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Les thérapies quantiques

by 4 octobre 2014

La thérapie quantique consiste à diagnostiquer et à traiter l’organisme sur le plan énergétique et vibratoire. On pourrait aussi l’appeler « thérapie informationnelle », car elle tente de rétablir l’information cellulaire dans l’organisme. Par un changement de paradigme certain, cette nouvelle approche de la « médecine vibratoire » se base sur les dernières découvertes dans le domaine de la physique quantique, vaste champ d’investigation décrivant les phénomènes se produisant au cœur de la matière, plus particulièrement à l’échelle atomique ou subatomique. En ce sens, la médecine quantique apparaît comme une nouvelle science prometteuse qui étudie le vivant sous l’angle de la biophysique et non plus simplement sous l’angle de la biochimie.

Sur ce point, nous vivons une époque très intéressante car on a le sentiment que les connaissances actuelles en physique quantique aident à rétablir un pont avec les enseignements ésotériques et spirituels – pont qui avait été coupé par l’approche matérialiste cartésienne. Par exemple, Jean-Emile Charon – physicien et philosophe – déclarait que « dans l’univers chaque atome est relié à tous les autres atomes à travers la substance (esprit) de l’anti matière. Toute connaissance est potentiellement accessible à chaque atome de l’univers ».

Le corps humain, est bien plus qu’un agrégat d’organes ou de cellules. Chaque cellule est potentiellement en interaction avec les autres. Tout cela forme un système complexe auto-organisé. Le tout est plus que la somme de ses parties. Georges Lakhovski émit d’ailleurs l’hypothèse que toute cellule vivante fonctionnerait comme un circuit électromagnétique oscillant, avec les mêmes propriétés qu’un circuit électrique avec conductance, capacitance et inductance. Selon lui, une cellule forme un émetteur, transformateur et récepteur d’ondes. Il y a donc échange d’information avec l’environnement. Ces interactions avec l’environnement régulent les processus internes. Il disait que « la vie est née de la radiation. La vie est entretenue par la radiation. La vie est détruite par tout déséquilibre oscillatoire »

La médecine quantique intègre ces phénomènes et s’enrichie plus récemment des travaux de Fritz Albert Popp et de Jacques Benvéniste (ces derniers sont repris par le Professeur Montagnier). On sait aujourd’hui qu’il y a un rôle fondamental de la lumière dans les processus cellulaires (les biophotons) et on a montré que la cellule est capable d’une discrimination précise dans le traitement des signaux électromagnétiques qui lui parviennent, même noyés dans un bruit de fond dont l’intensité est largement supérieure. Une approche plus complète peut-être lue sur ce site.

On parlera de « biorésonance ». Ce terme regroupe les différents procédés d’analyse et de traitement utilisés dans les thérapies quantiques. La biorésonance repose sur le concept des « biophotons » développé et démontré par Fritz Popp. 

Ci-dessous, quelques articles d’initiation aux thérapies quantiques par Nicolas Souchal, thérapeute et conférencier. Les deux premiers présentent les principes fondamentaux de la physique quantique appliquée au domaine de la thérapie quantique. Le troisième présente en synthèse l’évolution des appareils de biofeedback depuis les années 70. 

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Expérience de radionique sur la pyramide

by 28 septembre 2014

Ça fait 25 ans que j’entends parler de l’influence des formes. Une pyramide, correctement orientée aurait des propriétés particulières qui pourrait « agir sur la matière ». Je me souviens de conférences auxquelles j’avais assisté étant adolescent. Comme toujours, il y a ceux qui disent que ça fonctionne et ceux qui, ne sachant expliquer le phénomène, se contentent de dire que c’est de la fumisterie.

De ce fait, j’ai tenté moi-même l’expérience. J’ai construit une pyramide en carton épais. Il faut une matière non conductrice d’électricité. J’ai respecté les dimensions de la pyramide de Kheops. Sur Wikipedia, on apprend que la pyramide de Khéops ou grande pyramide de Gizeh forme a une base carrée de 230 m de côté et 137 m de hauteur (Initialement, elle faisait 146 m de hauteur).

Schéma d'une pyramide

Quelle que soit la mesure en cm (en pieds, en mètres ou en pouces) du module, il est toujours considéré comme égal à 1. La base est donc toujours égale à 2. La hauteur de la pyramide est toujours égale à 1,271. La hauteur d’une face de la pyramide est égale à 1,618, valeur du nombre phi ou nombre d’or. Par exemple, sur une pyramide de 15 cm de hauteur, le module est égal à 15/1,272 soit 11,792. La base est le double, soit 23,584.

Pour calculer l’arrête, on utilise le théorème de Pythagore : Le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des 2 autres côtés. Mathématiquement, cela donne : c² = a² + b²

Rappel : L’hypoténuse est le côté opposé à l’angle droit. C’est le côté le plus long.

