COVID19 – Protection et gestes barrières
D’une manière générale, en présence d’une infection, qu’elle soit localisée dans un foyer familial ou plus généralisée comme dans le cadre d’une épidémie (ou d’une pandémie), il convient d’appliquer quelques gestes barrières :
- Eviter les contacts proches et les lieux de regroupement
- Se laver fréquemment les mains
- Eviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche
- Porter des masques de protection
Au début de la pandémie de Sars-Cov-2, les scientifiques évoquaient uniquement une transmission par contact. L’accent était mis sur le gel hydroalcoolique. Dans une vidéo datée du 07 novembre 2020, le professeur Raoult expliquait que la propagation provenait essentiellement du contact avec les mains. Il précisait que c’est surtout l’alcool présent dans le gel hydroalcoolique qui jouait un rôle actif.
Cependant, le risque d’infection par les mains a longtemps été surestimé. Plus de 200 scientifiques ont fait pression sur l’OMS pour qu’elle reconnaisse s’être trompée. Sans le reconnaître totalement, elle a d’abord ouvert la porte à cette possibilité. Le 13 juillet 2020, elle confirmait le risque d’une transmission aérienne. La génération en laboratoire d’aérosols d’échantillons infectieux à l’aide de nébuliseurs à grande puissance a permis de trouver de l’ARN (acide ribonucléique) du SRAS-CoV-2 dans l’air pendant une période pouvant aller jusqu’à 3 heures dans une étude et 16 heures dans une autre.
Aujourd’hui, les scientifiques évoquent davantage les contaminations par gouttelettes et par transmission dans l’air, notamment au moment des repas. Il semble même que les infections par les mains représenteraient moins de 10% des contaminations, selon Benjamin Davido, infectiologue à l’ hôpital Raymond Poincaré de Garches (AP-HP). Un peu plus tard un article, relatant les dernières conclusions du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) expliquait que le risque d’être contaminé par une surface serait de moins de 1 sur 10.000 ! Encore des avis scientifiques très contradictoires.
Les masques
Les avantages et inconvénients des masques ont longtemps été débattus en France. On peut supposer que le port du masque contribue, dans une certaine mesure, à minimiser la propagation. Certains prônent le port obligatoire du masque mais des études sur l’efficacité réelle du masque sèment le doute. A titre d’exemple, cette étude qui a révélé qu’ils étaient guère efficaces. A date de janvier 2022, on pouvait recenser 167 études et articles scientifiques qui montraient que le masque était inefficace.
Des chercheurs sud-coréens ont testé différents types de masques (masque en coton et masque chirurgical classique – on ne parle pas ici des masques N95 avec très haut niveau de filtration) et demandé à quatre patients de tousser sans et avec le masque. La charge virale a ensuite été mesurée à l’intérieur et à l’extérieur du masque. Résultat : “Ni les masques chirurgicaux ni les masques en coton ne filtrent efficacement le SRAS-CoV-2 lors de la toux des patients infectés”, rapportent les auteurs. De plus la qualité est variable selon les modèles disponibles sur le marché.
Le problème résiderait dans la taille des particules capables de transporter le coronavirus SARS-CoV-2. Pour le virus de la grippe, l’encadrement serait entre 0,08 et 0,12 μm. Les particules transportant le SARS-CoV de l’épidémie de 2003 étaient estimées entre 0,08 et 0,14 μm. Le virus SARS-CoV-2 actuel serait entre 0,06 à 0,14 μm, C’est bien en dessous de la taille des pores d’un masque en tissu, chirurgical (les bleus) ou FFP2. Ces virus voyagent surtout dans des aérosols de 0,09 à 3 µm.
De précédentes études ont montré que les particules de 0,04 à 0,2 µm peuvent pénétrer les masques chirurgicaux. L’expérience ne reflète cependant pas la capacité des masques à limiter la transmission du virus. “Il est possible qu’ils limitent quand même la distance de dissémination des gouttelettes”, notent les auteurs. Si les masques ont bien une action antiprojection, ils protègent mal le porteur sain des microparticules aéroportées émises par une personne malade car celles-ci sont trop fines, rappellent d’ailleurs la plupart des infectiologues.
