaire liée à la pandémie mais qui ne s’est pas produit non plus à ce jour. Les restrictions de déplacements pourraient avoir des impacts fort avec une augmentation du chômage et contribuer à nourrir les troubles sociaux. Des experts comme David Beasley avait anticipé des famines « aux proportions bibliques », notamment dans des pays comme le Yémen, le Congo, le Venezuela, Haïti, etc. La banque mondiale avait estimé l’impact des confinements et de l’hibernation économique pour de nombreux pays.

P149, ils rappellent que le secrétaire général de l’ONU avait lancé un appel le 23/3/20 pour un cessez le feu mondial mais celui-ci na pas trouvé d’écho.

Réinitialisation environnementale

P.150, ils mettent en avant l’équilibre subtil et les interactions complexes entre l’humanité et la nature. A l’image de la pandémie, un bouleversement climatique engendrerait des perturbations des échanges et des chaines d’approvisionnement.

Ces risques sont systémiques, peuvent se propager rapidement et amplifient conjointement d’autres risques. Ils peuvent donc avoir des effets catastrophiques et il est difficile d’estimer leurs effets.

Ils précisent que concernant les risques environnementaux, il est difficile d’attribuer une causalité directe à un évènement spécifique et les scientifiques ne sont pas toujours d’accord.

Les auteurs écrivent que les citoyens auront plus de mal à accepter des politiques contraignantes pour les risques environnementaux qui ne sont pas totalement prouvés (la communauté scientifique est en effet divisée NDLR), tandis que pour une pandémie, une majorité de citoyens acceptera des mesures coercitives. Ils ajoutent qu’une lutte contre une pandémie ne change pas de façon substantielle nos habitudes de consommations alors que c’est le cas pour une lutte contre des risques environnementaux.

Les auteurs font références aux maladies zoonotiques et à la destruction de la biodiversité. « Nous perturbons les écosystèmes, et nous débarrassons les virus de leurs hôtes naturels. Lorsque cela se produit, ils ont besoin d’un nouvel hôte. Et c’est souvent nous qui jouons ce rôle ». Les spécialistes estiment que les maladies zoonotiques ont quadruplé au cours des 50 dernières années. Il nous incombe donc de repenser notre relation avec la nature.

P157, la question de la pollution de l’air est abordée.  Selon l’OMS, 90% de la population mondiale respire un air qui ne répond pas à ses directives de sécurités. Il y aurait un lien entre la pollution atmosphérique et l’aggravation de l’impact de tout coronavirus. Ils font référence à une étude publiée en 2003. Ainsi, les habitants des régions les plus polluées pourraient être plus sensibles aux virus respiratoires, tels que le Sars-Cov-2. Les auteurs précisent cependant que cela reste à confirmer par de nouvelles études (une nouvelle étude allant dans ce sens est sortie en novembre 22, NDLR).

P158, ils abordent la question du confinement et de l’émission de carbone.  L’AIE estime dans son rapport Global Energy Review que les baisses d’émissions de CO2 en 2020 auraient dû diminuer de 8% dues aux confinements.

NDLR : L’étude “Near-real-time monitoring of global CO2 emissions reveals the effects of the COVID-19 pandemic”, publiée le 14/10/20 semble le confirmer : https://www.nature.com/articles/s41467-020-18922-7 mais elle est prédictive. Elle situait entre 4% et 7% la baisse annuelle des émissions de CO2 pour 2020. Cependant, l’ONU a indiqué le 23 novembre 2020 que le ralentissement industriel dû à la pandémie de Covid-19 n’a pas freiné l’augmentation record des concentrations de CO2, le principal gaz à effet de serre persistant dans l’atmosphère… https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/concentration-record-de-co2-en-depit-du-confinement-lie-au-covid-19_149364

Les auteurs interprètent ces faibles résultats : il semble que les petites actions individuelles ont peu d’importance par rapport à l’ampleur des émissions générés par l’électricité, l’agriculture et l’industrie (les gros émetteurs qui ont continué à fonctionner durant le confinement).

Ils écrivent que le total des émissions de carbone générées par la production d’électricité nécessaire pour alimenter nos appareils électroniques et transmettre les données est à peu près l’équivalent de celui de l’industrie aérienne mondiale ! En conséquence, on peut en déduire que le confinement de un tiers de la population mondiale pendant 1 mois n’est pas une stratégie de décarbonisation viable. Ils invitent donc à combiner :

  • Un changement systémique radical de notre façon de produire l’énergie
  • Des changements structurels dans notre consommation

Ils invitent donc à changer nos habitudes (voiture, avion, nourriture, chauffage…). Ils invitent à travailler à distance, prendre le vélo, marcher, prendre des vacances plus près.

P161, ils étudient deux scenarios pour l’époque post-pandémie :

  • On relance l’économie au détriment de l’écologie
  • On en profite pour redessiner une économie plus durable pour le bien de nos sociétés.

P164, ils paraphrasent Nicholas Stern, président du Grantham Reseach Institute on Climate Change, et expliquent qu’il est nécessaire d’apporter des changements car il y a aura surement d’autres pandémies.

Les auteurs invitent alors à changer durablement en adoptant un mode de vie plus « vert », par ex, en utilisant au maximum le télétravail. L’activisme pourrait s’en trouver renforcé.

P166, ils réitèrent en disant que les situations d’urgence s’avèrent être la forge dans laquelle de nouvelles idées et opportunités sont martelées. Ils pensent que la pandémie pourrait accélérer le passage à des énergies plus propres. Le plan de relance post-pandémique pourrait stimuler une économie plus verte.

Réinitialisation technologique

Les auteurs font référence à la publication en 2016 de « La quatrième révolution industrielle » : l’IA, les drones, la génétique, les biotechnologies, la robotique…

P172, les auteurs estiment que la pandémie va accélérer cette révolution industrielle. Ils attirent l’attention sur l’aspect « vie privée ». Ils citent l’exemple du « traçage de contact », formidable outil pour combattre les pandémies mais aussi problématique pour la vie privée et la surveillance de masse.

D’une manière générale, la pandémie et notamment le confinement ont accéléré le développement des usages numériques (éducation, shopping, médecine en ligne, loisirs en lignes…). Des secteurs sont en mutation comme le cinéma (le streaming), la livraison à domicile, les visioconférences, …

P177, ils supposent que si les pays raccourcissent leur chaine d’approvisionnement, l’introduction de robots et l’automatisation d’une manière générale devrait s’accroitre et la pandémie a démontré l’intérêt d’une automatisation pour réduire les risques pour la santé des employés. Les auteurs évoquent même une prochaine généralisation des robots de livraison.

Ils vantent ensuite les mérites des applications de traçage durant la pandémie. Ils disent aussi que le confinement peut être efficace pour réduire les taux de reproduction du virus mais qu’il a évidemment un cout économique et sociétal très élevé. Ils ajoutent que pour lutter contre cette pandémie, il faut vite trouver un traitement ou un vaccin. Ils reviennent alors sur la problématique en termes de vie privée de ces applications de traçage. Ils expliquent que la Chine ou la Corée ont mis en place des mesures de coercitives et intrusives de traçage, sans le consentement des utilisateurs et ont même utilisé la vidéosurveillance. Ils citent l’application open source TraceTogether qui semble un bon compromis entre respect de la vie privée et efficacité.

P186, ils ajoutent que ces applications de traçage ne seront utilisées massivement par les citoyens que s’ils la jugent digne de confiance mais que cela est fortement dépendant de la confiance accordée au gouvernement et aux autorités publiques ! Ils citent l’application française StopCovid qui a eu un très faible taux d’adoption et de fréquentes désinstallations. Il y aurait 5,2 milliards de smartphones dans le monde donc sur le fond, l’idée était bonne pour contenir le virus.

La confiance dans les entreprises ne semble pas non au rdv. Les citoyens savent qu’on invoque la santé ou la sécurité pour justifier une surveillance accrue mais que la mise en place de la technologie de surveillance risque de rester après la fin de la pandémie.

Ils évoquent l’attentat du 11/09/01 qui a justifié des caméras de surveillance partout, des cartes d’identité numériques, etc. Les mesures jugées extrêmes à l’époque sont restées et sont devenues « normales ». Les analystes pensent qu’un monde dystopique nous attend.

Les auteurs évoquent alors un compromis à trouver entre sécurité (et même la vie) et la surveillance. Ils pensent que la plupart des gens accepteront la surveillance pour privilégier la survie.

P190, ils expliquent, qu’en effet, au cours des dernières années, les gouvernements et les entreprises ont utilisé des technologies de plus en plus sophistiquées pour surveiller et parfois manipuler les citoyens et les employés. Ils appellent donc à la vigilance sur ce point car il se pourrait que nous soyons bientôt victimes de nouveaux pouvoirs de surveillance qui pourraient être reconvertis comme moyen politique à des fins plus sinistres. Ils écrivent que certains penseurs s’inquiètent de la facon dont certains choix rapides que nous faisons aujourd’hui influenceront nos sociétés pour les années à venir. Parmi eux, ils citent l’historien Yuval Noah Harari[1] : « Surveillance technology is developing at breakneck speed, and what seemed science-fiction 10 years ago is today old news. As a thought experiment, consider a hypothetical government that demands that every citizen wears a biometric bracelet that monitors body temperature and heart-rate 24 hours a day. The resulting data is hoarded and analysed by government algorithms. The algorithms will know that you are sick even before you know it, and they will also know where you have been, and who you have met. The chains of infection could be drastically shortened, and even cut altogether. Such a system could arguably stop the epidemic in its tracks within days. Sounds wonderful, right? The downside is, of course, that this would give legitimacy to a terrifying new surveillance system. If you know, for example, that I clicked on a Fox News link rather than a CNN link, that can teach you something about my political views and perhaps even my personality. But if you can monitor what happens to my body temperature, blood pressure and heart-rate as I watch the video clip, you can learn what makes me laugh, what makes me cry, and what makes me really, really angry. It is crucial to remember that anger, joy, boredom and love are biological phenomena just like fever and a cough. The same technology that identifies coughs could also identify laughs. If corporations and governments start harvesting our biometric data en masse, they can get to know us far better than we know ourselves, and they can then not just predict our feelings but also manipulate our feelings and sell us anything they want — be it a product or a politician. Biometric monitoring would make Cambridge Analytica’s data hacking tactics look like something from the Stone Age. Imagine North Korea in 2030, when every citizen has to wear a biometric bracelet 24 hours a day. If you listen to a speech by the Great Leader and the bracelet picks up the tell-tale signs of anger, you are done for.”

Ils citent ensuite Evgeny Morozov qui craint que « la pandémie laisse entrevoir un avenir de surveillance étatique techno-totalitaire ».

Les auteurs concluent ce chapitre en écrivant que « les scénarios dystopiques ne sont pas une fatalité […] et qu’il appartient à ceux qui gouvernent et à chacun d’entre nous personnellement de contrôler et d’exploiter les avantages de la technologie sans sacrifier nos valeurs et libertés individuelles et collectives ».

Chapitre 2 – Réinitialisation Micro (industries et entreprises)

Le choc lié à la période C19 risque d’être plus dur pour les petites entreprises qui n’ont pas beaucoup de trésorerie cependant elles ont l’avantage de la flexibilité.

Cette crise économique est l’occasion de changer les pratiques (limiter les voyages, privilégier le télétravail, comment être plus agile…).

Micro-tendances

Les auteurs poussent à l’adoption du numérique. Ils citent des entreprises comme Netflix, Amazon, Alibaba ou Zoom qui ont largement amélioré leur résultat durant la crise. Le secteur de la télémédecine ou de l’enseignement à distance s’est bien développé. Le revers de la médaille est que le commerce traditionnel en boutique va probablement continuer à régresser.

Ils expliquent que toute entreprise dont la rentabilité dépend du principe de la chaine d’approvisionnement mondiale en flux tendus devra repenser son mode de fonctionnement et probablement sacrifier l’idée de maximiser l’efficacité et les profits au nom de la sécurité des approvisionnements et de la résilience. Ils citent les secteurs de l’automobile, l’électronique et l’outillage industriel.

P206, ils indiquent que dans l’ère post-pandémique, les entreprises seront soumises à une ingérence gouvernementale (bienveillante ou non) plus importante que par le passé. A titre d’exemple, toute aide financière de l’Etat sera assortie à des clauses limitant le licenciement. Les auteurs citent le cas des compagnies aériennes américaines qui ont sollicité l’aide du gouvernement et qui ont utilisé les liquidités pour payer les dividendes aux actionnaires. Ces pratiques seront amenées à disparaitre. Ils citent le cas de la Lufthansa dans laquelle le gouvernement a injecté des liquidités mais à la seule condition que l’entreprise limite la rémunération des dirigeants et s’engage à ne pas verser de dividendes.

Les auteurs pensent que partout dans le monde, la pression pour améliorer la protection sociale et le niveau des salaires va augmenter. Les entreprises devront à l’avenir satisfaire aussi bien les salariés que les actionnaires. Les stratégies des entreprises sont divergentes. L’avenir nous dira quelle stratégie était la bonne. L’activisme aura probablement une influence sur la stratégie des grandes entreprises.

P210, ils évoquent la diversité homme-femme et les scandales #MeToo. Ils pensent que les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) doivent être une préoccupation forte des conseils d’administration.

Ils citent Leo Strine, un juge américain influent dans le monde des affaires « Nous payons à nouveau le prix d’un système de gouvernance d’entreprise qi ne pet pas l’accent sur al solidité de gouvernance, la création de richesse durables et le traitement équitable des travailleurs. Pendant trop longtemps, le pouvoir de la bourse sur notre économie s’est accru au détriment des autres parties prenantes, en particulier les travailleurs. ». Il ajoute que « Satisfaire la demande insatiable des marchés boursiers a également entrainé une augmentation des niveaux d’endettement des entreprises et du risque économique ».

P214, les auteurs expliquent que l’activisme a aussi des effets au sein des entreprises. Ils citent pour exemple des employés de Google qui ont réussi à convaincre l’entreprise de ne plus construire d’algorithme d’IA au service de l’extraction de pétrole et de gaz.

Réinitialisation industrielle

Les auteurs expliquent que les secteurs les plus touchés par la pandémie seront ceux liés aux services ne pouvant pas être « virtualisés » (hôtels, restaurants, magasins, lieux culturels, compagnies aériennes…). Si ces lieux ferment, c’est toute la communauté locale qui est impactée. Plus le chômage augmente, plus la demande se tarit. L’effet domino peut être rapide et très impactant.

Développant le cas des restaurants, ils supposent que les grandes chaines arriveront à survivre car elles ont plus de ressources alors que les petites entreprises fermeront, faute de pouvoir s’adapter. Il y aura aussi un impact indirect sur les fournisseurs. Au bout d’un certain temps, il se peut que les grandes chaines se retrouvent renforcées puisque la concurrence diminuera.

Les compagnies aériennes et les aéroports (mais aussi l’aérospatiale) pourraient être en grande difficulté. Ils évoquent British Airways qui devait se séparer de 30% de ses effectifs (le livre fut écrit en juin 2020).

Ils évoquent ensuite le cas du loueur de véhicules Hertz qui a déposé le bilan en juillet 2021 (Cette entreprise était dans le cadre du chapitre 11 sur les faillites et est sorti de la procédure de faillite par la suite NDLR).

Les changements de comportement des consommateurs font ensuite l’objet d’une analyse. Les auteurs supposent que les achats de véhicules vont être différés et un choix sur des transports plus « verts » pourraient se dégager.

P224, ils supposent que les consommateurs peuvent avoir appris du confinement et certains d’entre eux pourraient conserver le mode « do it yourself » et dépenser avec plus de prudence à l’avenir. Il est envisageable aussi que les habitués des restaurants changent leurs habitudes et préfèrent dans l’avenir se faire livrer ou se préparer un repas à la maison en profitant d’une chaine comme Netflix.

Ils proposent un petit schéma des réactions en chaine d’un changement de comportement (plus de présence à la maison). Source Reeves, Martin, et al. « Sensing and Shaping the post-COVID Era”, 3/4/20.

Enfin, Ils envisagent la possibilité que des citadins migrent progressivement vers la compagne pour trouver un air plus sain et disposer d’un peu plus d’espace, le télétravail favorisant cette migration. Il se peut que le prix des logements en ville chute en conséquence sur plusieurs années.

P229, ils anticipent un fort développement de l’enseignement a distance. Ils estiment que les grandes universités (modèle anglo-saxon) devront modifier leur modèle économique ou mettre la clé sous la porte. De nombreux étudiants refuseraient de payer une petite fortune un enseignement « virtualisé ». La solution pourrait reposer sur un modèle hybride. Il serait regrettable d’effacer un aspect important de la vie sociale et des interactions personnelles sur un campus.

Dans l’ensemble, la Big Tech a bien résisté à la pandémie. Les auteurs estiment aussi que le secteur du bien-être devrait se développer. Ils pensent qu’il y a aussi une prise de conscience sur le « manger mieux ». Le sport étant lié au bien-être devrait aussi tirer son épingle du jeu. C’est aussi un bon outil d’intégration sociale.

Ils évoquent alors brièvement le secteur énergétique qui devra se transformer pour se préparer à la transition énergétique.

Le secteur bancaire semble les soucier car avec la pandémie, le risque s’est développé. Elles doivent se préparer à une crise de liquidité. Le volume de prêt non productif devrait commencer à augmenter.

P235, ils évoquent aussi les risques croissants en matière de cybersécurité. Ils signalent que dans le secteur de l’assurance, de nombreuses demandes d’indemnisation liée au C19 ont été faites. Le secteur de l’assurance a estimé en mai 2000 que la pandémie pourrait couter plus de 200 milliards de dollars, ce qui en fait un des évènements les plus couteux de l’histoire des assurances.

Chapitre 3 – Réinitialisation individuelle

P242, la pandémie a profondément bouleversé les habitudes, les liens avec les proches, etc. Elle a ébranlé les sentiments de sécurité économiques et parfois psychologique et physique. Les psychologues expliquent qu’un fort évènement transformateur a la capacité de faire ressortir le meilleur et le pire en nous. Dans l’histoire, on peut observer que si les catastrophes diverses rassemblent les gens, les pandémies les éloignent car elles suscitent toujours un sentiment de méfiance. Pour autant, il a été constaté de nombreux cas d’entraide et de soutien aux personnes dans le besoin. L’altruisme semble même s’être développé en parallèle d’un sentiment global d’incertitude.

Les auteurs écrivent « D’après les psychologues, la fermeture cognitive implique souvent une façon de penser en noir et blanc et des solutions simplistes – un terrain propice aux théories du complet et à la propagation de fausses rumeurs, de fausse nouvelles, de demi-vérités et d’autres idées pernicieuses. […] Dans des conditions de stress, l’attrait pour de la cohésion et de l’unité augmente, ce qui nous amène à nous regrouper autour de notre clan ou de notre groupe, et à devenir généralement plus sociable en son sein mais en en dehors ».