Vous pouvez partir sur les dimensions suivantes :

– Base : 23 cm
– Hauteur : 14,7 cm
– Arête : 21,9 cm
– Hauteur face : 18,6 cm
– Tiers de la hauteur : 4,9 cm

Perso, j’ai construit une pyramide avec une hauteur de face de 22 cm. La base fait dans les 34,5. Ça me permet de pouvoir y loger des objets plus importants. Ci-dessous, une vue de la pyramide construite :

Mes pyramides en carton

J’achète une viande chez le boucher, je dispose deux morceaux de taille identique sur une feuille d’aluminium, légèrement huilée.

Je dispose un des morceaux sous la pyramide, à environ 1/3 de la hauteur (position de la chambre du roi). La pyramide est orientée correctement selon les points cardinaux. Pour le témoin, je le recouvre simplement d’un bol quelconque. Les deux morceaux sont dans la même pièce, situés à environ 60 cm de distance l’un de l’autre (donc mêmes conditions d’hygrométrie, etc.).

5 jours plus tard, ma femme râlait parce que l’odeur l’indisposait. Je constate donc le résultat. Je m’attendais à un échec de l’expérience. Au contraire, à ma grande surprise, le morceau de viande situé sous la pyramide ne sentait pas, était dur, momifié. Le témoin, en revanche, pourrissait, suintait, et dégageait donc une odeur nauséabonde. On voit sur la photo ci-dessous, que la décomposition commençait.

Explication trouvée dans la littérature : Les radiesthésistes français, Chaumery et Belizal, découvrirent le Spectre de radionique, en utilisant les ondes de forme. Il s’agit d’une radiation extrêmement puissante, capable de momifier les corps se trouvant sous son rayon d’action. Le vert négatif fut trouvé à l’intérieur de la pyramide et d’après ses auteurs, ce serait la vibration la plus courte de l’univers. Il a des propriétés desséchantes et momifiantes sur la matière vivante. On trouve des explications un peu plus complètes dans le livre de Jacques La Maya « La médecine de l’habitat », ISBN : 978-2-290-00422-7.

Les pyramides n’ont pas fini de livrer leurs mystères. A noter que dans un centre thérapeutique en Allemagne, des pyramides servent de bâtiment. Intéressant.

Expérience suivante : momification d’un citron avec le graphique de radionique « Delgado » (graphiques Servranx).

Méthode de déblocage de Michel Henry

by 23 septembre 2014

Cette méthode permet de débloquer les chocs émotionnels du passé. Elle se base sur l’utilisation du pendule de radiesthésie. Elle est composée de 5 étapes :

    • La réalisation du tableau de vie
    • La recherche de chocs psychologiques et émotionnels
    • Le déblocage
    • L’entretien
    • Le déblocage du conscient

Une séance dure en général, 30 minutes. On peut éventuellement utiliser le rapporteur classique de radiesthésie :

Rapporteur de radiesthésie

Réalisation du tableau de vie

Il sera évidemment différent pour chaque personne. Il s’agit de localiser dans le temps, avec précision, les différents chocs psychologiques et émotionnels responsables de blocages. On dessine donc sur une simple feuille de papier un tableau comme ci-dessous :

Selon l’âge du patient, on peut aller plus ou moins loin dans les périodes. Si la personne à moins de 20 ans, ce tableau peut être fait jusqu’à 20 ans. Une bonne partie des blocages sont liés à l’enfance. Il convient donc de détailler les premières années. Si la personne est plus âgée, on peut travailler sur des tranches d’âges comme ci-dessous :

Passer avec le pendule sur chacune de ces périodes pour déterminer approximativement la période du blocage. Ensuite on peut affiner sur la période pour connaître l’année plus précisément. Travailler par dichotomie semble la méthode la plus rapide (NDLR).

Recherche de chocs psychologiques et émotionnels

Si la personne est présente, le radiesthésiste touche sa main pour établir le contact. Si la détection se fait à distance, on utilise une photo ou un objet ayant appartenu à la personne. En fonction de la convention mentale utilisée, le pendule commence à tourner dans le sens des aiguilles d’une montre pour un homme ou dans le sens opposé pour une femme.

On positionne le pendule face au tableau. Il va alors passer du mouvement giratoire à un mouvement de va-et-vient perpendiculaire au tableau (l’année 3 n’a pas d’importance ici).

Le pendule va alors dessiner des « 8 », c’est-à-dire des mouvements elliptiques. Il va tout d’un coup se diriger vers la case où un blocage a été détecté. Sur l’exemple fictif ci-dessous, le pendule oscille sur « Avant la naissance » :

On pose alors la question mentalement « Y a-t-il un blocage ici ? ». Si le pendule répond positivement, on met une croix sous la case « Avant naissance ».