Une autre étude publiée le 26 juin 2019 (NIH) va dans le même sens. Le diamètre des pores du masque variaient entre 80 et 500 μm alors que le diamètre des aérosols véhiculant le COVID19 varie entre 4.7 et 10 μm. On a pu constater de façon tout à fait pragmatique que le port du masque imposé n’a pas permis de stopper la contagion actuelle. On peut encore supposer qu’il la frein un peu.
En France, le début de pandémie a été compliqué. Après avoir expliqué que les masques étaient inutiles, le gouvernement a finalement imposé le port du masque mais ces derniers étaient introuvables durant des semaines, Les américains volaient nos commandes sur le tarmac des aéroports et l’Etat français réquisitionnait des masques de protection achetés par les collectivités… L’approvisionnement en masque s’est amélioré à partir de la mi-mai 2020, mais on n’en trouvait pas en taille enfant. La situation semble s’être améliorée de ce point de vue à l’été 2020 mais les masques sont arrivés lorsque la pandémie était déjà en forte régression (après le premier pic). On n’a pas pu prouver à cette phase de l’épidémie que les masques avaient pu jouer un rôle dans le contrôle de l’épidémie.
A noter que l’usine française qui produisait le plus de masques en Europe, située près de Saint-Brieuc, a été fermée en 2018.
Le port du masque fut un temps obligatoire, avec 135 € d’amende aux contrevenants. Au final, même si l’efficacité est modérée, et que le virus se transmet aussi par voie aérienne, le port d’un masque limite quand même la propagation puisque les postillons que nous pouvons émettre se trouvent bloqués par le masque. La confinement et le port du masque contribuent donc théoriquement à limiter la propagation du virus.
Attention cependant, d’après les essais d’une vingtaine de laboratoires, nous subissons une perte de près de 20% d’oxygénation en portant un masque. Le cœur et le cerveau sont les plus grands consommateurs d’oxygène alors pour ceux qui sont déjà en insuffisance respiratoire, c’est problématique. Le masque augmente de 25 à 30% la concentration du CO² dans l’organisme, ceci occasionnant très souvent de violents maux de tête par intoxication générale.
A compter de septembre 2020, les élèves de plus de 11 ans ont du porter le masque à l’école. Les médecins généralistes ont lancé une alerte sur le fait que 25% des pathologies actuellement rencontrées en cabinet sont les conséquences dues au port du masque. En voici une liste non exhaustive :
- Bronchites sévères
- Conjonctivites graves (cause expirs rejetés vers le haut)
- Furonculoses
- Grande fatigue
- Herpès labiaux
- Impétigo
- Staphylococcies sur les lèvres et les joues
- Streptocoques
- Sans compter les allergies cutanées dues au frottement du masque et les irritations aux oreilles dues aux élastiques
Certains modèles de masques comportaient du graphène. Début juin 2021, la France a interdit trois références de masques FFP2 contenant ce matériau aux propriétés réputées virucides, dont l’inhalation pourrait entraîner des effets sur la santé, notamment détériorer les cellules pulmonaires. Cela semble avoir alimenté beaucoup de théories “conspirationnistes”. On trouve par exemple des vidéos expliquant que les vaccins anticovid contiennent des ingrédients supposément « secrets » et nocifs, dont du graphène, afin notamment de, selon eux, contrôler la volonté des gens grâce à des propriétés magnétiques. Pour le moment, les analyses n’ont pas démontré la présence de graphène dans les vaccins.
Autre point : quid de l’efficacité du masque dans le temps ? Il s’avère que l’efficacité du masque décroit après quatre heures.
Les bactéries qui se collent sur les masques se transforment en champignons. Porter un masque peut donc rendre malade s’il n’est pas changé ou nettoyé régulièrement. En quelques semaines, vous allez faire de l’hyperventilation, tousser et avoir mal à la gorge. Les bronches pourront être infectées à cause de la respiration de la moisissure, champignons des bactéries.
En début de pandémie, alors que les masques étaient difficiles à trouver, il était proposé de s’en fabriquer un. Un plan fut proposé par le journal Le Monde. Cela présente moins d’intérêt depuis que les masques sont disponibles à la vente et il s’avère qu’une fabrication “maison” est moins efficace au niveau du filtre, les mailles du tissus étant trop espacées. Ce masque artisanal a au moins le mérite de freiner les postillons qui peuvent être émis par la bouche.