Ils ajoutent que notre attachement à nos proches se renforce mais que cela déclenche également une montée des sentiments patriotiques et nationalistes. Ils évoquent alors l’auteur turc Orhan Pamuk (prix Nobel de littérature en 2006) dont le dernier ouvrage, « Nights of Plague » raconte comment les gens ont toujours réagi aux épidémies en répandant des rumeurs ou de fausses informations et en présentant la maladie comme étrangère et introduite avec des intensions malveillantes. Cette attitude nous amène à chercher des boucs émissaires.

Les auteurs ne savent pas, au final, si la pandémie va provoquer un repli sur soi ou au contraire un développement de la solidarité.

P246, ils évoquent les choix moraux auxquels les gouvernements sont confrontés (utilitarisme ou libertarianisme). Ils posent même la question « Est-il normal de mentir au public pour le plus grand bien ? ». En cas de pandémie, certains courants de pensée estiment qu’il faut privilégier l’économie avant la protection sanitaire car les récessions tuent des gens. C’est notamment vrai aux USA qui n’ont pas de filet de sécurité sociale. En effet, il est nécessaire d’avoir un revenu pour avoir un moyen de subsistance. La question de privilégier la santé sur l’économie est débattue par de nombreuses personnes, notamment des professeurs de bioéthique. Peter Singer par exemple (auteur de The Life You Can Save) adhère à la théorie selon laquelle nous devrions prendre en compte le nombre d’années de vies perdues et pas seulement le nombre de vies perdues.

P251, la question du port du masque est abordée. D’une « nécessité » épidémiologique, c’est devenu une affaire politique car considérée comme une atteinte à la liberté individuelle mais c’est aussi un choix moral. Il est abordé ensuite la question de l’équité et de l’intervention de l’état sur le marché en cas de manque de produits essentiels. Ils citent les prix Nobel Daniel Kahnelan et Richard Thaler qui sont arrivés à la conclusion que la hausse des prix en cas d’urgence est tout simplement inacceptable d’un point de vue sociétal. Certaines grandes enseignes comme Amazon ont d’ailleurs interdit les prix abusifs. Certaines grandes chaines de distributions ont répondu aux pénuries non pas en augmentant le prix des marchandises mais en limitant la quantité qu’un client pouvait acheter.

Santé mentale

La pandémie a eu un effet dévastateur sur la santé mentale de certaines personnes (suicides, psychoses, troubles addictifs…). Déjà les spécialistes avaient constaté une augmentation des cas durant les années qui précédaient la pandémie. Par exemple, entre 2017 et 2018 au Royaume-Uni, le stress, la dépression et l’anxiété ont représenté 57% des journées de travail perdues pour cause de maladie.

Durant cette pandémie de C19, les médias en faisaient un sujet récurrent, ce qui alimentait le stress permanent.

Les gestes, autrefois anodins et quotidiens comme se serrer la main étaient déconseillés. D’une manière générale les relations sociales ont été fortement impactées par les confinements et la distanciation physique. Il en résulte un sentiment de solitude et d’isolement. Ce stress dure au-delà du confinement ou même de la pandémie. Les psychologues rapprochent cela du « syndrome du troisième quart ». Les auteurs rappellent qu’au moment où le livre est écrit (juin 2020), il est encore difficile d’évaluer l’impact de la pandémie en termes de santé mentale (NDLR : L’augmentation des suicides ou des cas de dépression chez les adolescents est manifeste).

Ils soulignent d’ailleurs que les abus domestiques, en particulier à l’égard des femmes risquent d’augmenter tout au long de la pandémie. Les statistiques ont en effet montré cela, tout comme une augmentation du nombre de divorces durant les confinements, NDLR.

P258, Ils évoquent un article du Lancet publié en mars 2020 qui postulait que les mesures de confinement entraineraient une série de problèmes de santé mentale comme le traumatisme, la confusion et la colère.

De nombreux troubles furent déclenchés par des événements directement ou indirectement liés à la pandémie : isolement, solitude, peur d’attraper la maladie, perte d’emploi, deuil d’un proche, inquiétudes diverses…

Les auteurs abordent alors la question des conversations vidéo. Si elles ont pu sauver la vie professionnelle, ils ont aussi généré un phénomène d’épuisement mental. En présentiel, nous captons des informations (signes non verbaux) comme l’orientation du corps, les petits signes du visage, le regard, les mouvements des mains, etc. Tous ces signes aident à comprendre mieux la situation. En distanciel, nous captons moins ces informations et cela nous oblige à nous concentrer davantage sur les mots eux-mêmes.

Changement de priorité

P263, les auteurs rappellent que « dans les périodes d’adversités, l’innovation prospère souvent, la nécessité a longtemps été reconnue comme mère de l’invention. Ils saluent au passage le travail héroïque des soignants.

Ils pensent que la pandémie de C19 nous a obligé à ralentir et nous a donné l’occasion de réfléchir, loin du rythme et de la frénésie de notre monde ». C’est l’occasion de repenser la façon dont nous vivons, élevons nos enfants, gérons notre santé… Sommes-nous trop centrés sur nous-mêmes, accordons-nous trop de temps à notre carrière ? Sommes-nous esclaves du consumérisme ?

Les auteurs évoquent alors quelques changements possibles (tout en précisant que la probabilité reste faible qu’ils se réalisent)

La créativité. Ils font référence à Nietzsche et, même si ce n’est pas toujours vrai, expliquent que certains parmi ceux qui survivront à la pandémie en ressortiront plus forts. Etre présent au bon moment et faire preuve d’un esprit créatif. Ils supposent que sur les années qui suivront la pandémie, on observera une grande créativité dans les startups IT et biotech. Il pourrait en être de même dans le domaine des sciences et des arts. Ils citent alors quelques scientifiques et auteurs qui ont mis a profit leur retraite durant une pandémie pour produire des recherches ou des œuvres de qualité.

Ils tiennent alors une thèse discutable comme quoi la pandémie a changé notre notion du temps. Nous aurions alors pris conscience des bons moments passés entre amis, en famille, etc. Pour eux, la réinitialisation à l’ère post-pandémique nous ferait rechercher un plus grand bonheur.

Ils reviennent alors sur un changement probable de nos habitudes de consommations. Les analystes ne sont pas tous en phase sur ce point. Ils surenchérissent sur une prise de conscience pour un monde plus vert, sur les inégalités, etc. La consommation ostentatoire pourrait bientôt faire partie du passé. Les psychologues ou les économistes du comportement arrivent souvent à la même conclusion : la surconsommation n’est pas synonyme de bonheur.

P272, ils prônent un retour aux fondamentaux, passer du temps dans la nature, etc. Ils invitent à consommer de manière respectueuse pour l’environnement. Ils font alors un petit rappel « médical » en disant que l’immunité tend à diminuer avec l’âge et qu’il faut limiter les inflammations pour minimiser les maladies. Il est établi que le manque de connexion à la nature est un facteur contribuant à une plus grande inflammation. De nombreuses études attestent que passer du temps dans la nature, bien s’alimenter et faire de l’exercice peuvent ralentir notre déclin biologique. Ils rappellent qu’il faut éviter les aliments transformés.

Conclusion

P277, comme dans toute conclusion, les auteurs font un petit récap de ce qui a été développé dans le livre. Ils précisent « nous ne pouvons pas savoir à quoi ressemblera le monde dans 10 mois, encore moins dans 10 ans mais ce que nous savons, c’est que si nous ne faisons rien pour réinitialiser le monde d’aujourd’hui, celui de demain sera profondément touché. ». La pandémie est, selon eux, l’opportunité de réfléchir à notre avenir. Réimaginer et réinitialiser le monde ». Ils prônent un monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclusif, plus équitable et plus juste. Ils invitent chacun de nous à œuvrer pour que le monde aille dans ce sens.

P281, ils relativisent en écrivant que le virus a bien sûr été une catastrophe pour des millions de personnes touchées mais que c’est aussi une des pandémies les moins meurtrière que le monde est connu au cours des 2000 dernières années (pour rappel, ce livre est écrit en juin 2020, NDLR).

 

[1] Yuval Noah Harari est considéré par certains complotistes, notamment français, comme étant « le pape du transhumanisme et l’instigateur d’un plan visant à établir un Nouvel Ordre Mondial ».

COVID19 – Protection et gestes barrières

by 15 janvier 2022

La dictature s’épanouit sur le terreau de l’ignorance

George Orwell

D’une manière générale, en présence d’une infection, qu’elle soit localisée dans un foyer familial ou plus généralisée comme dans le cadre d’une épidémie (ou d’une pandémie), il convient d’appliquer quelques gestes barrières :

  • Eviter les contacts proches et les lieux de regroupement
  • Se laver fréquemment les mains
  • Eviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche
  • Porter des masques de protection

Au début de la pandémie de Sars-Cov-2, les scientifiques évoquaient uniquement une transmission par contact. L’accent était mis sur le gel hydroalcoolique. Dans une vidéo datée du 07 novembre 2020, le professeur Raoult expliquait que la propagation provenait essentiellement du contact avec les mains. Il précisait que c’est surtout l’alcool présent dans le gel hydroalcoolique qui jouait un rôle actif. 

Cependant, le risque d’infection par les mains a longtemps été surestimé. Plus de 200 scientifiques ont fait pression sur l’OMS pour qu’elle reconnaisse s’être trompée. Sans le reconnaître totalement, elle a d’abord ouvert la porte à cette possibilité. Le 13 juillet 2020, elle confirmait le risque d’une transmission aérienne. La génération en laboratoire d’aérosols d’échantillons infectieux à l’aide de nébuliseurs à grande puissance a permis de trouver de l’ARN (acide ribonucléique) du SRAS-CoV-2 dans l’air pendant une période pouvant aller jusqu’à 3 heures dans une étude et 16 heures dans une autre.

Aujourd’hui, les scientifiques évoquent davantage les contaminations par gouttelettes et par transmission dans l’air, notamment au moment des repas. Il semble même que les infections par les mains représenteraient moins de 10% des contaminations, selon Benjamin Davido, infectiologue à l’ hôpital Raymond Poincaré de Garches (AP-HP). Un peu plus tard un article, relatant les dernières conclusions du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) expliquait que le risque d’être contaminé par une surface serait de moins de 1 sur 10.000 ! Encore des avis scientifiques très contradictoires. 

Les masques

Les avantages et inconvénients des masques ont longtemps été débattus en France. On peut supposer que le port du masque contribue, dans une certaine mesure, à minimiser la propagation. Certains prônent le port obligatoire du masque mais des études sur l’efficacité réelle du masque sèment le doute. A titre d’exemple, cette étude qui a révélé qu’ils étaient guère efficaces. A date de janvier 2022, on pouvait recenser 167 études et articles scientifiques qui montraient que le masque était inefficace. 

Des chercheurs sud-coréens ont testé différents types de masques (masque en coton et masque chirurgical classique – on ne parle pas ici des masques N95 avec très haut niveau de filtration) et demandé à quatre patients de tousser sans et avec le masque. La charge virale a ensuite été mesurée à l’intérieur et à l’extérieur du masque. Résultat : “Ni les masques chirurgicaux ni les masques en coton ne filtrent efficacement le SRAS-CoV-2 lors de la toux des patients infectés”, rapportent les auteurs. De plus la qualité est variable selon les modèles disponibles sur le marché.

Le problème résiderait dans la taille des particules capables de transporter le coronavirus SARS-CoV-2. Pour le virus de la grippe, l’encadrement serait entre 0,08 et 0,12 μm. Les particules transportant le SARS-CoV de l’épidémie de 2003 étaient estimées entre 0,08 et 0,14 μm. Le virus SARS-CoV-2 actuel serait entre 0,06 à 0,14 μm, C’est bien en dessous de la taille des pores d’un masque en tissu, chirurgical (les bleus) ou FFP2. Ces virus voyagent surtout dans des aérosols de 0,09 à 3 µm.

De précédentes études ont montré que les particules de 0,04 à 0,2 µm peuvent pénétrer les masques chirurgicaux. L’expérience ne reflète cependant pas la capacité des masques à limiter la transmission du virus. “Il est possible qu’ils limitent quand même la distance de dissémination des gouttelettes”, notent les auteurs. Si les masques ont bien une action antiprojection, ils protègent mal le porteur sain des microparticules aéroportées émises par une personne malade car celles-ci sont trop fines, rappellent d’ailleurs la plupart des infectiologues.

Une autre étude publiée le 26 juin 2019 (NIH) va dans le même sens. Le diamètre des pores du masque variaient entre 80 et 500 μm alors que le diamètre des aérosols véhiculant le COVID19 varie entre 4.7 et 10 μm. On a pu constater de façon tout à fait pragmatique que le port du masque imposé n’a pas permis de stopper la contagion actuelle. On peut encore supposer qu’il la frein un peu. 

En France, le début de pandémie a été compliqué. Après avoir expliqué que les masques étaient inutiles, le gouvernement a finalement imposé le port du masque mais ces derniers étaient introuvables durant des semaines, Les américains volaient nos commandes sur le tarmac des aéroports et l’Etat français réquisitionnait des masques de protection achetés par les collectivités… L’approvisionnement en masque s’est amélioré à partir de la mi-mai 2020, mais on n’en trouvait pas en taille enfant. La situation semble s’être améliorée de ce point de vue à l’été 2020 mais les masques sont arrivés lorsque la pandémie était déjà en forte régression (après le premier pic). On n’a pas pu prouver à cette phase de l’épidémie que les masques avaient pu jouer un rôle dans le contrôle de l’épidémie. 

A noter que l’usine française qui produisait le plus de masques en Europe, située près de Saint-Brieuc, a été fermée en 2018.

Le port du masque fut un temps obligatoire, avec 135 € d’amende aux contrevenants. Au final, même si l’efficacité est modérée, et que le virus se transmet aussi par voie aérienne, le port d’un masque limite quand même la propagation puisque les postillons que nous pouvons émettre se trouvent bloqués par le masque. La confinement et le port du masque contribuent donc théoriquement à limiter la propagation du virus.

Attention cependant, d’après les essais d’une vingtaine de laboratoires, nous subissons une perte de près de 20% d’oxygénation en portant un masque. Le cœur et le cerveau sont les plus grands consommateurs d’oxygène alors pour ceux qui sont déjà en insuffisance respiratoire, c’est problématique. Le masque augmente de 25 à 30% la concentration du CO² dans l’organisme, ceci occasionnant très souvent de violents maux de tête par intoxication générale.

A compter de septembre 2020, les élèves de plus de 11 ans ont du porter le masque à l’école. Les médecins généralistes ont lancé une alerte sur le fait que 25% des pathologies actuellement rencontrées en cabinet sont les conséquences dues au port du masque. En voici une liste non exhaustive :

  • Bronchites sévères
  • Conjonctivites graves (cause expirs rejetés vers le haut)
  • Furonculoses
  • Grande fatigue
  • Herpès labiaux
  • Impétigo
  • Staphylococcies sur les lèvres et les joues
  • Streptocoques
  • Sans compter les allergies cutanées dues au frottement du masque et les irritations aux oreilles dues aux élastiques

Certains modèles de masques comportaient du graphène. Début juin 2021, la France a interdit trois références de masques FFP2 contenant ce matériau aux propriétés réputées virucides, dont l’inhalation pourrait entraîner des effets sur la santé, notamment détériorer les cellules pulmonaires. Cela semble avoir alimenté beaucoup de théories “conspirationnistes”. On trouve par exemple des vidéos expliquant que les vaccins anticovid contiennent des ingrédients supposément « secrets » et nocifs, dont du graphène, afin notamment de, selon eux, contrôler la volonté des gens grâce à des propriétés magnétiques. Pour le moment, les analyses n’ont pas démontré la présence de graphène dans les vaccins. 

Autre point : quid de l’efficacité du masque dans le temps ? Il s’avère que l’efficacité du masque décroit après quatre heures.

Les bactéries qui se collent sur les masques se transforment en champignons. Porter un masque peut donc rendre malade s’il n’est pas changé ou nettoyé régulièrement. En quelques semaines, vous allez faire de l’hyperventilation, tousser et avoir mal à la gorge. Les bronches pourront être infectées à cause de la respiration de la moisissure, champignons des bactéries.

En début de pandémie, alors que les masques étaient difficiles à trouver, il était proposé de s’en fabriquer un. Un plan fut proposé par le journal Le Monde. Cela présente moins d’intérêt depuis que les masques sont disponibles à la vente et il s’avère qu’une fabrication “maison” est moins efficace au niveau du filtre, les mailles du tissus étant trop espacées. Ce masque artisanal a au moins le mérite de freiner les postillons qui peuvent être émis par la bouche. 

A noter qu’une startup française, Airxôm, a inventé un masque efficace à la fois contre les virus, les bactéries mais aussi contre la pollution. Conçu pour durer 4 ans, les premiers masques seront livrés en avril 2022 au Japon, en Corée et aux Etats-Unis. Ce masque s’adresse en priorité aux professionnels. Bémol : 130 grammes et un prix de 300 euros.

le 09/03/2022, Doctossimo rapportait qu’une nouvelle étude publiée le 7 mars 2022 dans la revue Social Science Research Network (SSRN) mettait en évidence le lien entre le port du masque à l’école et le taux d’incidence du Covid-19. Résultat : le masque n’aurait aucune utilité pour limiter les transmissions à l’école. Après avoir identifié le taux d’incidence et de transmission, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que le taux d’incidence était significativement plus bas à l’école maternelle où le masque n’était pas obligatoire qu’à l’école primaire. D’après eux, la transmission du Covid-19 dépendrait plus de l’âge des enfants que du port du masque. 

Outre leur fonction de filtrage, le Pr Roberto Strongman, University of California, expliquait que “Les masques sont des symboles de soumission. Les masques sont le fétiche effrayant du pouvoir. Les masques conduisent à l’effacement de la personnalité. Les masques favorisent une culture de la peur. Les masques sont des freins à la solidarité“. Certes, l’aspect psychologique est à prendre en compte mais dans le cadre d’une pandémie, il n’est pas totalement illogique de tenter de minimiser la propagation, même avec des masques dont on sait que l’efficacité est modérée. 

Une peinture de protection

Début mai, on apprenait par l’agence Reuters que des chercheurs de l’université de Hong Kong avaient mis au point une peinture antivirale et antibactérienne capable de protéger les surfaces durant 90 jours. Appelée MAP-1, cette peinture peut être pulvérisée en spray sur n’importe quelle surface fréquemment touchée par le public, comme les boutons d’ascenseur, les barres dans les bus ou les poignées de porte. Des endroits qui favorisent la propagation des virus car il est impossible de les désinfecter à chaque fois que quelqu’un les touche.

Soutenir le système immunitaire

N’oublions pas que les virus et les microbes ne sont pas directement la cause des maladies. Pasteur en son temps était excusable car il découvrait tout juste l’existence du monde microbien. Béchamps et Claude Bernard disaient l’inverse, c’est-à-dire que leur présence était la conséquence et non la cause – “Le terrain est tout, le microbe n’est rien”. D’ailleurs on raconte qu’au moment de sa mort Pasteur avoua “je me suis trompé“.