Revenu à sa position initiale, le pendule se dirige à nouveau vers la case « Avant naissance ». On inscrit donc une deuxième croix.

On réitère l’opération jusqu’à ce que le pendule ne trouve plus de blocage.

Le Déblocage

Dans l’exemple ci-dessus, tous les blocages sont identifiés du plus ancien au plus récent.

Toujours en contact avec la personne, on positionne le pendule perpendiculairement au premier blocage identifié. Durant le mouvement de va-et-vient du pendule, pensez à quelque chose comme « J’enlève le blocage, j’aspire le blocage », autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que le pendule décroche, c’est-à-dire parte d’un seul coup, vers la gauche ou la droite selon la convention mentale utilisée. Il faut être vigilant sur ce point car le temps passé sur un blocage va déterminer son intensité. L’intensité du blocage sera représentée par un ou plusieurs cercles autour de la croix (de 1 à 5 cercles par exemple). On réitèrera cela pour chacun des blocages.

 Durée  Interprétation  Représentation
0 à 4 secondes Blocage mineur
Environ 10 secondes Petit blocage
10 à 20 secondes Gros blocage
30 à 40 secondes Très gros blocage
Une minute, voire deux Rocher
Au-delà de 2 minutes Menhir

Exemple : Reprenons le tableau de vie déterminé précédemment. Sur la première croix, le pendule va décrocher au bout de 4 secondes, alors qu’on pense « J’enlève le blocage, etc. » : il s’agit d’un blocage mineur. On n’inscrira donc pas de cercle autour de la croix.

Sur la deuxième croix (toujours avant la naissance), le pendule décroche après environ 10 secondes. Il s’agit donc d’un petit blocage. On entoure donc la croix d’un cercle.

Sur la troisième croix (naissance), le pendule décroche au bout de 10 à 20 secondes, il s’agit donc d’un gros blocage. On entoure de deux cercles.

Sur l’année 2, il s’agit d’un très gros blocage, le pendule décroche après 30 à 40 secondes : 3 cercles :

Sur l’année 4, c’est un petit blocage : 1 cercle :

Enfin, sur l’année 6, on détecte un blocage considérable, appelé « rocher ». Le pendule a décroché entre 1 et 2 minutes. On entoure de 4 cercles.

NB : 5 cercles est extrêmement rare à rencontrer. L’exemple s’arrêtera donc à 4 cercles. Notre patient a déjà de lourds bagages !

L’entretien

Chaque blocage déterminé précédemment à une histoire plus ou moins importante dans l’inconscient. L’entretien consiste à rechercher les événements correspondants qui ont pu être la cause de ces blocages. Les rechercher va stimuler la mémoire de la personne (si cela était nécessaire) et va lui permettre de comprendre ce qui s’est passé et faciliter la dernière étape : le déblocage du conscient.

Evoquer certains blocages sera parfois pénible pour la personne. Il arrive aussi que la personne ne s’en souvienne plus. Parfois, on ne saura pas les rattacher à un événement particulier.

Dans l’exemple ci-dessus, l’entretien a permis de mettre en évidence certains événements mais l’un d’entre n’a pas été identifié. Cela n’empêchera pas le déblocage de fonctionner.

Le déblocage du conscient

Après le déblocage, on demande au patient de projeter sa pensée sur le tableau de vie et de la concentrer sur chacun des blocages mis en évidence. La personne fait une croix sur chacun d’eux. Le radiesthésiste effectue alors un nouveau déblocage sur ce qui a été projeté, c’est-à-dire le conscient de la personne.

NB : si la séance se tient avec une photo ou un objet ayant appartenu à la personne, les étapes 4 et 5 n’ont pas lieu.

L’objectif du déblocage est de couper le fil qui relie l’inconscient de la personne avec son problème.

Le tableau de vie, ainsi déterminé, reste valable tant que le déblocage n’a pas eu lieu.

Après chaque déblocage, on peut réaliser une magnétisation légère pour renforcer le déblocage.

Référence : Méthode de déblocage des chocs émotionnels du passé, Michel Henry, Editions Servranx, 2013, ISBN : 2-87242-108-4

Acupuncture et processus physiologique

by 4 septembre 2014

Source : http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/05/31/01030-20100531ARTFIG00723-un-mystere-de-l-acupuncture-explique-par-la-science.php

Acupuncture
Des neuroscientifiques américains ont montré qu’un mécanisme physiologique bien connu permettait d’expliquer les bienfaits de cette science orientale sur certaines douleurs locales.