A noter qu’une startup française, Airxôm, a inventé un masque efficace à la fois contre les virus, les bactéries mais aussi contre la pollution. Conçu pour durer 4 ans, les premiers masques seront livrés en avril 2022 au Japon, en Corée et aux Etats-Unis. Ce masque s’adresse en priorité aux professionnels. Bémol : 130 grammes et un prix de 300 euros.
le 09/03/2022, Doctossimo rapportait qu’une nouvelle étude publiée le 7 mars 2022 dans la revue Social Science Research Network (SSRN) mettait en évidence le lien entre le port du masque à l’école et le taux d’incidence du Covid-19. Résultat : le masque n’aurait aucune utilité pour limiter les transmissions à l’école. Après avoir identifié le taux d’incidence et de transmission, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que le taux d’incidence était significativement plus bas à l’école maternelle où le masque n’était pas obligatoire qu’à l’école primaire. D’après eux, la transmission du Covid-19 dépendrait plus de l’âge des enfants que du port du masque.
Outre leur fonction de filtrage, le Pr Roberto Strongman, University of California, expliquait que “Les masques sont des symboles de soumission. Les masques sont le fétiche effrayant du pouvoir. Les masques conduisent à l’effacement de la personnalité. Les masques favorisent une culture de la peur. Les masques sont des freins à la solidarité“. Certes, l’aspect psychologique est à prendre en compte mais dans le cadre d’une pandémie, il n’est pas totalement illogique de tenter de minimiser la propagation, même avec des masques dont on sait que l’efficacité est modérée.
Une peinture de protection
Début mai, on apprenait par l’agence Reuters que des chercheurs de l’université de Hong Kong avaient mis au point une peinture antivirale et antibactérienne capable de protéger les surfaces durant 90 jours. Appelée MAP-1, cette peinture peut être pulvérisée en spray sur n’importe quelle surface fréquemment touchée par le public, comme les boutons d’ascenseur, les barres dans les bus ou les poignées de porte. Des endroits qui favorisent la propagation des virus car il est impossible de les désinfecter à chaque fois que quelqu’un les touche.
Soutenir le système immunitaire
N’oublions pas que les virus et les microbes ne sont pas directement la cause des maladies. Pasteur en son temps était excusable car il découvrait tout juste l’existence du monde microbien. Béchamps et Claude Bernard disaient l’inverse, c’est-à-dire que leur présence était la conséquence et non la cause – “Le terrain est tout, le microbe n’est rien”. D’ailleurs on raconte qu’au moment de sa mort Pasteur avoua “je me suis trompé“.
Pour le moment, et à défaut d’un véritable traitement spécialisé contre le Sars-Cov-2, il est utile de renforcer ses défenses immunitaires en utilisant par exemple des huiles essentielles (Cajeput, Ravintsara, Saro, Laurier Noble, Eucalyptus, Thym, Tea Tree mais aussi le Pin Sylvestre), des correcteurs d’état fonctionnel (souvent appelés CEF) peuvent aussi aider, ainsi que les vitamine C et D et les Oméga-3.
L’Académie de médecine explique qu’une corrélation significative entre de faibles taux sériques de vitamine D et la mortalité par Covid-19 a été montrée [Cartney & Byrne, 2020], cependant, la vitamine D ne peut être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection due au SARS-CoV-2 ; mais en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences.
Attention, il est préférable de prendre la vitamine D en complément du magnésium. En effet, le Professeur Razzaque, co-auteur d’une étude publiée dans le Journal of American Osteopathic Association, révèle qu’un déficit en magnésium empêche votre corps de métaboliser suffisamment la vitamine D. Ce phénomène enclencherait alors un effet domino mortel qui multiplierait jusqu’à 10 fois votre risque de maladies cardiovasculaires.
Il existe également des plantes comme l’astragale qui soutiennent le système immunitaire sans le sur-stimuler. Des études ont montré que l’astragale diminuerait l’intensité des « orages cytokiniques ». Cela reste évidemment à confirmer car, comme signalé plus haut, les études se contredisent à ce sujet.