Pour le moment, et à défaut d’un véritable traitement spécialisé contre le Sars-Cov-2, il est utile de renforcer ses défenses immunitaires en utilisant par exemple des huiles essentielles (Cajeput, Ravintsara, Saro, Laurier Noble, Eucalyptus, Thym, Tea Tree mais aussi le Pin Sylvestre), des correcteurs d’état fonctionnel (souvent appelés CEF) peuvent aussi aider, ainsi que les vitamine C et D et les Oméga-3.

L’Académie de médecine explique qu’une corrélation significative entre de faibles taux sériques de vitamine D et la mortalité par Covid-19 a été montrée [Cartney & Byrne, 2020], cependant, la vitamine D ne peut être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection due au SARS-CoV-2 ; mais en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences. 

Attention, il est préférable de prendre la vitamine D en complément du magnésium. En effet, le Professeur Razzaque, co-auteur d’une étude publiée dans le Journal of American Osteopathic Association, révèle qu’un déficit en magnésium empêche votre corps de métaboliser suffisamment la vitamine D. Ce phénomène enclencherait alors un effet domino mortel qui multiplierait jusqu’à 10 fois votre risque de maladies cardiovasculaires.

Il existe également des plantes comme l’astragale qui soutiennent le système immunitaire sans le sur-stimuler. Des études ont montré que l’astragale diminuerait l’intensité des « orages cytokiniques ». Cela reste évidemment à confirmer car, comme signalé plus haut, les études se contredisent à ce sujet.

Le Glutathion semble également avoir la côte pour ses propriétés antioxydantes. Le Reishi aiderait aussi à maintenir une bonne immunité. Bromelaïne, Croplex et Boswellia Serrata aideraient aussi à réduire les inflammations. 

Certains médecins dubitatifs sur les vaccins proposés actuellement prescrivent :

  • IVERMECTINE 3 mg : 4 comprimés en 1 fois sur 1 jour – et c’est tout. Le dosage de 12 mg est pondéral, il est valable jusqu’à 60 kg. Ainsi pour une masse corporelle entre 60 et 80 kg,  il serait recommandé de passer à 5 comprimés. Au-delà de 80kg, il faudrait 18 mg soit 6 comprimés. 
  • AZYTROMYCINE OU ZYTROMAX (macrolide à la fois antibactérien et antiviral) : 2 comprimés répartis le 1er jour – puis 1 comprimé par jour pendant 4 jours.
  • CORTISONE 20 mg (SOLUPRED ou CORTANCYL) si perte de goût et d‘odorat : 1 gélule pendant les repas durant 3 jours.
  • ASPEGIC 1000 (pour fluidifier le sang et calmer la céphalée) : 1 sachet matin midi et soir.
  • ZINC sulfate 15 mg : 1 gélule 3 fois par jour pendant 10 jours.
  • VITAMINE D (80 000) de Zima D : voir prescription sur la boite, pendant 10 jours.

Dans le but de favoriser la vaccination comme unique moyen de luter contre la pandémie de Covid-19, le ministre de la santé, Olivier Veran, a quasiment interdit l’hydroxychloroquine, l’azytromycine et l’Ivermectine en 2020 et 2021. Il tentera même en janvier 2022 d’interdire la vitamine D alors que des études ont prouvé l’efficacité de cette complémentation. Il est à croire que notre gouvernement a interdit tout ce qui pouvait aider à traiter le Covid19 pour favoriser une vaccination qui s’est révélée dans le temps aussi dangereuse qu’inefficace. Des gros intérêts financiers étaient en jeu et l’Europe s’était engagée sur des millions de doses auprès des fabricants avec des contrats qui reste totalement opaques et en partie négociés par des échanges de SMS que la présidente de la commission européenne s’est empressée d’effacer. Cette absence de transparence a alimenté les thèses complotistes. 

Durée de vie du virus

Longtemps, donc, les doutes ont perduré sur la durée de « survie » du coronavirus sur les surfaces. Une étude américaine parue dans le New England Journal Of Medicine en mars 2020 révélait qu’il restait en suspension dans l’air jusqu’à trois heures. Et jusqu’à 24 heures sur du carton, deux jours sur de l’acier inoxydable et trois sur du plastique. Depuis, plusieurs articles sont revenus sur ce risque surévalué. Notamment celui de Nature en février 2021, qui insistait : le Covid-19 s’attrapant surtout par l’air, l’OMS et les autorités sanitaires étaient donc invitées à modifier leurs messages de prévention.

Sport et santé

Enfin, le semblerait que manque d’exercice physique accroit le risque de faire une forme plus sévère du Covid-19, selon une étude portant sur près de 50.000 patients infectés entre janvier et octobre 2020 aux Etats-Unis. Les personnes qui étaient physiquement inactives pendant au moins deux ans avant la pandémie étaient plus susceptibles d’être hospitalisées, de nécessiter des soins intensifs et de décéder de la maladie due au Sars-CoV-2 que les patients qui avaient toujours respecté les recommandations en matière d’activité physique, selon l’étude parue mercredi 14 avril dans le British Journal of Sports Medicine (en anglais). Le confinement produit l’effet inverse, la plupart des gens ne font plus de sport…

Aspirine

Il semble prudent de s’assurer que l’armoire à pharmacie comporte bien un tube d’aspirine. Le 06/10/21, une nouvelle étude de l’Université George Washington montrait que l’aspirine en vente libre pourrait protéger les poumons des patients atteints de COVID-19 et minimiser le besoin de ventilation mécanique. Le SARS-Cov-2, tout comme le vaccin peuvent provoquer des caillots de sang, eux-mêmes responsables d’AVC et de crise cardiaques. L’aspirine est connue pour fluidifier le sang.

COVID19 – Origine du virus

by 15 janvier 2022

Depuis le début de cette crise sanitaire, bien peu de recherches ont été menées sur l’origine de l’épidémie. Cela permettrait pourtant de mieux comprendre le virus et de trouver une parade adaptée.

Sur ce sujet de l’origine du virus, les débats font rage. Selon une étude américaine, sortie le 18 mars 2021, le coronavirus aurait commencé à se propager environ deux mois avant que les premiers cas humains ne soient détectés à Wuhan, dans la province du Hubei. Les origines du SARS-CoV-2 remonteraient à la mi-octobre 2019; soit près de deux mois avant que les autorités chinoises n’adoptent les premières mesures pour en limiter la propagation.

Bien entendu, la pression populaire a contraint l’OMS à organiser une expédition à Wuhan mais les experts ne sont pas revenus avec de nouvelles informations pertinentes. La Chine avait bloqué l’entrée des experts quelques jours, le temps sans doute de faire disparaitre le maximum d’informations. En outre, certains experts participants à cette expédition n’étaient pas exempts de conflits d’intérêt.

Suite à cet échec cuisant, on apprenait le 07 mars 2021 que 24 scientifiques internationaux réclamaient une “vraie enquête” de l’OMS en Chine pour identifier l’émergence du virus responsable du Covid-19. Pourquoi autant d’efforts des gouvernements pour freiner ces investigations ? Peut-être sait-on déjà en haut-lieu, ce qui en est la cause ?

Alors que les chinois pensaient avoir réussi à manipuler la vérité, le directeur de l’OMS, au dernier moment, a changé son discours pour réclamer de nouvelles investigations. Un deuxième comité d’expert devait se rendre en Chine mais pour le moment, le gouvernement chinois bloque leur entrée sur le territoire.

Certains mènent leurs enquêtes. Des ouvrages paraissent déjà sur le sujet.

Là encore, il ne faut pas se contenter de l’information véhiculée par certaines chaines de TV comme LCI ou BFMTV qui ne sont que des chaines de propagande gouvernementale. Pour disposer “d’une autre information”, il faut faire l’effort d’aller chercher d’autres sources.

Il semble que le virus soit apparu pour la première fois à Wuhan en Chine. Tous les scientifiques ne sont pas encore d’accord sur la source exacte (chauve-souris, serpent, pangolin ?). On a évoqué aussi un lien avec le vison. Des articles plus récents évoquent même une présence sur le sol des USA avant même sa prolifération à Wuhan.

Son origine fait donc encore débat, même si la thèse d’une fuite d’u laboratoire P4 de Wuhan semble fédérer aujourd’hui les scientifiques les plus honnêtes.

A l’origine de la pandémie, les chercheurs influents évoquaient la chauve-souris comme origine la plus probable du virus, bien qu’aucune preuve formelle n’existait, le rôle du pangolin dans la chaîne de transmission restait à déterminer. Certains scientifiques pensent même à présent que le Pangolin n’aurait joué aucun rôle majeur dans la transmission. En septembre 2021, des chercheurs de l’institut Pasteur évoquent toujours la chauve-souris. Après avoir étudié 645 chauves-souris vivant dans des grottes du Laos. Ils y ont découvert trois coronavirus très proches de celui que nous connaissons si bien, dont l’un des plus similaires jamais analysé.

On sait cependant qu’une analyse génétique des échantillons de pangolins avait permis au début de la pandémie d’identifier six souches de coronavirus qui appartiennent toutes au même groupe phylogénétique que le SARS-CoV-2, les béta-coronavirus. Au niveau génomique, les gènes des six souches de pangolins sont organisés de la même façon que ceux du SARS-CoV-2. Ces six virus possèdent entre 85,5 % et 92,4 % de similarité de séquence avec le coronavirus humain. Le pangolin est donc une source naturelle de coronavirus mais son rôle dans l’émergence de l’épidémie de Covid-19 reste toujours incertain. Fin octobre, des chercheurs français ont comparé la séquence du génome du virus chez des pangolins infectés avec celle qui circule chez l’homme et elles ne sont identiques qu’à 89%. C’est trop peu. Une équipe de scientifiques, dépêchée par l’OMS s’est rendue à Wuhan début 2021 pour tenter d’y voir plus clair mais sont finalement rentrés bredouille. Une nouvelle expertise est en préparation, en espérant cette fois que “l’influence chinoise” ne viennent pas brouiller les résultats.

A propos de l’origine génétique, Différentes hypothèses demeurent toutes probables à ce jour car de nombreux virologues à travers le monde s’interrogent toujours très sérieusement sur la probabilité que l’apparition de ce virus puisse résulter d’une simple émergence naturelle. Comme toujours les études se contredisent. Une étude de l’institut de recherche Scripps (États-Unis) suggère que le virus serait d’origine naturelle. Les Etats s’attaquent de front : la Chine accuse les Etats-Unis et les Etats-Unis accablent la Chine.

Des rumeurs ont couru très tôt sur une “fuite” d’un laboratoire de recherche épidémiologique classé P4, justement situé près de l’épicentre du coronavirus (Zhongguo kexueyuan wuhan bingdu yanjiusuo ou Institut de virologie de Wuhan, officiellement le seul laboratoire P4 actuellement en activité en Chine continental). On peut supposer que ce n’est qu’une coïncidence mais il demeure particulièrement incroyable que dans un pays large de 9.597.000 de km² ce coronavirus (subitement très pathogène) apparaisse naturellement et exactement dans un périmètre de 100 km² à l’intérieur de la seule ville chinoise qui abrite l’unique laboratoire continental justement construit… …pour les « étudier ». Ce laboratoire de virologie est situé à 12 km du marché aux poissons. Bien entendu, tout cela a été démenti fin mai par Mme Wang, responsable du laboratoire.

Un autre organisme d’état est également suspecté, situé à 1.6 km du marché aux poissons de Wuhan, où serait apparu ce virus. Il s’agit des laboratoires du Centre de prévention et du contrôle des maladies de la ville (WHCDC), dans lesquels sont gardées des centaines de chauves-souris porteuses du virus.

Cette thèse est soutenue par deux chercheurs chinois : Botao Xiao et Lei Xiao, respectivement professeur au laboratoire de médecine et de biologie synthétique de la South China University of Technology à Guangzhou et chercheur à l’hôpital universitaire de Wuhan.

Manifestement, le gouvernement américain a partagé cette thèse également puisqu’une enquête fut lancée sur ce sujet.

Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a même annoncé publiquement le 03 mai qu’il existe des “preuves immenses” que c’est du laboratoire P4 qu’est partit le virus ».

D’ailleurs l’Union Nationale des Associations Citoyennes de Santé (UNACS), association dont le siège se situe à Lisieux (Calvados) veut obliger le ministre de la santé à s’expliquer sur l’origine de la pandémie. Le conseil d’Etat a été saisi le 5 novembre.

Il est tout de même étonnant qu’on ne se soit pas intéressé plus tôt à l’origine du virus. une étude américaine évoque la possibilité que le virus ait été présent sur le sol américain avant même son apparition en Chine…

Sur ce sujet encore, les avis divergent. Certains scientifiques sont persuadés qu’il s’agit d’une fuite d’un laboratoire P4, d’autres suggèrent que le virus existait bien avant cela. Régulièrement de nouveaux articles apparaissent dans la littérature infirmant un précédent article. On apprenait en avril 2021 que l’institut de virologie travaillait depuis plusieurs années sur des coronavirus de type SARS. La piste d’une fuite accidentelle refait donc surface.

En mai 2021, de nombreux articles de presse ressortent en cœur cette hypothèse : MSN,.. à la suite d’une affirmation de dix-huit scientifiques dans une lettre publiée dans la revue « Science », jeudi 13 mai. Le journal « Le Monde » a relayé cette information dès le lendemain car trois travaux universitaires chinois avaient été divulgués sur Twitter, révélant des omissions voire des mensonges des autorités quant aux expériences menées depuis des années à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV). La presse s’est emparé de cette information et de nombreux articles ont évoqué cela (Sputnik donnait notamment la parole au journaliste d’investigation Brice Perrier.). Etonnant, car ceux qui avaient émis cette hypothèse fin 2019 s’étaient immédiatement fait traiter de complotistes.

Pour aller dans ce sens, la presse scientifique nous apprenait le 17-04-2021 qu’une équipe de chercheurs avait découvert dans les laboratoires des universités agricoles de Wuhan et Huazhong plusieurs génomes de coronavirus encore inconnus. Un nouveau bétacoronavirus proche du HKU5 et étroitement lié au MERS-Cov a notamment été trouvé parmi un ensemble de données sur le coton séquencé par l’Université agricole de Huazhong en 2017. D’autres séquences de clones infectieux liés au HKU4 ainsi qu’un virus de l’encéphalite japonaise ont été identifiés dans du coton séquencé par l’Université en 2018.

Encore plus troublant : l’un des nouveaux bêtacoronavirus découverts chez une souris proviendrait directement du Wuhan Institute of Virology, soupçonné d’être à l’origine de l’hypothétique fuite du SARS-Cov-2. « En utilisant les séquences génétiques découvertes, nous avons pu assembler des génomes complets de deux nouveaux coronavirus, dont l’un très similaire au virus de Nipah”, alertent les chercheurs dans une étude pré-publiée sur le serveur arXiv.

Pour ceux qui penchent pour la thèse naturelle, un important travail de séquençage du génome du SARS-Co-V2 (4) avait eu lieu fin 2019 auprès de 9 des premiers patients (dont 8 qui avaient fréquenté le fameux « marché humide » de Wuhan): Les résultats relèvent 88% de concordance entre le SARS-CoV-2 et deux coronavirus de chauve-souris déjà séquencés en 2018. L’hypothèse la plus en cours actuellement n’est plus celle de l’intervention humaine dans la réalisation matérielle de ce nouveau virus mais plus possiblement un phénomène dit de « convergence évolutive ». Il est peu probable que ce virus ait été conçu artificiellement dans le but de nuire mais il en en revanche probable que ce virus se soit échappé de ce laboratoire P4. On peut supposer que l’évasion du SARS-CoV-2 de son laboratoire d’origine a pu avoir lieu après infection accidentelle d’un laborantin mais aussi possiblement d’un animal contaminé qui aurait été sciemment extrait de sa cage pour quelques menues monnaies.

Depuis plusieurs mois, le Dr Li-Meng Yan, ancienne référente de l’OMS à l’Université de Hong Kong en Chine, prétend avoir été mandatée par son gouvernement pour une investigation « secrète » sur le SARS-CoV-2 dès décembre 2019. Censurée alors qu’elle tentait de prévenir la communauté scientifique internationale, à partir de fin décembre, elle assure que Hong Kong a volontairement dissimulé la vérité au monde.

Puis, après avoir migré aux États-Unis, elle livre son histoire à Fox News et à un talk show anglais, affirmant, étude à l’appui, que le virus est issu d’un laboratoire militaire chinois et formulé sur la base d’armes biologiques connues sous le nom de ZC45 et ZXC21. Li-Meng Yan prétend que son analyse montrant que le SARS-CoV est volatil aurait été censurée par ses supérieurs, indiquant que le gouvernement chinois en avait connaissance, au moins depuis la fin du mois de décembre 2019.

Le Dr Yan et son équipe affirment que les publications assumant l’origine naturelle du virus se basent sur sa ressemblance avec le coronavirus issu de chauves-souris chinoises répertorié comme étant le RaTG13, et sont non seulement incomplètes mais également volontairement dissimulées. Conduite par les Dr Li-Meng Yan, Kang Shu, Guan Jie et Hu Shanchang, une étude intitulée « Composants inhabituels dans le génome du SARS-CoV-2 suggérant une modification issue d’un laboratoire sophistiqué plutôt qu’une évolution naturelle, et délimitation des routes synthétiques probables » a été publiée ce lundi 14 septembre.

Les chercheurs signant cette étude sont respectivement experts en virologie, biologie moléculaire, biologie structurelle et bio informatique, indépendants, et apparemment exempts de conflits d’intérêts.

La thèse d’une fuite d’un laboratoire semble également envisagée par le virologue Étienne Decroly. Il écrit dans un article du journal du CNRS, publié le 17 octobre : “certains auteurs suggèrent que ce virus pourrait avoir franchi la barrière d’espèce à la suite d’un accident de laboratoire ou être d’origine synthétique“.

Une chronique récente en reparle le 24 décembre 2020 ainsi qu’un article du premier février. Steven Quay, chercheur américain et auteur de cette étude portant sur 26 faits en quête de l’origine du nouveau coronavirus, a conclu qu’il ne faisait aucun doute raisonnable que le SRAS-CoV-2 s’était échappé d’un laboratoire avec une probabilité de 99,8% et qu’il ne s’agissait pas d’une zoonose naturelle.

Ce n’est pas une nouveauté, les laboratoires manipulent les virus depuis de nombreuses années. Malgré la multiplication des brevets de coronavirus expérimentaux, c’est en juin 1999, à Utrecht, aux Pays-Bas, qu’une terrifiante expérience allait donner le jour à un des tout premiers coronavirus chimérique. Pour ce faire, au lieu d’utiliser la méthode CRISPER (2) consistant en une découpe microscopique du génome conduisant à un « recollage » laissant des traces, les laboratoires impliqués ont utilisé la retranscription d’ARN messagers en ADN, permettant de « recréer » un ARNm plus complexe et résistant qu’un virus habituel. C’est probablement par ce biais que de nombreux spécialistes auraient pu jurer que le SARS-CoV-2 est le résultat d’une zoonose, c’est à dire d’une transmission spontanée de l’animal à l’homme.

Le Dr Fauci est d’ailleurs accusé par des membres de la commission d’enquête américaine sur le Covid-19, d’avoir mené des expériences sur les coronavirus à Wuhan, non pas pour le développement d’un vaccin ou d’anticorps monoclonaux, mais pour ce que les laboratoires appellent « Gain of function ».

Or, tandis que le Dr Fauci n’exclut pas la présence d’un virus synthétique et se prétende ouvert à une investigation complète, Peter Daszak, spécialiste des questions de guerres bactériologiques est placé à la tête, non seulement du comité d’investigation de l’OMS, mais aussi de la commission du Lancet et de Sachs, dont la mission commune est de découvrir les origines du virus. Autant dire que la commission d’enquête ne servait à rien.

David Baltimore, prix Nobel a déclaré « Quand j’ai vu le clivage de la Furin dans la séquence virale pour la première fois, avec ses codons d’arginine, j’ai dit à ma femme que c’était le pistolet fumant des origines du… virus… Ces découvertes donnent un sérieux défi à l’idée d’une origine naturelle du SARS2 ».

Devant cette accumulation de preuves, la thèse officielle d’une mutation naturelle s’amenuise et fin mai 2021, l’hypothèse de la fuite du laboratoire commence presque à faire consensus. D’après le Wall Street Journal, il semblerait que trois laborantins de Wuhan soient tombés malades dès novembre 2019. La Chine dément évidemment cette information.

Le Président américain, Joe Biden, missionne les services secrets américains pour découvrir véritablement la source de ce virus. Suite à l’échec de la première mission de l’OMS pour découvrir l’origine de ce virus, de nombreux scientifiques avaient réclamé une véritable étude, non biaisée par les chinois. Stéphane Bancel, le patron de Moderna s’interroge également sur cette origine.

Les agences de renseignement américaines fouillent dans une masse de données génétiques qui pourraient être essentielles pour découvrir les origines du coronavirus – dès qu’elles pourront le déchiffrer. Ce catalogue géant d’informations contient des plans génétiques tirés d’échantillons de virus étudiés au laboratoire de Wuhan, en Chine, qui, selon certains responsables, pourraient être à l’origine de l’épidémie de COVID-19, ont déclaré à CNN plusieurs personnes proches du dossier. Certains chercheurs, responsables du renseignement et législateurs républicains, pensent que les chercheurs du WIV pourraient avoir modifié génétiquement un virus en laboratoire, en utilisant un type de recherche controversé connu sous le nom de « gain de fonction », qui aurait pu infecter des chercheurs qui l’ont ensuite propagé dans leur communauté. L’enquête menée par les services secrets américains a finalement retenu deux possibilités : soit une source naturelle ou une fuite du laboratoire P4 de Wuhan.

Un article du plusieurs pages du journal MediaPart (une des seules sources d’information encore indépendante en France, avec France Soir ou Nexus) du 15 juillet 2021 explique que depuis que la présence du Sars-CoV-2 a été officialisée à Wuhan, Pékin n’a cessé de mentir. L’article précise que chaque mois qui passe apporte son lot de découvertes sur les tromperies du régime. La Chine rejette évidemment les critiques de l’OMS sur les origines de la pandémie. Elle est invitée très diplomatiquement par l’OMS à mieux collaborer.

Cet article rappelle aussi qu’aux prémices de la pandémie, le 19 février 2020, 27 experts en santé publique de renommée mondiale ont voulu imposer une seule explication possible, celle de la zoonose, l’émergence naturelle d’un coronavirus passé de la chauve-souris à l’homme. « Ensemble, nous condamnons fermement les théories complotistes suggérant que le Covid-19 n’est pas d’origine naturelle », ont-ils écrit dans une lettre ouverte publiée par The Lancet, un journal scientifique de référence. D’abord caricaturée comme complotiste, la thèse de la fuite de laboratoire est désormais creusée sérieusement par de nombreux experts.

L’article évoque une lettre rédigée par des experts et parue dans Le Figaro le 28 juin, signée notamment par José Halloy, Gilles Demaneuf et François Graner. Elle décrit plusieurs « scénarios d’infection accidentelle » : un chercheur infecté dans la nature, au cours d’un échantillonnage, qui aurait transporté le virus à Wuhan ; une personne infectée à l’intérieur d’un laboratoire qui conserve des coronavirus ; une personne infectée à l’extérieur d’un laboratoire, par un agent pathogène qui s’en est échappé. Ils excluent donc la création intentionnelle du Sars-CoV-2. Cette lettre ouverte met aussi en pièces le rapport de la mission conjointe entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Chine qui a enquêté durant trois semaines, début 2021, sur les origines du coronavirus. Dans leurs conclusions rendues le 31 mars, ils rappellent que les termes de la mission ont été « négociés à huis clos entre la Chine et l’OMS », que la Chine a obtenu « un droit de veto » sur les experts choisis pour conduire la mission, ou encore que « la probabilité de chaque scénario a été déterminée par un vote à main levée devant des représentants du gouvernement chinois ».

Il ajoute que des scientifiques de plus en plus nombreux rejoignent le camp des sceptiques, comme le biologiste américain Jesse Bloom. Il a pré-publié une étude le 22 juin dernier qui est une nouvelle preuve de la dissimulation chinoise. Il a retrouvé, dans une sauvegarde automatique par Google de la base de données sur les virus du Centre américain pour les informations biotechnologiques (National Center for Biotechnology Information, NCBI), des séquences d’un Sars-CoV-2 dont la phylogénie – l’arbre généalogique des virus – révèle qu’il est plus ancien que celles prélevées, au mois de décembre 2019, sur le marché aux poissons de Wuhan, d’abord présenté comme le lieu d’émergence du virus.

Les recherches de DRASTIC vont révéler que ce virus a été prélevé dans une mine désaffectée du village du district de Mojiang, dans le Yunnan, où vivent des colonies de chauves-souris. Les chercheurs ont déniché une thèse réalisée à l’université de médecine de Kunming, capitale du Yunnan, qui décrit les sévères pneumonies qui ont frappé, en 2012, des ouvriers qui ramassaient dans la mine de la fiente de chauve-souris. Trois d’entre eux sont décédés. Les radiographies des poumons de ces ouvriers ressemblent à celles des malades du Covid-19. Le médecin a identifié des anticorps chez les mineurs qui reconnaissent les virus de la famille du Sars-CoV. Il conclut donc à une maladie apparentée. Cette information capitale n’a pas été communiquée par les Chinois.

En outre, au coeur de cette collaboration sinoaméricaine sur les coronavirus se trouvent l’organisation non gouvernementale américaine EcoHealth Alliance et son président Peter Daszak. Ce zoologue d’origine britannique, installé de longue date aux États-Unis, est un spécialiste des zoonoses. Depuis le début de la pandémie, il est au coeur de la recherche sur l’origine du virus, participant notamment à l’enquête conjointe entre la Chine et l’OMS. Lorsque sont dénoncés les « conflits d’intérêts » au sein de la mission, c’est en premier lieu Peter Daszak qui est visé. EcoHealth Alliance est une ONG qui veut « prévenir les prochaines pandémies », notamment en collectant les virus dans la faune sauvage. Elle participe notamment au programme PREDICT de l’Agence d’aide au développement des États-Unis (USAID), doté de 80 millions de dollars, pour identifier à travers le monde les virus qui pourraient menacer l’humanité. EcoHealth développe des programmes en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en partenariat avec les chercheurs locaux. La collaboration est ancienne avec l’Institut de virologie de Wuhan : à la BBC, en décembre, Peter Daszak a expliqué « travailler avec le WIV depuis plus d’une décennie ». Les publications associant Peter Daszak et Shi Zhengli, la numéro 2 du WIV, sont nombreuses. En 2013, ils sont par exemple les coauteurs, aux côtés d’autres chercheurs du WIV, d’une étude dans la revue Nature qui décrit des coronavirus dont les protéines Spike sont capables de reconnaître les récepteurs ACE2 des cellules humaines.

Enfin, un dernier paragraphe extrait de l’article de MediaPart cite le physicien José Halloy, du groupe de Paris, « Anthony Fauci joue sur la définition du gain de fonction, qui est floue. Les Américains considèrent que si l’expérience ne vise pas à rendre le virus plus pathogène pour les humains, ce n’est pas du gain de fonction. Nous considérons qu’à partir du moment où on cherche à modifier l’infectiosité d’un virus vivant ou son adaptation aux cellules humaines, on prend un risque ».

La sécurité de ce type de recherches est un sujet de polémiques depuis 2011, quand le virologue hollandais Ron Fouchier a manipulé le virus de la grippe aviaire H5N1 pour le rendre plus transmissible pour des furets. « Ron Fouchier a fait ces manipulations dans un laboratoire P3, au coeur de Rotterdam,rappelle le physicien José Halloy. Cela a fait scandale. À partir de 2014, l’administration Obama a décidé d’un moratoire sur ces expériences aux États-Unis. Mais une partie du monde scientifique considère que ces expériences sont importantes, c’est le cas d’Anthony Fauci. Le moratoire a été levé en 2017 par l’administration Trump. » Les scientifiques du groupe de Paris et le collectif DRASTIC en sont convaincus : les chercheurs américains qui pratiquent le gain de fonction ont contourné le moratoire sur ces expériences dans leur pays en les menant à l’étranger, notamment à Wuhan. Peter Daszak et son ONG EcoHealth ont fait le lien avec les Chinois.

Le transfert de technologie est confirmé par une étude parue en 2015 dans Nature Medicine: elle est cosignée par la numéro deux du WIV, Shi Zhengli, et le virologue américain Ralph Baric, l’un des meilleurs spécialistes du gain de fonction. Elle consiste à créer un « virus chimérique en remplaçant la protéine Spike d’un coronavirus adapté aux souris par la protéine Spike d’un coronavirus de chauve-souris, avant de l’inoculer à des souris, explique Étienne Decroly. L’étude de Baric et de Shi constate que leur virus chimérique se réplique bien mieux que le virus originel et induit une pathogénie chez les souris ». Les poumons des souris sont atteints par le virus.

Cet excellent article de MediaPart se termine par une remarque du physicien José Halloy, « Cette communauté scientifique ne parvient pas à envisager que leurs pratiques puissent être à l’origine d’un tel cataclysme. Elle se tait dans toutes les langues. Et ceux qui osent contester le discours dominant risquent gros ». Le virologue Étienne Decroly confirme : « Le financement de nos recherches dépend de l’évaluation de nos travaux par nos pairs. Nous prenons un risque significatif pour nos financements futurs en nous mettant en marge de la doxa. »

Le 07 septembre 2021, la “bombe explose”. Fauci qui avait juré le contraire devant le Congrès américain, est confondu. 900 pages de documents laissent penser que la EcoHealth Alliance (USA) a bien financé des recherches sur le gain de fonction au laboratoire P4 de Wuhan. La chaîne mainstream Sky News (voir l’extrait ci-dessous) a dévoilé que Anthony Fauci a bien financé plus de 60 projets de l’institut de virologie de Wuhan, notamment des recherches sur les gains de fonction des coronavirus en partenariat avec l’armée chinoise.

La presse américaine se déchaine. Fauci est acculé. Un article de Newsweek intitulé “Comment Fauci a trompé l’Amérique” sort et évoque ses erreurs stratégiques. L’influence de Fauci a conduit à la fermeture des écoles au cours de la pandémie. Bien que les enfants soient infectés, leur risque de décès lié à la COVID est minuscule, inférieur à leur risque déjà faible de mourir de la grippe. L’article évoque égalemetn l’étude menée en Israël montrant que les vaccinés étaient 27 fois plus susceptibles de présenter une COVID symptomatique que les personnes non vaccinées qui s’étaient rétablies d’une infection antérieure.

D’autre part, un projet de 2018 atteste que l’Institut de virologie de Wuhan et ses collaborateurs américains prévoyaient de créer un virus semblable au Sars-CoV-2.

Petit à petit, la lumière apparait. On n’en entendra pas parler en France, sujet trop sensible pour notre gouvernement ?

https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2021/05/SkyNews.mp4https://www.youtube.com/watch?v=5iTDmcWD4VI

Le reportage “Enquête aux sources de la pandémie” est sorti fin aout 2021.

COVID19 – Les autres recherches

by 15 janvier 2022

Avec l’apparition de la pandémie de  Sars-Cov-2, de nombreuses recherches ont été entreprise dans le monde. Certaines portent sur des vaccins, d’autres, plus rares, sur des médicaments ou même des recherches fondamentales pour comprendre le mécanisme de l’infection des différents variants.

Le 24 septembre 2020, une équipe de chercheurs franco-américaine a trouvé une piste pour expliquer l’apparition des formes graves de Covid-19. Selon eux, une anomalie génétique et immunitaire est présente chez 15 % des cas les plus graves : un défaut d’activité des interférons de type I, molécules du système immunitaire. Leur découverte est publiée dans la revue Science

Mi-avril 2021, des chercheurs de l’Institut Pasteur ont découvert que chez les individus contaminés par le Covid-19, qu’ils soient asymptomatiques ou non, les anticorps parvenaient à déclencher un mécanisme permettant de détruire des cellules infectées. C’est déjà une bonne nouvelle. 

En mai 2021, une étude italienne nous confirmait que les anticorps neutralisant le Covid-19 resteraient dans le sang des personnes infectées au moins huit mois après leur contamination.

Des recherches ont rapidement suggéré que le virus pourrait se transmettre par l’air et que les félins pourraient y être sensibles. En effet, une étude chinoise de l’Institut de recherche vétérinaire de Harbin (nord-est de la Chine), dirigée par le virologue Bu Zhigao, menée sur un échantillon réduit d’animaux, conclut que les chats pourraient se transmettre le virus entre eux, mais une contamination d’un humain par son animal semble très peu probable. A noter que cette étude est relativisée par des chercheurs comme Sophie Le Poder, professeure de virologie à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort. En effet, les animaux inoculés se sont trouvés exposés au SARS-CoV-2 dans des conditions qui n’ont rien à voir avec la réalité. « La dose utilisée d’infection est élevée et inoculée directement dans la narine de l’animal, ce qui est sans doute loin de représenter la réalité des conditions naturelles, à la fois en termes de dose virale et de mode d’infection ». La recherche doit donc se poursuivre afin d’obtenir davantage de certitudes. Il semble que des cas d’infection chez des chats aient été identifiés récemment. 

Dans une étude brésilienne, des chercheurs ont remarqué que chaque augmentation d’1 degré Celsius, de 16,8 à 25,8 degrés, diminuait la transmission du SARS-CoV-2 de 4 % par degré dans les villes au climat subtropical. Au-delà, le taux de transmission se stabilise. La chaleur pourra donc, théoriquement, réduire le nombre de cas, mais elle ne pourra pas, sans nos comportements collectifs, enrayer l’épidémie. Il semble que la chaleur ne tue pas pour autant le coronavirus. 

En réalité, le lien entre la météo et le COVID-19 est compliqué. Si la météo influence l’environnement (principalement via l’hygrométrie et la température) dans lequel le coronavirus peut survivre, une étude menée par l’Université du Texas à Austin (USA) et publiée en octobre 2020 montre que ce facteur reste marginal dans la propagation du coronavirus. Autrement dit, qu’il fasse chaud ou froid, sec ou humide, la transmission du COVID-19 d’une personne à l’autre dépend surtout du comportement humain : “l’effet du temps est faible et d’autres caractéristiques telles que la mobilité ont plus d’impact que la météo“, a déclaré Dev Niyogi qui a dirigé cette recherche. Il a même ajouté “En termes d’importance relative, la météo est l’un des derniers paramètres.”.

Des observations statistiques ont montré que la nicotine, substance présente dans le tabac, protégerait des formes sévères du SARS-CoV-2. C’est en tout cas l’hypothèse, émise par plusieurs chercheurs d’institutions françaises, basée sur des chiffres déroutants : il y a environ 5 % de fumeurs parmi les patients Covid-19 contre 25 % dans toute la population française. Cette seule constatation a conduit certains esprits simples à fumer plus que de raison pour se “protéger” du virus…

Cela a néanmoins permis de lancer une recherche avec une approche originale : Une plante de tabac pour un vaccin contre le coronavirus  Le projet européen Newcotiana tente d’utiliser du tabac génétiquement modifié comme « bio-usine » pour produire des molécules pharmaceutiques qui serviraient de vaccin contre le coronavirus. 

De son côté, Madagascar teste officiellement les huiles essentielles contre le SARS-Cov-2 ou Covid-19, face aux lobbies pharmaceutiques, à Institut Malagasy de Recherche Appliquée. Rappelons que les huiles essentielles (HE), naturelles, ne peuvent être brevetées et ne représentent aucun intérêt financier pour ces lobbies. Elles sont pourtant particulièrement efficaces. Cela a été montré par de nombreux articles scientifiques écrits par des chercheurs indépendants (voir la bibliographie de ce site). Le 20/04, Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar, déclare officiellement sur son compte twitter lancer un « remède traditionnel amélioré, appelé Covid-Organics, composé d’Artemisia annua et de plantes médicinales malagasy ». Ce remède se présente sous la forme d’une tisane ou de gelules. A noter que l’Artemisia annua (armoise) est interdit en France.

On sait qu’elle possède 4 molécules actives contre le SARS-CoV-2 (la souche actuelle): la lutéoline, le kaempferol, la quercétine et l’apigénine (cela a été démontré in-vitro).

Comme des coups bas sont à prévoir, Andry Rajoelina a lancé un appel à la solidarité et à la collaboration des citoyens pour protéger les acquis des recherches. Pour assoir la crédibilité du Covid-Organics sur le plan international, Andry Rajoelina a annoncé le début des essais cliniques dans des laboratoires étrangers cette semaine. Rien n’est donc laissé au hasard et rien n’est dû au hasard, surtout pas les guérisons. Comme il fallait s’y attendre, l’OMS a dénigré cette solution naturelle : L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) annonçait, le 6 mai, un nombre anormalement élevé de cas positifs à la COVID-19 : 67, contre 4 ou 5 d’ordinaire. Etait-ce pour décrédibiliser le Covid-Organics ? En réplique, le gouvernement malgache décide alors de refaire les prélèvements et de les faire analyser à nouveau par l’IPM et le Centre d’infectiologie Charles-Mérieux (CICM). Au final, dans un communiqué publié mercredi 13 mai, André Spiegel, directeur de l’IPM, a reconnu des failles et a accepté de lancer une enquête interne. “Lors de notre enquête en interne, nous avons trouvé un échantillon très chargé viralement. On ne peut pas écarter l’hypothèse qu’on ait eu des faux positifs liés à ce cas anormalement positif, qui aurait contaminé certaines de nos manipulations […]“. La détermination de Andry Rajoelina a finit par payer et Madagascar et l’OMS sont parvenus à un accord  : en échange de la signature d’un accord de confidentialité sur la formule du Covid Organics, l’OMS apportera son soutien aux essais cliniques.