Le Glutathion semble également avoir la côte pour ses propriétés antioxydantes. Le Reishi aiderait aussi à maintenir une bonne immunité. Bromelaïne, Croplex et Boswellia Serrata aideraient aussi à réduire les inflammations.
Certains médecins dubitatifs sur les vaccins proposés actuellement prescrivent :
- IVERMECTINE 3 mg : 4 comprimés en 1 fois sur 1 jour – et c’est tout. Le dosage de 12 mg est pondéral, il est valable jusqu’à 60 kg. Ainsi pour une masse corporelle entre 60 et 80 kg, il serait recommandé de passer à 5 comprimés. Au-delà de 80kg, il faudrait 18 mg soit 6 comprimés.
- AZYTROMYCINE OU ZYTROMAX (macrolide à la fois antibactérien et antiviral) : 2 comprimés répartis le 1er jour – puis 1 comprimé par jour pendant 4 jours.
- CORTISONE 20 mg (SOLUPRED ou CORTANCYL) si perte de goût et d‘odorat : 1 gélule pendant les repas durant 3 jours.
- ASPEGIC 1000 (pour fluidifier le sang et calmer la céphalée) : 1 sachet matin midi et soir.
- ZINC sulfate 15 mg : 1 gélule 3 fois par jour pendant 10 jours.
- VITAMINE D (80 000) de Zima D : voir prescription sur la boite, pendant 10 jours.
Dans le but de favoriser la vaccination comme unique moyen de luter contre la pandémie de Covid-19, le ministre de la santé, Olivier Veran, a quasiment interdit l’hydroxychloroquine, l’azytromycine et l’Ivermectine en 2020 et 2021. Il tentera même en janvier 2022 d’interdire la vitamine D alors que des études ont prouvé l’efficacité de cette complémentation. Il est à croire que notre gouvernement a interdit tout ce qui pouvait aider à traiter le Covid19 pour favoriser une vaccination qui s’est révélée dans le temps aussi dangereuse qu’inefficace. Des gros intérêts financiers étaient en jeu et l’Europe s’était engagée sur des millions de doses auprès des fabricants avec des contrats qui reste totalement opaques et en partie négociés par des échanges de SMS que la présidente de la commission européenne s’est empressée d’effacer. Cette absence de transparence a alimenté les thèses complotistes.
Durée de vie du virus
Longtemps, donc, les doutes ont perduré sur la durée de « survie » du coronavirus sur les surfaces. Une étude américaine parue dans le New England Journal Of Medicine en mars 2020 révélait qu’il restait en suspension dans l’air jusqu’à trois heures. Et jusqu’à 24 heures sur du carton, deux jours sur de l’acier inoxydable et trois sur du plastique. Depuis, plusieurs articles sont revenus sur ce risque surévalué. Notamment celui de Nature en février 2021, qui insistait : le Covid-19 s’attrapant surtout par l’air, l’OMS et les autorités sanitaires étaient donc invitées à modifier leurs messages de prévention.
Sport et santé
Enfin, le semblerait que manque d’exercice physique accroit le risque de faire une forme plus sévère du Covid-19, selon une étude portant sur près de 50.000 patients infectés entre janvier et octobre 2020 aux Etats-Unis. Les personnes qui étaient physiquement inactives pendant au moins deux ans avant la pandémie étaient plus susceptibles d’être hospitalisées, de nécessiter des soins intensifs et de décéder de la maladie due au Sars-CoV-2 que les patients qui avaient toujours respecté les recommandations en matière d’activité physique, selon l’étude parue mercredi 14 avril dans le British Journal of Sports Medicine (en anglais). Le confinement produit l’effet inverse, la plupart des gens ne font plus de sport…
Aspirine
Il semble prudent de s’assurer que l’armoire à pharmacie comporte bien un tube d’aspirine. Le 06/10/21, une nouvelle étude de l’Université George Washington montrait que l’aspirine en vente libre pourrait protéger les poumons des patients atteints de COVID-19 et minimiser le besoin de ventilation mécanique. Le SARS-Cov-2, tout comme le vaccin peuvent provoquer des caillots de sang, eux-mêmes responsables d’AVC et de crise cardiaques. L’aspirine est connue pour fluidifier le sang.