En mars 2021, Madagascar entrait dans une deuxième vague d’infections, en raison notamment de la présence du variant sud-africain. Le dernier mois, 2.483 nouveaux cas de contamination et 45 décès ont été recensés, a précisé le président, estimant que ces chiffres n’avaient « rien d’inquiétant ». En un an, le pays a enregistré plus de 22.000 cas et 340 décès.

Les chinois travaillent sur d’autres pistes à base de plantes. Les résultats semblent impressionnants : 91,5% des personnes infectées ayant reçu une décoction à base de ces plantes chinoises ont vu leurs symptômes se réduire ou disparaître.

Des chercheurs chinois disent avoir mis au point un traitement à base d’anticorps, capable d’offrir une immunité momentanée face au virus et ainsi permettre de stopper la pandémie – Source : une publication du 17-05-2020 dans la revue spécialisée Cell.

Une des failles du Covid-19 pourrait être une de ces protéine (M proteinase/3CLpro) qui jouerait un rôle majeur dans la reproduction du virus. Le 30 mars, on apprenait que les chercheurs Arun Dev Sharma et Inderjeet Kaur ont évalué par ordinateur l’action de l’eucalyptol (1,8 cinéole) sur la protéine Mpro. Il s’avère que l’eucalyptol présente de sérieuses potentialités thérapeutiques en agissant comme inhibiteur de cette protéine essentielle à la survie de la Covid-19. Il est bien sur nécessaire de poursuivre les études mais il semblerait que l’huile essentielle d’eucalyptus globulus qui contient beaucoup d’eucalyptol puisse nous aider dans la lutte contre le Covid-19. Il est peu probable que cette étude trouve beaucoup de financements.

Le 26/08/20, le laboratoire scientifique et technologique (DSTL) du ministère de la Défense Britannique annonce que l’huile essentielle d’eucalyptus citronné semble efficace contre la Covid-19.

Une information de début mai nous provenait d’Israël où des scientifiques ont révélé que le virus ne tuerait pas directement, mais par l’intermédiaire d’une bactérie intestinale qui affecterait, la fameuse Prévotella. Ce serait cette bactérie infectée par le Covid-19 qui, devenant virulente, déclencherait l’hyper réaction immunitaire qui délabre les poumons et tue les malades…

Une autre approche est également digne d’intérêt. Un article récent d’Alternative Santé rappelle que les milliards de bactéries que nous hébergeons ont une importance déterminante pour nos défenses immunitaires. La nature des interactions qu’elles ont entre elles, et qu’elles ont aussi avec les virus, ne cesse de surprendre. Les études fraîchement parues sur le coronavirus montrent déjà l’implication de bactéries bien précises, laissant entrevoir des axes thérapeutiques mais aussi de prévention.

Nous savons que ces récepteurs (c’est-à-dire les portes d’entrée du virus dans le corps, comme l’ACE2), sont des enzymes en lien avec les cellules intestinales. Les coronavirus modifient constamment leur mode de liaison durant leur évolution, et la cible potentielle dans les poumons varie elle aussi, mais pas dans l’intestin grêle où elle reste constante. Les cellules de la muqueuse intestinale (entérocytes) pourraient donc constituer un réservoir pour les coronavirus. Or ces récepteurs pourraient être plus nombreux en cas d’excès de bactéries non symbiotiques.

Les individus dont le système immunitaire réagit trop ou trop peu ont la plupart du temps un écosystème intestinal perturbé, avec une distribution anormale des familles microbiennes, une perméabilité excessive de la muqueuse et une tendance à l’inflammation systématique.

Les mutations du coronavirus remettent en cause l’efficacité de la vaccination car les anticorps n’arrivent plus à reconnaître le virus. Heureusement, notre système immunitaire comporte une deuxième ligne de défense : les lymphocytes T. Un article de Nature du 12/02/21 évoquait les cellules T contre le virus. Alors que l’efficacité de certains vaccins semble être remise en cause par l’arrivée de variants, une autre forme de protection immunitaire pourrait nous apporter un précieux secours : les lymphocytes TCD8+, aussi appelés lymphocytes « tueurs ». « Lorsque le virus pénètre dans l’organisme, les anticorps le reconnaissent et l’empêchent d’entrer dans la cellule. Les lymphocytes TCD8+ constituent une “deuxième ligne” de défense et interviennent une fois que la cellule est infectée. Ils ne reconnaissaient pas le virus lui-même mais la cellule stressée qui exprime des petits morceaux de virus à sa surface », explique Jacqueline Marvel, immunologiste au Centre international de recherche en Infectiologie (CIRI), qui dépend de l’Inserm et du CNRS.

Autre piste : Le séquençage génétique du microbiote de plusieurs malades de Wuhan (ville de Chine où a débuté l’épidémie) a révélé des phénomènes bien étranges, au point que les chercheurs se sont d’abord demandé s’ils n’avaient pas commis d’erreurs. Des bactéries du genre Prevotella semblaient renfermer de l’ADN du virus SARS-COV-2, comme si le virus avait infecté les bactéries. Peu avant, le séquençage du microbiote de six patients d’une même famille à Hong Kong, gravement infectés, montrait des quantités importantes de Prevotella dans leurs selles. Ces observations, reproduites depuis dans d’autres pays, suggèrent que le SARS-COV-2 se comporte donc comme un bactériophage, un virus infectant les bactéries.

Des études semblent montrer que le virus pourrait rester 72 heures sur du plastique, 24 heures sur le carton, et jusqu’à 6 jours sur certaines surfaces, dans certaines conditions mais on ne sait pas bien encore s’il reste contagieux.

Les probiotiques de nouvelle génération constituent des possibilités intéressantes de prophylaxie et de traitements adjuvants. 

D’ailleurs, c’est en désobéissant à la loi sanitaire mondiale de l’OMS de ne pas pratiquer d’autopsie sur les morts du Coronavirus que les médecins italiens ont découvert que ce n’est pas directement le virus mais une bactérie qui semblait causer la mort. La bactérie provoque une dissémination de caillots dans le sang entraînant des thromboses, voire la mort par embolie cardiaque ou cérébrale. les médecins italiens ont disséqué le corps du patient et ont ouvert les bras et les jambes et les autres parties du corps. Il se sont rendu compte que les veines étaient dilatées et le sang coagulé et que toutes les veines et artères étaient pleines de caillots, empêchant le sang de circuler normalement et d’apporter de l’oxygène à tous les organes, principalement au cerveau, au cœur et aux poumons. Le Ministère italien de la santé a immédiatement modifié les protocoles de traitement de la Covid-19… et a commencé à faire administrer de l’aspirine et de l’Apranax à tous les testés positifs… Résultat : les patients ont commencé à se rétablir rapidement, et le ministère de la santé a renvoyé plus de 14.000 patients chez eux en une seule journée. Il n’y a pas eu de nouvelles informations sur cette “affaire”. Etrange. 

Une étude publiée le 21 mai 2020 par des chercheurs allemands, belges, suisses et américains a montré aussi que les poumons des patients Covid-19 présentent, comme ceux des patients décédés de la grippe, de façon diffuse des caillots (thrombus) dans des artères pulmonaires d’un diamètre compris entre 1 et 2 millimètres), sans obstruction complète de ces petits vaisseaux. Chez les patients Covid-19, les chercheurs ont observé une présence nettement plus importante de microthrombus dans les capillaires alvéolaires, en l’occurrence neuf fois plus élevée que dans la grippe.

Si on en croit cette théorie, la seule bonne façon de la combattre et de guérir immédiatement cette pathologie, resterait des antibiotiques, des anti-inflammatoires et surtout des anticoagulants telle la simple ASPIRINE…

Curieusement, la presse relaie assez peu ces informations mais relaie massivement les informations concernant les vaccins. 

Le 02 mars 2021, une étude mettait en évidence que le coronavirus pouvaient infecter et tuer les cellules musculaires cœur. Cette recherche suggère que les cas précédemment rapportés de lésions cardiaques chez les patients atteints de COVID-19 ne sont pas dus à une inflammation en réponse à une infection, mais au virus lui-même interférant avec les muscles cardiaques. Une piste à suivre de près.

L’industrie du médicament, de son côté, s’évertue plutôt à discréditer les médecines naturelles car elles constituent pour elle un manque à gagner. Des personnalités comme Pierre Franchomme ont suggéré à différents gouvernements d’étudier la piste des huiles essentielles. Ces démarches sont évidemment restées lettre morte. On ne peut pas déposer un brevet sur une molécule naturelle.

Les preuves empiriques de l’utilisation des HE contre les épidémies sont abondantes. Des études plus récentes montrent précisément comment les propriétés antivirales de l’huile essentielle de tea trea et d’eucalyptus globulus sont efficaces pour désintégrer la majorité des virus. Les composés volatils des huiles essentielles s’attaquent à l’enveloppe du coronavirus SRAS, et ainsi qu’il a été montré lors d’études in vitro et in vivo détruisent celle du coronavirus de la grippe aviaire à plus de 95%.

Il est bien dommage que la piste “fréquentielle” ne fasse pas davantage l’objet de recherche car chaque molécule émet une fréquence particulière. Il est bien évident que Big Pharma n’aurait rien à gagner d’une médecine fréquentielle… Vous imaginez ? Pouvoir soigner gratuitement avec des fréquences ?

Le 22/09, des chercheurs s’inquiétaient même d’une nouvelle menace : celle d’une recombinaison du virus avec un autre coronavirus commun, ce qui donnerait un nouvel hybride et une nouvelle pandémie. C’est cependant peu probable car il faudrait qu’une même personne soit infectée par les deux coronavirus simultanément, et que ces derniers soient présents dans la même cellule, précise Étienne Simon-Loriere. 

Information étonnante, fin juin, des chercheurs de l’Université d’Édimbourg expliquaient que l’eau salée, pourrait aider en cas de Covid-19. La solution saline pourrait éventuellement stimuler les « mécanismes immunitaires innés » à l’intérieur des cellules des voies respiratoires. En effet, le corps humain fabrique lui-même, par oxydation du sel, de l’acide hypochloreux, un oxydant puissant efficace contre les virus et les bactéries. Une piste à suivre…

D’autre part, les études démontrant une protection du groupe sanguin O face au Covid-19 sont de plus en plus nombreuses. Dès le mois de mars 2020, des chercheurs chinois avançaient l’hypothèse. Le 04 février 2021, des chercheurs du Groupe IVI, un institut espagnol spécialisé dans les traitements de fertilité, ont consolidé ces conclusions. D’après les données récoltées auprès de 6.140 patients atteints du Covid-19, il a été constaté que « l’incidence de la maladie était inférieure chez les patients du groupe O et, que parmi les personnes infectées, on constatait qu’un nombre significativement supérieur avait un rhésus négatif, contrairement à ce qui avait été publié au préalable. » Face au Covid-19, mieux vaut donc être O +.

Malgré la baisse des anticorps, notre mémoire immunitaire mémorise-t-elle l’information ? Il s’agit d’un thème de recherche passionnant mais qui balbutie. 

Les chercheurs du prestigieux Salk Institute, fondé par le pionnier du vaccin Jonas Salk, développeur du premier vaccin antipoliomyélitique, démontrent dans une publication importante comment la protéine endommage les cellules, confirmant que le Covid-19 est une maladie principalement vasculaire. Les protéines de pointe virale – qui se comportent très différemment de celles codées en toute sécurité par les vaccins – jouent également un rôle clé dans la maladie elle-même. L’article, publié le 30 avril 2021 dans Circulation Research, montre également de manière concluante que le COVID-19 est une maladie vasculaire, démontrant exactement comment le virus SRAS-CoV-2 endommage et attaque le système vasculaire au niveau cellulaire.

Du coté de la détection, un test rapide lancé fin septembre par Roche, en partenariat avec la société sud-coréenne SD Biosensor, devrait donner ses résultats en 15 minutes. A suivre. 

A noter aussi que des études sont en cours pour former des chiens renifleurs. « Le virus en lui-même n’a pas d’odeur, mais lorsqu’il infecte les cellules, celles-ci libèrent des molécules différentes de celles libérées par les cellules saines. Certaines d’entre elles sont volatiles et sont spécifiques du virus », explique Philippe Choquet, enseignant-chercheur au CHU de Strasbourg et au laboratoire des sciences de l’ingénieur, de l’informatique et de l’imagerie (ICube, CNRS).

Dans une publication parue dans Science le 13 juillet 2020, des équipes de l’AP-HP, de l’Inserm, d’Université de Paris, de l’Institut Pasteur et de l’Institut Imagine décrivent un phénotype immunologique unique et inattendu chez les patients graves et critiques (5% des patients), consistant en une réponse fortement altérée des interférons (IFN) de type I, associée à une charge virale sanguine persistante et à une réponse inflammatoire excessive. Les interférons sont des protéines de la famille des cytokines produites notamment par les cellules du système immunitaire en réponse à la présence d’une infection. Ces données suggèrent que la déficience en IFN de type I dans le sang pourrait être la marque des formes graves de la Covid-19.

Enfin, une étude parue dans The Cell début septembre met en lumière une nouvelle approche pour limiter l’infection des cellules par le SRAS-CoV-2. Elle est basée sur des petits anticorps modifiés. Les scientifiques ont utilisé quatre protocoles différents pour étudier les capacités neutralisantes de ab8 in vitro, avec des protéines S entières. Ab8 a donc montré des capacités neutralisantes contre le coronavirus intéressantes dans cette étude. A suivre. 

Clofoctol

Le 13 octobre, un article de presse redonnait un peu d’espoir : un médicament, le Clofoctol, pourrait avoir été repéré à l’Institut Pasteur de Lille. De nouveaux articles de recherche sont attendus pour évoquer son efficacité. 

Avifavir

La Russie a enregistré un médicament anti-Covid sous le nom de “AVIFAVIR”, créé sur la base de l’antiviral Favipiravir. Il a été largement utilisé depuis, dans des hôpitaux russes, ainsi qu’en Biélorussie, au Kazakhstan, en Bolivie et dans 15 autres pays.

Ivermectine

Tout comme l’hydroxychloroquine, l’Ivermectine a été l’objet de nombreuses controverses. Dans le Journal International des agents antimicrobiens, Martin Hellwig et coll de Plymouth (USA), après une revue de la littérature, constatent que les pays où la chimio-prophylaxie par Ivermectine est administrée en masse, ont une incidence significative sur les contaminations par Covid-19. Un article de France Soir en parlait le 23/12/2020. On peut trouver de l’Ivermectine sur ordonnance en pharmacie sous le nom de STROMECTOL, bien que le ministre de la santé, Olivier Véran ait interdit sa prescription, tout comme l’Azithromycine.

Aux Etats-Unis, le trio suivant est utilisé et semble avoir de bons résultats : IVERMECTINE + DOXYCYCLINE + ZINC. Le 26 janvier 2021, l’INSERM se montrait plus prudent sur l’usage de ce produit. Le 15 janvier 2022, une grande étude sur l’Ivermectine sortait “Ivermectin Prophylaxis Used for COVID-19: A Citywide, Prospective, Observational Study of 223,128 Subjects Using Propensity Score Matching.”. Citons simplement la conclusion : “Dans cette vaste étude PSM, l’utilisation régulière de l’ivermectine comme agent prophylactique a été associée à une réduction significative des taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité par COVID-19“.

Depuis, une quarantaine de travaux ont été publiés dans le monde, dont une vingtaine randomisés. Dans leur grande majorité, ils concluent à son efficacité, en prophylaxie (préventif) et en thérapeutique. Il semble que l’Ivermectine ait démontré son efficacité contre le virus dans plusieurs pays mais demeure snobée par les autorités sanitaires occidentales et notamment françaises.

En France, le plus vigoureux avocat de son utilisation est le docteur Gérard Maudrux (lire son interview ci-dessous). Ce chirurgien urologue en retraite est surtout connu pour avoir présidé pendant 18 ans la Caisse autonome de retraite des médecins de France. Il n’est ni infectiologue ni épidémiologiste. Mais son blog, « L’œil d’un anti conformiste », a le mérite de compiler tout ce qui se publie au sujet de l’ivermectine. Une vidéo de France Soir évoque aussi “le scandale” dans le processus d’évaluation de l’Ivermectine. 

Vitamine D

En parallèle un article de recherche nous invite à faire le plein de Vitamine D. Un article du Journal International de Médecine confirme notamment que la “vitamine D pré-activée” ou calcifédiol possède une grande efficacité chez les patients hospitalisés pour Covid. Cela a d’ailleurs été confirmé par JM Sabatier dans une vidéo du Conseil Scientifique Indépendant (CSI). On trouve parfois des cocktails de vitamines D3-K2 en complément alimentaire qui peuvent aider à booster son immunité.  

On apprenait par voie de presse en janvier 2022 que la vitamine D pourrait allonger la liste des interdictions demandées par Olivier Véran (Hydroxychloroquine, Azithromycine, Ivermectine…). Le gouvernement ayant décidé de casser tout traitement qui pourrait entrer en concurrence avec la vaccination. 

Je vous recommande également la lecture d’un article de Marion Kaplan qui évoque les propos du professeur Vincent Castronovo (Président du comité scientifique d’un laboratoire biologique en Belgique). Selon lui, il est indispensable que notre système immunitaire soit fourni en nutriments apportés par notre alimentation et nécessaires à son bon fonctionnement. Pour combattre l’ennemi, il faut armer donc son corps et protéger ses barrières : la peau, les muqueuses respiratoires, les alvéoles pulmonaires et l’intestin. La barrière intestinale est en effet le lieu de tous les dangers. Toute maladie commence dans les intestins. L’article évoque donc tous les nutriments nécessaires pour fortifier son système immunitaire. Le professeur propose un bilan via un kit de prélèvement “BIP armure immunitaire 2.0“.

Pour continuer sur cet organe, une étude de l’Institut Pasteur, à laquelle a participé le CEA-Jacob, montre que la composition et l’activité du microbiote intestinal sont durablement modifiées chez des modèles animaux primates de la Covid-19. Les chercheurs ont ainsi montré que le SARS-CoV-2 induit une dysbiose intestinale qui se manifeste par une modification significative de la composition du microbiote et de son activité fonctionnelle. Notamment, la modification de l’abondance relative de certaines espèces bactériennes a pu être corrélée à la présence du virus SARS-CoV-2 dans les voies respiratoires supérieures. Cette dysbiose se prolonge dans le temps bien après l’élimination du virus dans le système respiratoire. Elle pourrait avoir des conséquences sur la phase aigüe de la Covid-19 et participerait aux effets à long terme de cette infection.

Une startup française en biotech, SpikImm SAS, vient de signer un contrat de licence exclusive avec l’Institut Pasteur. L’objectif de ce partenariat est de développer un traitement à base d’anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2. A suivre. 

Autre piste, on apprenait en avril 2021, qu’un champignon serait efficace contre le Covid-19. Au laboratoire IRSEA à Apt, dans le Vaucluse, le Professeur Patrick Pageat et ses équipes ont trouvé deux molécules particulièrement prometteuses dans le traitement de la maladie. C’est vers des molécules de champignon que se sont tournés les chercheurs. Ces molécules sont reproductibles de manière synthétique et pas encore utilisées dans la pharmacopée existante.

Ce n’est pas le même champignon qui sévit en Inde actuellement. Cette infection rare “le Champignon noir” qui émerge dans des hôpitaux indiens peut provoquer la perte de la vision et même la mort dans 50% des cas. Elle touche d’anciens malades du Covid-19, des diabétiques ou des immunodéprimés, et est souvent associée au traitement par les stéroïdes.

Un article de recherche “Reverse-transcribed SARS-CoV-2 RNA can integrate into the genome of cultured human cells and can be expressed in patient-derived tissues” fait couler beaucoup d’encre fin mai 2021 (article mis à jour le 03/08/21). Il a été écrit par des gens sérieux (Liguo Zhang, Alexsia Richards, M. Inmaculada Barrasa, Stephen H. Hughes, Richard A. Young, et Rudolf Jaenisch et publié dans le National Academy of Sciences. À l’aide de trois approches de séquençage indépendantes, Jaenisch et son équipe ont montré la présence de transcriptions chimériques humaines-virales dans des cellules HEK293T humaines infectées en culture et dans des tissus dérivés de patients pour démontrer que des copies d’ADN de fragments de séquences d’ARN génomique du SRAS-CoV-2 peuvent s’intégrer dans le génome humain et peut être transcrit en ARN. L’interprétation des tests de diagnostic par PCR pour le SRAS-CoV-2, cependant, acquiert une couche de complexité à la lumière de ces résultats. « La conclusion claire est que si vous êtes positif à la PCR, cela ne signifie pas que vous excrétez le virus et que vous êtes contagieux. Il faut vraiment détecter les virus infectieux pour faire cette déclaration », a déclaré Jaenisch. Cette découverte impliquait de graves conséquences pour la pandémie, suggérant qu’une personne infectée ne se débarrasserait jamais du virus, un peu comme le VIH…

Très vite, à la lecture de cet article, une question légitime nous vient à l’esprit : “Les nouveaux vaccins à ARNm peuvent-ils ou non s’intégrer dans l’ADN humain avec des conséquences potentiellement délétères ?“. Pour l’instant, le doute subsiste mais « Il n’y a absolument aucune raison de croire que l’un des ARNm du vaccin fait la même chose. L’ARNm de la protéine de pointe virale est un petit morceau. Les vaccins n’induisent pas de RT élément LINE », a déclaré Richard Young, PhD, professeur de biologie, Whitehead Institute, MIT. Le professeur ajoute « Les vaccins protègent contre la possibilité de maladies débilitantes à long terme ou de décès. ». « Il n’y a aucune preuve présentée que les événements extrêmement rares proposés dans cet article seraient nocifs pour la santé humaine ou pourraient entraîner la production de virus SRAS-CoV-2 vivants», a déclaré Foxman.

Constatant la situation paradoxale dans certains pays “plus on vaccine, plus il y a des cas et de décès”, certains chercheurs évoque la possibilité de l’ADE « Antibody Dependent Enhancement » (of infectivity), soit en français : « Augmentation (de l’infection) Dépendante des Anticorps ». Un article publié dans le journal « Cell » en juin 2021 évoque les mécanismes moléculaires expliquant ces recrudescences d’infections par le variant Delta [Liu & al, 2021]. Ce phénomène se produit, lorsque nos anticorps spécifiques de Spike ne sont pas assez efficaces pour neutraliser le virus, soit parce qu’ils ne sont pas assez nombreux, soit parce qu’ils n’ont pas une assez grande affinité pour le virus. Ici, les auteurs montrent que ces anticorps sont dirigés sur des domaines bien précis présents sur la partie dite « N Terminale » de Spike (NTD). Le variant Delta échappant de manière notable aux vaccins actuels, ce phénomène risque de se produire fréquemment, et pourrait être à l’origine des augmentations de cas observés. De plus, la vaccination de masse pendant une épidémie est un facteur supplémentaire d’apparition de l’ADE. Un article de vulgarisation de ce phénomène est paru dans REINFOCOVID le 03 septembre 2021. 

Pour terminer le chapitre sur les recherches en cours, on peut évoquer le concept de la “thérapie du 8e jour“. Ce concept fut développé par le Dr Shankara Chetty en Afrique du Sud, qui a traité quelque 4 000 patients COVID-19 et a étudié en même temps la pathogenèse de la maladie et affiné ses traitements. 

L’hypothèse japonaise : une bactérie intestinale

Depuis juillet 2020, on observe 2.000 à 2.700 morts du covid par million d’habitants en Europe et en Amérique, contre quelques centaines en Asie du sud-Est (sans parler de la Chine pour laquelle on a du mal à obtenir de “vrais” chiffres).

Sandeep Chakraborty et Bio Moon ont émis les premiers l’hypothèse de la bactérie Prevotella comme facteur discriminant des formes de Covid-19. On retrouve cette hypothèse sur le blog “recherche indépendante” dans un article de Samuel Alexander. Le 14/01/22, un article du Japan Times évoque cette possibilité d’action des bactéries. Selon l’étude évoquée, dans les pays où la mortalité due au COVID-19 est faible, comme la Corée, le Japon et la Finlande, le taux de collinsella parmi les bactéries intestinales est souvent élevé, représentant 34 à 61 %. En revanche, dans les pays où le taux de mortalité dû au COVID-19 est élevé, comme la Belgique, le Royaume-Uni, l’Italie et les États-Unis, le taux de collinsella dans les bactéries intestinales n’est que de 4 à 18 %. Hirayama a déclaré que la collinsella transforme les acides biliaires de l’intestin en acide ursodésoxycholique, connu pour supprimer la liaison du coronavirus à son récepteur et inhiber la réponse immunitaire potentiellement mortelle appelée tempête de cytokines. “La plupart des Japonais et des personnes originaires d’autres pays asiatiques ont des niveaux élevés de collinsella et de bifidobactéries“, a déclaré Hirayama. La présence de ces bactéries et leur nombre, seraient liés avant tout à la nourriture ingérée, pas à la race, ni au sexe.

COVID19 – Effets secondaires des vaccins

by 15 janvier 2022

La perfection n’étant pas de ce monde, les vaccins présentent des effets secondaires plus ou moins graves. C’est vrai pour tout vaccin et notamment pour ceux conçus pour le Covid-19.

Déjà, avant la vaccination de masse, des médecins américains avaient exhorté les responsables de la santé publique d’avertir la population sur les “effets secondaires difficiles” du vaccin contre le coronavirus.

Dans un article intitulé “SARS-CoV-2 Spike Protein and Lung Vascular Cells” publié le 31/12/20, les auteurs écrivent que la protéine de pointe du SARS-Cov-2 a la capacité de déclencher des “événements biologiques cellulaires” qui peuvent conduire au développement d’un remodelage vasculaire pulmonaire qui peut conduire à la mort. Cette protéine est présente dans le virus et dans le vaccin. les auteurs concluent “Etant donné que cette protéine sera administrée sous forme de vaccins à des millions ou des milliards de personnes, il est essentiel de comprendre les effets extracellulaires et intracellulaires de la protéine de pointe sur les cellules humaines qui peuvent voir des conséquences néfastes à long terme sur la santé” . 

Alors que de nombreux effets secondaires concernant les cycles féminins apparaissaient, fin janvier 2021, l’ANSM rendait son premier rapport sur les évènements indésirables liés à la vaccination. Des fausses-couches étaient également rapportées mais minimisées. De nouvelles enquêtes démarraient à l’été 2021, notamment pour des problèmes liés aux reins et des cycles féminins qui pourraient être perturbés. Le NIH a d’ailleurs lancé une enquête pour étudier la modification des cycles menstruels chez les femmes vaccinées. Plus inquiétant encore, en date du 9 septembre 2021, 521 cas d’avortements spontanés ont été signalés à la MHRA via le programme UK Yellow Card en tant qu’effets indésirables suspectés des Vaccins (Pfizer, AstraZeneca, Moderna). 

Début août 2021, une étude espagnole de l’Université de Grenade révèlait que 51,2% des femmes ont constaté des effets secondaires des vaccins Covid sur leur cycle menstruel, notamment des règles très abondantes et des saignements en dehors des règles. À la suite de l’appel lancé par Le Télégramme, 39 femmes du pays de Vannes ont décrit leurs troubles menstruels survenus après leurs injections de vaccin contre la Covid. Des perturbations pénibles, voire invalidantes pour certaines, qui restent souvent sans traitement et toujours sans explication – les autorités médicales attribuant cela à du stress ou de la fatigue. 

Alors que les premiers lanceurs d’alerte sur ce sujet étaient taxés de conspirationnisme, peu à peu, les signalement se multipliant, même les journaux traditionnels commençaient à douter. Le Figaro, par exemple, tenait des propos très nuancés au 01-10-21. Olivier Veran s’est voulu rassurant en expliquant que ces troubles étaient transitoires. On passe donc d’un discours “mais non, vous dites n’importe quoi !” à “Oui, mais ca ne va pas durer !”…

Au 06-10-21, en cherchant sur “Covid-19 vaccine”, la base de données VigiAccess référence par exemple : 

  • Troubles sanguins et lymphatiques (88967)
  • Troubles cardiaques (108468)
  • Troubles du système nerveux (952822)
  • Conditions de grossesse, puerpéralité et périnatale (4921)
  • Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux (233274)

Chez les enfants, les vaccins ARNm tuent 50 fois plus que le virus lui-même.

Dr. Michael Yeadon

Au 24/03/22, l’ANSM reportait 152.308 cas déclarés en France dont 25% de cas graves. Malgré cela, les autorités proposaient la 4e dose (ou le “2e rappel”) pour les plus de 60 ans. 

Les décès fœtaux auraient augmenté de près de 2000 % depuis le début du déploiement du vaccin COVID (cette source reste à confirmer). Début décembre 2021, on comptait déjà un 10e cas de Cretzfeld Jacob après une vaccination ARN. C’est étonnant car, il y a quelques années, l’INSERM, le CEA, l’INRA ou le CNRS avaient voté un moratoire sur la poursuite des travaux sur le PRION suite à un décès. Aujourd’hui, ces mêmes organismes de recherche restent mués à propos d’un moratoire sur l’ARNm. Les grands labos ajouteront d’autres effets secondaires possibles sur leurs notices pour éviter les actions en justice. Autrement dit, c’est le malade qui décide de son propre chef de s’injecter un produit potentiellement nocif et à lui d’en assumer les conséquences.  Par exemple, la vaccin d’ASTRAZENECA, appelé Vaxzevria par l’Agence de réglementation des médicaments et des soins de santé (MHRA), a été associé, à partir du 26/01/22 à des cas de myélite transverse – (inflammation de la moelle épinière). La MHRA a bien entendu assuré que les cas sont « extrêmement rares », mais la réaction peut entraîner une faiblesse musculaire, des maux de dos localisés ou irradiants, des problèmes de vessie… De plus, la myélite transverse peut entraîner des symptômes intestinaux et des modifications des sensations. 

On constate sur ce graphe un lien fort entre la vaccination et l’augmentation des myocardites.

https://www.youtube.com/watch?v=On5RYFbcxWY&t=36s

Concernant les effets secondaires provoqués par le vaccin Moderna, les plus courants sont la fatigue, la fièvre, des maux de tête, la douleur à l’injection ou encore des douleurs musculaires et articulaires, d’après l’Agence européenne du médicament (AEM).

De son coté, l’administration du sérum Pfizer/BioNTech entraînerait surtout des syndromes pseudo-grippaux (fièvre, fatigue, maux de tête), expliquait-on sur le site de l’ANSM. La liste des effets secondaires a largement augmenté dans le temps.

D’après plusieurs radiologues américains, ces vaccins provoqueraient d’autres symptômes. Chez certaines patientes, ils ont constaté une augmentation des gonflements des ganglions lymphatiques situés sous les aisselles, visibles sur les mammographies, relève le journal Ouest France.

Selon des informations du 05/03/21 communiquées par l’ANSM, il semblerait que 24% des effets secondaires post-vaccinaux soient graves. Une vidéo mise en ligne sur YouTube par le Dr Denis Agret fut rapidement censurée. On en trouve encore trace sur une page de Nexus. A noter également que les effets secondaires indésirables des vaccins sont analysés par les centres nationaux de pharmacovigilance à partir de déclarations volontaires. De ce fait, il y a très certainement une énorme sous-déclaration comme dans tous les effets indésirables des médicaments et des vaccins… Une étude américain a estimé que seuls 1 à 10% des effets secondaires étaient reportés dans les bases de données de pharmacovigilance, les médecins n’ayant pas le temps de les reporter ou estimant que le lien de cause à effet n’est pas établit.

Au 19 février 2021, on était déjà proche des 10.000 effets indésirables graves et non graves », selon le Dr Agret. Au 24/10/21, il est estimé qu’il y a un effet grave pour 1992 personnes et de nombreux effets secondaires mineurs. 

Le 12 mars 2021, la presse nous apprenait que des allergies sévères au Vaccin AstraZeneca venaient d’être ajoutées par l’Agence européenne des médicaments.

Ce vaccin Astra-Zeneca a été suspendu en Europe du Nord et à partir du 16 mars 2021 en France et en Allemagne car suspecté d’avoir un lien avec des thromboses. Les résultats de deux études menées par des chercheurs allemands et norvégiens livrent une possible explication de la formation de thromboses par le produit en question : il semblerait que ce vaccin crée un anticorps particulier, responsable de cet effet secondaire indésirable.

Que faire de toutes ces doses achetées et non utilisées (voire périmées) ? On les propose “généreusement” à l’Afrique. Rappelons que l’Afrique a une population plus jeune statistiquement que l’Europe. L’Europe avait rapidement interdit ce vaccin pour les personnes de moins de 50 ans mais il n’y a manifestement aucun problème pour envoyer ces produits sur un autre continent.

La députée européenne Michele Rivasi a expliqué dans une session du CSI (Conseil Scientifique Indépendant) le 23/09/21 que beaucoup de pays africains et d’Amérique latine refusaient les vaccins Pfizer car le laboratoire demande à ces pays d’hypothéquer une partie de leurs richesses nationales pour faire face à d’éventuels procès suite à d’éventuels effets secondaires..

Le 18 mars 2021, un étudiant en médecine de 24 ans est décédé d’une thrombose, suite à l’injection du vaccin d’Astra-Zeneca. D’autres cas furent relatés régulièrement dans la presse. 

Janvier 2022, l’EMA reconnaît un lien causal entre les injections d’AstraZeneca et 38 cas d’inflammation de la colonne vertébrale (myélite transverse). Un article de septembre 2020, évoquait déjà les premiers cas. Des scléroses en plaque sont également évoquées, bien que niées par les médecins provax qui ne voient pas de corrélation. 

Certains témoignages évoquent l’apparition d’une boule de la taille d’une clémentine suite à une injection de la seconde dose chez une femme. Une mammographie confirmera. Chez une adolescente, apparition d’un kyste derrière l’oreille après la seconde dose. Ces cas restent à documenter. 

Le 26/03/21, l’Agence de Sécurité du Médicament annonçait qu’il existait un risque “très rare” de thrombose après une injection avec le vaccin d’Astra-Zeneca mais que le bénéfice/risque demeurait toujours positif. L’image médiatique d’Astra-Zeneca fut donc dégradée. En parallèle, “heureusement”, l’Etat lan_ait en mars 2021 une campagne de publicité en faveur de la vaccination pour que les français ne se posent pas la question de l’intérêt de la vaccination et des risques pour leur santé. La vaccin changera aussi de nom… Cela n’aura pas suffit à rassurer les Français puisque l’Etat ne savait plus quoi faire de ses stocks d’AstraZeneca. Ils seront envoyés en Afrique. Manifestement la France considère l’Afrique comme la poubelle du monde. Sans commentaire. 

Selon le “Financial Times”, des chercheurs allemands auraient réussi à trouver, fin mai 2021, une explication au phénomène de thrombose qui a conduit nombre de pays à prendre leurs distances avec les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson. Mieux, ils auraient la solution pour l’enrayer. Pour certains scientifiques cependant, la théorie de l’équipe de chercheurs allemand n’était qu’une hypothèse parmi tant d’autres.

En date du 21/09/21, les rapports détaillés de pharmacovigilance des vaccins ARNm ont été publiés par l’ANSM. Voici à date les principaux chiffres par rapport à la période précédente :

  • 90 236 évènements indésirables déclarés
  • 22 559 effets graves déclarés
  • 6 284 hospitalisations déclarées
  • 1 205 décès déclarés
  • 86 944 887 doses
  • 1 effet indésirable potentiel déclaré toutes les 1 025 doses
  • 1 effet grave potentiel déclaré toutes les 4 100 doses
  • 1 hospitalisation potentielle déclarée toutes les 13 836 doses
  • 1 décès potentiel déclaré toutes les 72 153 doses

Pour le vaccin Moderna du 02/07/21 au 09/09/21, il y avait eu une augmentation de 84,36% des doses, 86,87% des évènements indésirables, 88,95% des effets indésirables graves, 99,36% des hospitalisations et 75% des décès.

Pour le vaccin Pfizer du 02/07/21 au 26/08/21, il y avait eu une augmentation de 61,33% des doses, 49,15% des effets indésirables, 49,3% des effets graves, 59,07% des hospitalisations et 18,92% des décès.

Rappelons que chaque déclaration est validée avant d’apparaître dans les données. L’imputabilité n’est pas étudiée lors de cette 1ère étape. Le processus d’imputabilité est long et complexe. Le nombre d’effets indésirables déclarés est inférieur à leur nombre réel. Seuls 5 à 10% des effets secondaires sont remontés à la pharmacovigilance. 

Aux vus des constats d’efficacité faible des vaccins actuels et de l’augmentation inquiétante des effets secondaires (on peut intégrer la mort dans les effets secondaires), une partie des occidentaux boudent la vaccination. Si la tendance se maintient, d’ici la fin de 2022, plus de 2 milliards de doses des différents vaccins contre la COVID pourraient avoir été jetées aux poubelles dans la dizaine des pays les plus riches.

Curieusement, la presse a beaucoup relaté les effets secondaires d’Astra-Zeneca et de J&J mais assez peu ceux des autres labos.

Concernant PFIZER, la pharmacovigilance opérée par l’ANSM, rapportait déjà qu’au 1er avril 2021, 13.485 cas d’effets indésirables graves ou non graves avaient été signalés. C’est effectivement beaucoup plus que pour Astra-Zeneca, pour lequel on avait enregistré 9367 cas. Mais attention : ces données sont à comparer au nombre de doses, la France vaccinant largement à cette époque avec le produit du laboratoire BioNTech. Cette donnée prise en compte – plus de 8 millions d’injections pour Pfizer contre 2,4 millions pour Astra-Zeneca – le constat s’inverse. On note 0,16% d’effets signalés par les personnes inoculées avec le produit du laboratoire germano-américain contre 0,38% pour son concurrent.

L’EMA a recommandé une mise à jour de la liste des effets secondaires du vaccin après l’identification de liens probables avec des cas d’allergies au Royaume-Uni.

Le 13/03/21, on apprenait que la Norvège s’inquiétait déjà d’hémorragies cutanées chez des jeunes ayant reçu une dose du vaccin AstraZeneca. Cette suspicion s’ajoute au problème distinct lié à des troubles de la coagulation, qui a incité le Danemark, suivi d’autres pays européens, à suspendre l’utilisation du vaccin développé par le laboratoire britannique AstraZeneca. Les informations sur le vaccin AstraZeneca/Oxford indiquent déjà que les personnes recevant l’injection devraient être maintenues sous « étroite surveillance pendant au moins 15 minutes » après son administration, en cas de réactions allergiques. Ces doutes se sont propagés en France et les médecins et pharmaciens sont de plus en plus confrontés au scepticisme des patients. Nos dirigeants se veulent rassurants : “Il n’y a pas lieu de suspendre les injections du vaccin d’AstraZeneca en France“, a martelé Olivier Véran jeudi 11 mars 2021. “Le bénéfice apporté par la vaccination est jugé supérieur au risque à ce stade“. Certains Etats font cependant un choix opposé. Hong Kong, par exemple, a suspendu sa commande de vaccins AstraZeneca. Le vaccin fut interdit quelques temps plus tard. A mesure que le temps passe, on peut lire des articles de journaux rapportant des cas sur des personnes célèbres : acteurs, sportifs. A titre d’exemple, le DailyMail UK a rapporté le 24/10/21 que Mlle Stewart, actrice australienne de 40 ans, était très mal en point suite à une injection d’AstraZeneca le 24 mai 2021 (AVC et TTS). Après trois mois de coma, elle réapprend progressivement à parler et à marcher.

Quelques jours après la France relançait sa campagne de vaccination avec ce vaccin pour les plus de 55 ans. Pourtant les doutes subsistent, la presse nous apprend le 23 mars 2021 qu’une enquête judiciaire a été ouverte pour rechercher les causes de la mort après le décès d’un étudiant en médecine de 24 ans à Nantes (Loire-Atlantique), vacciné avec l’AstraZeneca. En Bretagne, un homme de 42 ans est décédé d’une thrombose. Ce ne fut que le début d’une longue liste de personnes décédées de part le monde, suite aux vaccins. Cette liste est, en outre, probablement minimisée. Ne sachant quoi faire de ses stocks d’AstraZeneca, la France relance une communication pour vanter les mérites de ce formidable vaccin. Jean Castex a même tenté de faire appel à la star Sheila pour sa promotion, laquelle a purement et simplement refusé. Malgré le changement de nom du vaccin pour “Vaxevria”, les Français semblent très méfiants.

Un responsable de l’EMA avait évoqué l’existence d’un « lien » entre le vaccin AstraZeneca et les cas de thrombose observés après son administration, dans une interview au quotidien italien Il Messaggero publiée début avril. Les autorités françaises restent pour le moment sur une position dogmatique en présentant le bénéfice/risque comme largement positif.

Le vaccin Janssen, filiale de Johnson & Johnson, bien qu’arrivé sur le marché beaucoup plus tard, fait aussi l’objet de doutes après la mort d’une femme ayant reçu une dose de ce produit en Belgique. Le 06 aout 2021, deux nouveaux effets secondaires vont être ajoutés sur la notice du vaccin de Johnson & Johnson. En effet, selon l’Agence européenne des médicaments (EMA), ces effets indésirables pourraient être liés à l’injection. Quelques semaines après sa sorite, près de 1.200 personnes auraient signalés des vertiges et une centaine des acouphènes ou bourdonnements dans les oreilles, après avoir reçu ce vaccin contre le Covid-19.

Bien entendu, personne n’est à l’abri d’une erreur, comme cette étudiante italienne qui a recu l’équivalent de plus de 4 doses de PFIZER le 9 mai 2021. Elle souffrirait de lourds effets secondaires.

Le 30/09/21, on apprenait aussi que 250 personnes dans la Loire avaient recu des doses de Pfizer périmées. L’ANSM pense qu’il n’y a pas de risque identifié pour leur santé, mais ne peut cependant garantir de “l’efficacité” contre le Covid-19.

Quant à l’efficacité, pour le Professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée Infection, constate aussi que certaines personnes ont été infectées… après avoir été vaccinées. On interdit toujours des personnes vaccinées (avec les X doses) de se rencontrer sans masque et les personnes vaccinées demeurent confinées… Mais, à quoi servent ces vaccins ? L’Etat aurait-il conscience qu’ils sont à ce point inefficaces ? A la grande surprise des antivax, Le Pr Raout a annoncé dans un tweet du 09 juillet 2021 être “favorable à la vaccination systématique des personnels soignants”. Onde de choc chez les antivax qui parlent de trahison. Ses vidéos suivantes montrent que les vaccins actuellement sur le marché en Europe semblent peu efficaces. 

A noter qu’une mesure de l’efficacité des vaccins sera bientôt possible grâce à une évolution des tests sérologiques. Ces tests sérologiques Covid-19 servaient jusqu’ici à vérifier si on avait été infecté par le virus. Une nouvelle génération de tests promet à présent de mesurer la quantité d’anticorps spécifiques, et donc l’efficacité potentielle de la vaccination chez un individu. Cela n’empêchera pas les effets secondaires mais permettra cependant de mesurer avec un peu plus d’objectivité l’efficacité dans le temps des produits qu’on nous injecte plus ou moins de façon imposée.

Attention également à l’interaction avec d’autres traitements. Par ex, des études montrent que certains traitements qui permettent de lutter contre la sclérose en plaques annulent les effets des vaccins contre le Covid-19. Certains de ces traitements augmentent même les chances de développer une forme grave de la maladie.

Curieusement, alors qu’on parle de nombreux cas de thrombose, plusieurs cas d’hémophilie après injection du vaccin Pfizer sous surveillance en France. Ces cas rares sont survenus dans un délai de quelques jours à un mois, chez des personnes âgées de plus de 75 ans.

En juillet 2021, le sociologue Laurent Mucchielli sort un article inquiétant sur les effets des vaccins, co-écrit par Hélène BANOUN (pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM), Emmanuelle DARLES (maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université), Vincent PAVAN (maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université) et Amine UMLIL (pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de pharmacovigilance du Centre hospitalier de Cholet). Ils mettent l’analyse de la vaccination à l’épreuve des faits.

Les statistiques montraient que les vaccins pour le SARS-COV2 étaient responsables “d’une mortalité inédite dans l’histoire de la médecine moderne”. Il concluait qu’il y avait urgence à suspendre la vaccination de masse pour évaluer la balance bénéfice/risque au cas par cas”.  Immédiatement, le site Mediapart et le CNRS ont pris leur distance avec le sociologue.

De son coté, Eric Caumes, chef du service infectiologie de la Pitié-Salêtrière, avait déjà exprimé ses craintes sur les vaccins à ARN messager Pfizer et Moderna le 8 décembre 2020. Il avait pu avoir accès au rapport de l’agence américaine du médicament sur le vaccin Pfizer, et cela venait confirmer ses doutes. “En lisant les 53 pages, quelque chose m’a frappé. Je n’ai jamais vu une fréquence aussi élevée d’effets indésirables pour un vaccin“, déclarait-il. N’allant pas dans le sens de la pensée dominante, il craignait d’être taxé de conspirationniste, alors qu’il est un de ceux qui défendent le plus les vaccins.

La biostasticienne Christine Cotton, forte de 23 ans d’expérience, a réalisé une analyse complète des données de pharmacovigilance américaine, seule base de données disponible en téléchargement. Précisons que Christine Cotton est indépendante et sans lien avec l’industrie pharmaceutique. Son message fort peut se résumer ainsi : 28% des décès enregistrés ont lieu dans les trois jours suivant l’injection, 40% dans les sept jours et 67% dans les 21 jours.

Ces lanceurs d’alertes sont évidemment critiqués immédiatement après leurs déclarations mais le temps leur donnera raison. Des articles ont commencé à rapporter les effets secondaires, les cas graves et même la mortalité à partir de l’été 2021. A titre d’exemple le Sunday Times rapportait le 30/09/21 les problèmes d’attaques cardiaques. le journal expliquat qu’au cours de l’été 2021, il y a eu une augmentation de 25% du nombre de personnes transportées d’urgence à l’hôpital national Golden Jubilee de Clydebank avec des artères partiellement obstruées. 

The Exposé rapportait dans un article du 30/09/21 que les décès chez les adolescents avaient augmenté de 47% au Royaume-Uni depuis qu’ils ont commencé à recevoir le vaccin Covid-19.

Des rumeurs ont circulé sur Internet à propos de pilotes d’avion qui auraient été victimes d’un malaise ou même décédés en plein vol, suite à la 2e injection. D’après trois dénonciateurs différents, notamment le Dr. Jane Ruby sur le Stew Peters Show, un des pilotes serait un employé de la compagnie aérienne américaine Delta Air Lines et serait décédé lors d’un vol. Le pilote aurait dit des choses étranges puis serait décédé, selon une déclaration du copilote. Quelques jours après, Delta Air Line déclarait que cela n’était jamais arrivé dans ce communiqué. Les autorités n’ayant aucun scrupule à faire passer une véritable information pour une fakenews, il est difficile de se forger une opinion. 

Le 10/11/21, le risque cardiovasculaire est confirmé mais toujours minimisé. Des journaux, comme le Parisien, qui relayaient la propagande gouvernementale durant des mois, ne peuvent plus nier l’évidence. 

De nombreux décès furent également relayés dans les réseaux sociaux, par des familles endeuillées mais cela ne suffira pas pour que le gouvernement change de position sur la vaccination. Il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Une nouvelle étude EPIPHARE précise que ce risque concerne plus particulièrement la tranche d’âge 12-29 ans, et que la myocardite (inflammation du muscle cardiaque) ou la péricardite (inflammation de la membrane qui entoure le cœur) surviennent le plus souvent dans les sept jours qui suivent l’injection. Bien entendu, la conclusion est toujours formulée ainsi : « Ces nouvelles données de pharmaco-épidémiologie ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 Pfizer-BioNTech et Moderna, dont l’efficacité contre les formes graves de Covid-19 est de l’ordre de 90 % ». On est donc toujours un peu dans le déni. 

Des adultes et enfants rapportent également avoir perdu la vue. Rien qu’en Angleterre, 402 personnes sont devenues aveugles à cause des vaccins à ARNm : 101 (Pfizer) + 283 (AZ) + 14 (Moderna) + 4 (Inconnu). 

Emmanuelle Darles intervenait le 14 octobre 2021 au CSI (Conseil Scientifique Indépendant) et exposait les effets indésirables des vaccins anti-Covid. Elle explique qu’entre 1990 et 2020, il était recensé 2.277 hospitalisations liées aux vaccins pour la tranche d’âge des 12-17 ans. De début 2021 à octobre 2021, selon VAERS, il y en a eu  déjà 1.223. 

Enfin, il semble que ces vaccins aient un impact sur l’efficacité de certaines opérations chirurgicales. Une personne, la trentaine, greffée des reins, pour qui tout allait bien… jusqu’aux injections (4 doses + grippe) constatait la perte de son greffon à cause de caillots de sang autour de ce dernier. Les derniers examens ont confirmé une agglomération anormale des globules rouges. 

Dr Zelenko nous dit tout sur le Covid et l’acharnement vaccinal. Accrochez vous, c’est dur !!

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Les effets dans le sport

Du coté des sportifs, on a évoqué le cas de cyclistes qui ont arrêté (au moins temporairement) suite à des affaiblissements liés aux vaccins. Le 24/09/21, on apprenait que le Tennisman Français Jérémy Chardy suspendait sa saison après une réaction au vaccin contre le Covid, etc. Un article du 26/11/21 signalait que 69 athlètes connus s’étaient effondrés en un mois (certains sont décédés). 

Le 23/10/21, Novak Djokovic annonçait qu’il ne participera pas à l’Open d’Australie pour s’opposer à l’obligation de se faire vacciner par le COVID. Après quelques négociations, il ira finalement en Australie mais après une bataille politico-judiciaire, sera séquestré dans son hôtel avec finalement une interdiction de participer au tournoi. Il ne gagnera donc pas l’Open d’Australie en 2022 mais la santé de son cœur sera préservée. 

Le plongeur en apnée Florian Dagoury, détenteur du record mondial, envisage la fin de sa carrière, suite à une péricardite induite par la vaccination Pfizer. En parcourant la presse, on découvre de plus en plus de cas similaires. A titre d’exemple, cet adolescent de 16 ans en Haute-Garonne qui a été pris de malaises cardiaques après sa première injection de vaccin anti-covid – son club de basket exigeait le Pass Sanitaire.

L’hécatombe ne semble pas s’arrêter là. De nombreux militaires (en principe sportifs aussi) semblent souffrir d’effets secondaires. Partout dans le monde, de nombreuses crises cardiaques sont reportées sur les terrains de foot depuis la vaccination de masse, notamment chez des jeunes. Certes, il y a toujours eu des cas d’arrêt cardiaque sur les stades mais la proportion semble augmenter de façon inquiétante. L’agence de presse allemande dresse une liste de 75 athlètes européens décédés « soudainement » au cours des 5 derniers mois depuis qu’ils ont été complètement vaccinés. Officiellement, la vaccination n’est pas en cause mais notre “intuition” nous dit le contraire.

L’ancien international de football Matt Le Tissier, s’exprime sur les effondrements et problèmes cardiaques dans le milieu sportif. “En 17 ans de football je n’ai jamais vu ça“. 

Mais officiellement, en France, les vaccins demeurent “très efficaces et sans danger”. Les personnes hospitalisées seraient toujours des personnes non vaccinées (facile quand les autorités de santé considèrent qu’une personne est comptabilisée dans les vaccinés à la date de la 2e dose + 14 jours et alors que les décès et autres effets secondaires se déclarent essentiellement dans les premiers jours après la vaccination). 

https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2022/01/Temoignage-Matt-Letissier.mp4
https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2021/05/TemoignageParalysieFaciale568.mp4

Ci-contre le témoignage d’une jeune fille, vaccinée 2 doses et hospitalisées pour une paralysie faciale du visage 15 jours après…

De son coté, 6mn après l’injection, Tiba Fouragnan a fait un “choc neurologique sévère ayant entrainé une crise d’épilepsie et un coma”. Le médecin de l’ARS refusait de corréler cela avec le vaccin.

Il n’est pas possible de référencer tous les témoignages d’effets secondaires. Ce n’est pas le but de cet article. Il est possible d’en découvrir quasiment tous les jours sur les réseaux sociaux comme Twitter, MeWe, Telegram… Les victimes de ces vaccins ne sont pas invitées sur les plateaux TV. Les médias préfèrent donner la parole à de grands oracles prédisant l’avenir de l’épidémie ou à des politiciens n’ayant jamais lu de leur vie un article de recherche. 

Le 2/11/21, des chercheurs appelaient à l’arrêt des vaccins COVID-19 pour les femmes enceintes après la réanalyse de l’étude CDC.

L’organisme EPI-PHARE a publié le 11 octobre 2021 deux rapports pour évaluer l’efficacité de la « vaccination » à prévenir les formes graves de Covid-19. Un des deux rapports concerne les personnes âgées de 50 à 74 ans. Pour cette tranche d’âge, un article a montré qu’une personne « non vaccinée » a une probabilité de ne pas être hospitalisée pour Covid-19 de 99,952 %, contre 99,995 % pour les personnes vaccinées.  Le nombre d’hospitalisations covid théoriquement évitées serait inférieur au nombre d’effets indésirables graves (déclarés).

Le 18/04/22 la presse américaine rapportait des cas d’ulcères vulvaires rares signalés chez des adolescentes après des injections Pfizer.

Le graphique ci-dessous représente l’augmentation des myo ou péricardites suite à l’injection de la première et ou de la deuxième dose de vaccins. Les tranches d’âge entre 12 et 30 ans sont les plus touchées. 


Il y a eu en quelques mois de l’année 2021, la moitié de toutes les hospitalisations pendant 30 ans auparavant. Concernant les myocardites, sur ces mêmes 30 années, on passe de 16 à 444. Les cécités passent de 121 sur 30 ans à 91 sur ces quelques mois de l’année 2021 (données remontées par des professionnels de santé). Les péricardites passent d’environ 20 à plus de 120. Les paralysies faciales sont de 35 en 2021. Les thromboses chez les 18-39 ans passent de 60 en trente ans à 557 sur 2021.

Voici les données issues de la base Eudravigilance, au 04/12/21. On voit nettement que les myocardites et péricardites ont explosé depuis la vaccination Covid-19. D’autres chiffres ont pu nous convaincre de la très faible efficacité des vaccins, contrairement à ce que nous annonçaient les habitués des plateaux TV.



Myocardite
Les cardiomyocytes qui forment le muscle cardiaque ne se renouvellent qu’à 0,8% par an chez la plupart des adultes (Parmacek & Epstein 2009), deux fois moins que les neurones de l’hippocampe. Les dégâts au myocarde sont largement irréversibles.

Selon Oliver Véran, les vaccins sont sûrs. Le ministre, qui mériterait le prix Nobel du meilleur menteur, a déclaré le 15 octobre 2021 qu’à sa connaissance il n’y avait pas de décès enregistrés du fait du vaccin. A cette même date, il y avait déjà plus de 900 décès dénombrés par l’ANSM. Début novembre 2021, les chiffres officiels remontés sur ADRReports en France sont de plus de 1000 morts après vaccinations. Les chiffres réels sont sans doute à multiplier par 10 à 50 puisque peu de personnes savent ou prennent le temps de remonter l’information. 

Chez les enfants, la probabilité de mourir dans les 2 ou 3 mois qui suivent la 2ème dose ou 3ème dose de vaccin est supérieure à celle de mourir d’une infection COVID. 

Le gouvernement et les médias nous expliquent que les vaccins à ARNm sont sûrs et qu’on maitrise cette technologie depuis 15 ans et qu’il n’y a pas de raison de dire “qu’il n’y a pas assez de recul”. Certes la recherche existe de longue date sur cette technologie, et elle est effectivement prometteuse, mais si on avait déjà ce recul, et cette connaissance des effets secondaires et de la mortalité, on n’aurait peut-être pas imposé ces types de vaccins ? Les scientifiques semblaient perplexes sur la faible efficacité dans la durée. Ces “découvertes” sur le terrain montrent qu’ils ne maitrisent rien du tout et que la majorité d’entre eux ne font que répéter un discours de propagande de l’industrie pharmaceutique. A part quelques experts chez PFIZER et MODERNA, personne ne sait exactement le contenu de ces sérum mais ils nous garantissent que c’est sans danger. Ci-contre, le témoignage bouleversant d’une jeune mère de famille atteinte d’une péricardite. Il faut savoir que les cardiomyocytes (cellules contractiles composant le muscle cardiaque) se régénèrent très lentement. Le Pr Frisén et son équipe ont établi que le renouvellement des cardiomyocytes (environ 20 % des cellules du cœur) était de 1 % par an dès 25 ans. Le temps fait diminuer le taux, jusqu’à atteindre 0,5 % vers 75 ans.

Le tableau ci-dessous présente un résumé des effets secondaires et des décès dans la base de données des réactions indésirables EudraVigilance de l’UE au 30 octobre 2021. Les données son classées par fabricant, âge et sexe. A cette date, l’Europe totalisait déjà 29.183 décès par injection Covid-19 et plus de 2,7 millions d’effets secondaires, signalés par plus de 1,1 million de personnes par la base de données d’EudraVigilance.

Ci-contre, un témoignage d’une personne rapportant un crise cardiaque chez un enfant : “J’ai transporté à l’hôpital un enfant de 10 ans avec une crise cardiaque. Le médecin m’a dit: ce n’est pas possible, les enfants de 10 ans ne font pas de crise cardiaque ! Je lui ai répondu: il a été vacciné hier, c’est FARFAITEMENT possible ! “.

https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2022/01/Temoignage-pericardite.mp4



https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2021/05/ParalysiePfizer.mp4

Ci-dessus le témoignage d’une mère dont la fille Maddie a participé aux essais PFIZER [12-15 ans]. Après 64 jours passés à l’hôpital, elle est aujourd’hui en fauteuil roulant. Il n’y a aucune mention de ses effets secondaires dans l’article du NEJM. Dans l’AMM, son cas a été réduit à “douleur abdominale”. Il est clair que les données sur les tests ont été largement revues à la baisse pour obtenir la mise sur le marché du vaccin. Les dollars pèsent plus lourd que l’honnêteté des labos et des politiciens. 

Un article en preprint intitulé curieusement “Three doses of COVID-19 mRNA vaccination are safe based on adverse events reported in electronic health records“, posté le 05 novembre 2021 nous apprend, malgré son titre, que le nombre de visites aux urgences semblent plus important depuis la 3e doses. 

Les revues scientifiques ont publié de nombreux articles évoquant des effets secondaires rares (ex : Leukocytoclastic Vadculitis, Journal of autoimmunity, Volume 127, février 2022). Il serait impossible de citer tous ces articles. Cela n’a pas suffit pour que le gouvernement Castex change de stratégie. 

Début décembre 2021, on apprenait que, selon l’ONS, les décès d’enfants auraient augmenté de 44% depuis que le vaccin Covid-19 est proposé. 

Dès le 4 octobre 2020, trois scientifiques de haut niveau, le Pr Martin Kulldorff, professeur de médecine à l’université de Harvard, biostatisticien et épidémiologiste, spécialisé dans la détection et le suivi des épidémies de maladies infectieuses et dans l’évaluation de la sécurité des vaccins. La Dr Sunetra Gupta, professeur à l’Université d’Oxford, épidémiologiste spécialisée dans l’immunologie, le développement de vaccins et la modélisation mathématique des maladies infectieuses. Et le Dr Jay Bhattacharya, professeur à la faculté de médecine de l’université de Stanford, médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en politique de santé publique, spécialisé dans les maladies infectieuses et les populations vulnérables recommandaient une approche alternative contre la Covid-19 dans ce que l’on a appelé la Déclaration de Great Barrington. Le 05/12/21, 60.000 scientifiques demandaient l’arrêt de la vaccination de masse. La déclaration de Great Barrington (USA) contre les injections massives d’ARNm a récolté à cette date 870.000 signatures.

Cela n’empêchera pas le Pr Defraisy d’évoquer le 08-12-2021 la probabilité d’une 4e dose. Pour ceux qui n’avaient pas encore compris, l’Europe ayant commandé l’équivalent de 5 doses par personnes (l’Australie et le Canada, 10 doses), il est peu probable que cela s’arrête à 3 doses. Le gouvernement devra faire preuve d’une grande imagination pour faire passer de nouveaux mensonges. 

Rappelons que 5 à 10% des effets secondaires seulement sont remontés dans les bases de pharmacovigilance. Les victimes ne sachant pas toujours comment le faire et les autorités médicales n’ont en général pas le temps de le faire à leur place et jugent qu’il n’y a pas de relations de cause à effet. L’Europe a créé récemment un fond d’indemnisation pour les victimes des vaccins. A en croire les autorités françaises, il n’y a aucun problème avec les vaccins. 

Les ARS appliquent les consignes du gouvernement et ne remontent pas tous les chiffres. par exemple, lorsque la France reconnait 500 cas de perturbation des cycles féminins, les chiffres anglais sont quasiment 100 fois plus élevés. De même, les autorités ont reconnu que seuls les décès survenus chez les sujets de moins de 50 ans font l’objet d’une analyse approfondie.

De son côté, le Canada, très noble, a annoncé mi-septembre 2021 que c’est le contribuable canadien qui réglera les frais d’obsèques en cas de décès post-vaccinal (à condition d’avoir été injecté au Canada, avec une substance validée par le gouvernement fédéral canadien). Tout va bien dans ce cas, plus aucune hésitation à avoir !

Enfin, je précise que je ne suis pas particulièrement anti-vaccin mais lorsqu’on regarde la vidéo du Dr Zelenko (juillet 2021) ci-dessous, un doute sur l’efficacité et sur l’innocuité des vaccins contre la Covid apparait à l’esprit.

De son coté, le journaliste Raphaël Berland réalise un web documentaire de 52mn sur les effets secondaires des vaccins anti-Covid intitulé « Effets secondaires : la face cachée des vaccins ». Il sera diffusé sur la chaîne YouTube du magazine Nexus, ainsi que sur d’autres plateformes moins sujettes à la censure. Un teaser est accessible via ce lien. 

https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2021/08/ZelenkoJuly2021.mp4https://youtu.be/LQwPhhjXtfo

Tous les scientifiques qui souhaitaient communiquer sur les dangers de ces injections expérimentales à grande échelle ont longtemps vu leurs articles refusés par les revues scientifiques ou leurs crédits de recherche coupés.

A titre d’exemple, un cardiologue britannique de premier plan a prévenu qu’un de ses collègues se trouvait dans l’impossibilité de faire publier ses travaux de recherche parce qu’ils établissaient un lien définitif entre les vaccins COVID et une augmentation massive des crises cardiaques. S’exprimant sur GB News, le Dr Aseem Malhotra a raconté qu’il avait été contacté par un chercheur d’une prestigieuse institution britannique qui affirmait avoir trouvé des liens concrets entre l’inflammation des artères coronaires et les vaccins expérimentaux à ARNm. Le Dr Malhotra a ajouté que son collègue lui a dit que l’institution avait décidé qu’il valait mieux ne pas publier les résultats, de peur de perdre son financement de la recherche. Malhotra a également fait référence à un article récemment publié par le célèbre cardiologue Steven Gundry. La recherche révélait que les vaccins COVID « augmentaient considérablement l’inflammation sur l’endothélium et l’infiltration des cellules T dans le muscle cardiaque ».

Que ce soit dans les revues scientifiques ou dans les médias, tout est fait pour filtrer l’information qui ne va pas dans le sens de la doxa officielle. Nous sommes entrés dans le monde de la pensée unique. Même le débat scientifique ne peut plus avoir lieu. Certains sénateurs ont tenté de dénoncer cette situation, comme Alain Houpert mais ces députés ou sénateurs, conscients de la manipulation, n’étaient pas assez nombreux. L’Assemblée, le Sénat et même le Conseil Constitutionnel, se sont comportés comme des carpettes et ont plié, votant l’application du pass vaccinal, alors que le nombre de décès était bas et que les pays voisins votaient une levée des restrictions. 

https://www.youtube.com/watch?v=tttdAmqUnkA

Mars 2022, le Dr Malone accuse le CDC de fraude scientifique et d’activité criminelle pour avoir délibérément retenu des données qui ont entraîné des dommages et même la mort. Il déclare que le CDC diffuse de la désinformation médicale.

En parallèle un article en préprint sort sur ResearchGate “Official mortality data for England reveal systematic undercounting of deaths occurring within first two weeks of Covid-19 vaccination”, DO – 10.13140/RG.2.2.12472.42248, qui montre des décès non comptabilisés dans les 15 jours suivant la vaccination au Royaume Uni.

https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2022/01/Malone_CDC_2022.mp4
https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2022/01/TemoignagePraud.mp4

Ci-dessus un témoignage d’une dame sur CNews (chez Pascal Praud) expliquant les effets secondaires suite à une injection de Moderna. Les symptômes semblent proches de la fibromyalgie. 

La manipulation est globale et bien rodée. Non seulement, la décision n’est pas prise d’arrêter les vaccins expérimentaux à ARNm mais, dès la fin 2021, on commençait à lire dans les médias de masse des articles normalisant les décès liés aux thromboses, aux myocardites, aux AVC, etc., y compris chez les enfants. Chose inédite. Certains articles accusent le climat, d’autres l’alimentation mais surtout pas les vaccins, alors qu’on parle exactement des mêmes causes de mortalité. Cette communication arrive à point nommé.

On trouvera même des articles expliquant que les hippopotames d’un zoo sont porteurs du coronavirus… On lira même sur CNews un article proposant la vaccination des huitres, concernant l’OsHV-1 (ostreid herpèsvirus 1) ! Le matraquage quotidien en faveur de la vaccination est tout à fait consternant. On a vu passer un article expliquant que le Covid pouvait faire rétrécir le sexe masculin de 4 cm… Tous les moyens étaient tentés pour convaincre au maximum les réticents à la vaccination. Pourtant, les chiffres montraient que les vaccins étaient bien peu efficaces. les effets secondaires s’accumulaient et les preuves étaient de plus en plus flagrantes. 

Le 17/09/21 on apprenait que le Royaume-Uni travaillait sur une proposition de loi pour l’indemnisation des effets secondaires vaccinaux. Sir Christopher Chope, membre du Parlement britannique a déclaré « Il y a plus d’accidents provoqués par les vaccins anti-covid que par tout autre programme de vaccination de l’Histoire. »

Dans une vidéo diffusée le 17/09/21, la FDA américaine débat sur l’intérêt d’une 3e dose. Le Dr Rose déclare sur la base des données du VAERS que les risques dépassent de loin les avantages, en particulier pour les enfants. Plus de 1000% d’augmentation des événements indésirables en 2021 (04h21). Steve Kirsch (Directeur Exécutif du “COVID-19 Early Treatment Fund) : “Les vaccins Covid tuent plus de gens qu’ils n’en sauvent”. C’est même en gros titre (04h12).

L’image ci-dessous montre la forte corrélation entre les injections de vaccin ARNm et l’augmentation des myocardites sur la tranche des 12-17 ans. Ca n’empêchera pas le gouvernement d’étendre le pass sanitaire à cette tranche d’âge. 

https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=bQevYc2jX7Y&t=15166shttps://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2021/05/Israel3eDose.mp4

Aux USA, la justice a commencé à s’intéresser à cette crise du coronavirus. L’avocat Thomas Renz a communiqué lors d’un discours les données des effets secondaires de la vaccination. A date, ces données du medicare tracking system révélaient que 19.400 personnes de moins de 80 ans seraient décédées dans les 14 jours suivant la réception du vaccin contre la COVID-19. En outre, 28.065 personnes âgées de plus de 80 ans seraient décédées dans les 14 jours suivant la réception du vaccin contre le Covid-19. Le nombre total de citoyens américains décédés dans les 14 jours suivant la réception du vaccin contre la COVID-19 serait de 48.465, selon des données révélées dans le système de suivi de Medicare. Il a ajouté que sur les 7.960 personnes soignées au Remdesivir pour le Covid-19, 2.058 seraient décédés. C’est à dire 25,9 %. Selon lui, la FDA serait déjà informée mais continue les incitations à la vaccination. Affaire à suivre. 

Mars 2022, Edward Dowd, analyste financier, charge les vaccins en expliquant que “Les 25-44 ans ont connu une augmentation de 84% de la surmortalité à l’automne […] C’est la pire surmortalité de l’histoire, je pense. […] Il y a eu 61000 décès excédentaires. […] 58.000 personnes sont mortes dans la guerre du Vietnam”.

Il cite en réalité une analyste des assurances et associe cette surmortalité aux campagnes de vaccination et aux obligations vaccinales. C’est troublant mais cela n’explique pas pourquoi nous n’obtenons pas les mêmes résultats dans différents pays fortement vaccinés. 

Il est intéressant de rapprocher cela avec une présentation de Patrick Meyer lors du CSI n°46 : “Surmortalité et vaccination en Europe”. 

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Il serait vain de référencer tous les témoignages d’effets secondaires ou d’articles qui ont relaté les décès de sportifs, ou d’enfants, suite à une injection. 

Ci-contre un témoignage au Capitol du Dr Joel Wallskog, chirurgien orthopédique (Mequon, Wisconsin) qui a reçu un diagnostic de myélite transverse après la vaccination Moderna “Ma carrière de 19 ans, pour laquelle j’ai mis près de 14 ans à m’entraîner, est probablement terminée“. Vidéo complète sur YouTube.

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De son coté, on apprenait le 17/01/22 que la Thaïlande avait déjà dédommagé 2264 familles pour un membre de la famille décédé ou handicapé à vie par le vaccin Covid. 26 millions d’euros (1 milliard de baht) réservés pour les victimes des vaccins en Thaïlande. 9551 plaintes avaient déjà été reçues à cette date.

Dans le 15e numéro de “Science en Conscience”, Jérémie Mercier recevait le médecin généraliste luxembourgeois Benoît Ochs, membre du collectif ReinfoCovid Luxembourg. Ce dernier conseille de faire mesurer 5 marqueurs chez toute personne s’étant prêtée aux injections expérimentales :

  • D-dimères
  • CRP
  • CPK
  • Troponines
  • Ferritine

Il expliquait ces notions dans une vidéo YouTube qui fut rapidement censurée. Certains sites comme Odyssée ou CrowdBunker peuvent en avoir une copie. 

Une nouvelle étude de Steven R Gundry, sortie le 8/11/21, établit que le vaccin à ARNm augmente considérablement l’inflammation de l’endothelium et l’infiltration des cellules T du muscle cardiaque et serait la cause de l’augmentation importante des accidents cardiaques tels thromboses péricardites, etc.

Ci-dessous le témoignage d’une dame atteinte de paralysie faciale suite à la vaccination. La vidéo ci-contre présente une intervention de Mislav Kolakusic s’adressant à Emmanuel Macron au parlement européen. Ce député est un ancien juge, militant non affilié pour l’État de droit et combattant contre la corruption. Il accuse clairement la politique de Macron d’être un crime compte tenu des effets secondaires des vaccins.

https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2022/01/VictimeVaccinParalysie.mp4https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2022/01/mislavkolakusic.mp4

On sait aujourd’hui que la protéine Spike vaccinale persiste au moins 60 jours chez le vacciné. Elle pénètre dans le noyau des cellules et bloque à 90% le processus de réparation de l’ADN (via p53/BRCA1). Certaines publications évoquent cela. 

John O’Looney, directeur de pompes funèbres en Angleterre est interviewé le 21 janvier 2022. Il explique qu’il n’a jamais vu autant de morts liés aux thromboses. Il parle d’une augmentation de 500 à 600% par rapport aux années précédentes. Lien complet sur kla.tv. Les détracteurs diront que le virus lui-même peut causer ces thromboses mais il semble qu’il s’agisse ici des conséquences des vaccins.

https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2022/01/RogerHodkinson-CollegeRoyal.mp4https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2022/01/John_OLooney_2022.mp4

Le Dr Roger Hodkinson, ancien président de la commission Covid du Collège Royal (CA), prévoit d’énormes révoltes dans les années à venir quand les gens se rendront compte à quel point on leur a menti et surtout, quand ils se rendront compte des effets graves des sur leurs enfants.

20 Janvier 2022 : France Info, qui ne publie que des informations provax, proposait un podcast sur l’effet nocebo. Des chercheurs américains ont souhaité quantifier l’effet nocebo après la vaccination contre le Covid-19. Ces scientifiques d’un hôpital de Boston, en lien avec l’université de Harvard, se sont intéressés aux déclarations d’effets indésirables de 45.000 volontaires impliqué dans douze essais cliniques de vaccination contre le Covid-19, tous vaccins confondus. Pour vérifier l’efficacité de l’injection, la moitié des volontaires ont reçu un vrai vaccin et l’autre moitié un placebo. Les résultats montrent que ceux qui n’ont reçu qu’une injection neutre ont quand même ressenti des effets secondaires dans les jours qui ont suivi l’injection. Après l’analyse de l’ensemble des données, ces chercheurs concluent que 76% des effets indésirables survenus après la première dose du vrai vaccin contre le Covid-19 sont dus à cet effet nocebo. C’est aussi le cas de 52% des réactions après la deuxième dose. Effectivement, l’effet nocebo doit être pris en compte. Notre conscience étant “créatrice de notre réalité”, elle peut affecter le corps en bien ou en mal. En revanche, bien des personnes se sont fait vacciner volontairement et croyaient aux bienfaits du vaccins et ont connu des effets secondaires plus ou moins grave, allant jusqu’au décès. 

Ci-contre, les décès constatés concernant la variant omicron (chiffres DREES du 16/01/22).

D’un point de vue mathématique, il est vrai qu’il ne faut pas tomber dans le paradoxe de Simpson. Lorsque 100% des français seront vaccinés, il n’y aura effectivement que des décès de gens vaccinés – le vaccin ne protégeant pas tout le monde de la même façon. 

Cependant, avec un peu d’honnêteté intellectuelle, si les vaccins étaient efficaces, on aurait du constater un croisement de la courbe des décès avec celle de la progression de la vaccination. Il n’en est rien. 

La tyrannie macronienne jusqu’au-boutiste enfoncera le pays dans la division, dressant les français les uns contre les autres. 

A mesure que le temps passait, les centres de vaccination, ouverts pour la 3e dose, se sont vidés. En janvier 2022, certains étaient déjà déserts. Une partie de la population s’est effectivement sentie arnaquée. Les promesses des médecins de plateau, tous plus ou moins corrompus ou en conflit d’intérêt, n’étaient pas tenues. Le gouvernement s’est laissé influencer par le cabinet Mc Kinsey et par son conseil scientifique douteux. Le prise de conscience des français avait commencé. Ceux qui avaient été contraints à se faire vacciner refusaient une troisième injection de cet inoculât aussi inefficace que dangereux, d’autant plus qu’il était devenu clair que ce système devait perdurer dans le temps avec une injection tous les 3 mois. Cela dans le contexte omicron, variant contagieux mais peu virulent. 

Le ras-le-bol général commençait à s’installer. Le Syndicat des navigants du groupe Air France (SNGAF) a déposé un préavis de grève illimité pour protester contre la mise en place du pass vaccinal, entrainant une « rupture d’équité » entre les PNC travaillant sur des vols domestiques et ceux sur les lignes internationales, et empêchant désormais de travailler ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner.

Responsabilité juridique

Pfizer ne fournira pas de vaccins ARNm aux pays où ils font face à des responsabilités légales pour des effets secondaires : “Pfizer a hésité à se rendre dans certains pays en raison des problèmes de responsabilité, ils n’ont pas de protection de responsabilité.” – David R.Malpass, président de la Banque mondiale.

https://cho-ku-rei.fr/wp-content/uploads/2021/05/Malpass-RespPfizer.mp4

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