L’acupuncture a beau être une science orientale vieille de plus de 4000 ans, ses mécanismes restent largement méconnus. C’est tout un pan de la médecine chinoise qui est d’ailleurs souvent méprisé par les scientifiques occidentaux. Une étude américaine menée par Maiken Nedergaard, neuroscientifique à l’université de Rochester à New York, va peut-être permettre de changer un peu cet état de fait. Dans ce papier publié en ligne dimanche dans Nature Neuroscience, la chercheuse lève le voile sur un processus physiologique permettant d’expliquer comment l’acupuncture permet de soulager les souris d’une douleur localisée. Ces résultats établissent un pont intéressant entre médecines orientale et occidentale.

Les séances d’acupuncture menées par Maiken Nedergaard ont duré une demi-heure pour chaque animal. A chaque fois, elle a enfoncé une aiguille dans un point bien identifié situé dans la patte douloureuse d’un cobaye et a tourné l’aiguille, selon une méthode traditionnelle, toutes les cinq minutes. Elle a alors prélevé un peu du liquide qu’elle trouvait dans la zone piquée, et a mesuré la teneur en adénosine, un anti-douleur naturel sécrété par certaines cellules. A la fin de la séance, celui-ci était 24 fois plus élevé qu’au début. Par ailleurs, les chercheurs ont constaté que cela coïncidait bien avec une diminution importante de la souffrance pour deux tiers des souris traitées.

Afin d’assurer que c’était bien ce mécanisme qui expliquait la réussite des séances d’acupuncture, son équipe a mené la même expérience sur des souris génétiquement incapables d’utiliser l’adénosine (elles n’ont pas le gène qui permet de synthétiser les récepteurs indispensables à l’action antalgique de la molécule). Les séances d’acupuncture n’ont alors eu aucun effet sur elles. En injectant de l’adénosine directement dans la patte de la souris, la chercheuse a d’ailleurs obtenu des résultats sensiblement similaires à ceux observés après traitement par acupuncture.

Pour finir, les scientifiques ont utilisé un médicament contre la leucémie, la deoxycoformycine, connue pour ralentir la disparition de l’adénosine dans les cellules musculaires. Les bienfaits des séances d’acupuncture ont ainsi été prolongés trois fois plus longtemps. Maiken Nedergaard a donc bien montré qu’il était possible, dans le principe, d’améliorer l’acupuncture en l’assistant par la médecine occidentale. Elle aura aussi démontré par la même occasion qu’il était réducteur d’invoquer constamment l’effet placebo, comme le font les sceptiques, pour expliquer certaines réussites de l’acupuncture.

Spectre de radionique

by 29 août 2014

Emissions dues aux formes

Dans son livre « La médecine de l’habitat », Jacques La Maya les définit comme des « champs d’influences qui se font sentir autour de toute créature (objet inanimé ou être vivant). Liées à la forme et au premier abord, indépendantes de la nature et de la couleur de la chose qui les émet ». Elles ne sont pas de nature électromagnétique. Les frères Servranx la définissaient ainsi : « La radionique est la technique d’action à distance à l’aide d’appareils ou d’autres dispositif qui ne nécessitent pas, de l’opérateur, une influence psychique. ». Vous trouverez une page complète sur la radionique sur le site Servranx.

Voici ci-dessous, le spectre complet des radiations de forme, composé de 12 radiations de phase électriques et 12 de phase magnétique :

Les radiations de phase magnétique sont favorables à la vie et celles électriques sont défavorables. On expliquerait certains phénomènes sur les pyramides avec les ondes de forme.

Légende :

V+e : Vert +électrique, V-e : Vert -électrique, V+m : Vert +magnétique, V-m : Vert -magnétique, Bu : Bleu, In : Indigo, Vi : Violet, UV : Ultraviolet, Bc : Blanc, J : Jaune, O : Orange, R : Rouge, IR : Infrarouge, Nr : Noir

Le monde comme représentation

by 16 août 2014

Les thérapies quantiques sont passionnantes parce qu’elles nécessitent un changement de paradigme afin de les appréhender dans toute leur complexité. En effet, lorsque vous fouillez du côté de la radiesthésie et de la radionique notamment, il est impossible de tenter une explication « rationnelle » avec une approche en physique traditionnelle. Les outils à notre disposition ne semblent pas suffisants. Il faut alors construire une nouvelle forme de pensée, une nouvelle approche qui exige un détour par la physique quantique et la philosophie.

Comme vous le savez sans doute, en médecine énergétique, on parle de soin à distance. On sait que la vibration produite par une substance physique (ex : fleurs de Bach), agit comme l’information de cette substance. Autrement dit, si on écrit simplement le nom de la substance sur un morceau de papier, l’effet semble identique au patient à l’application de la substance elle-même. Comment cela est-il possible ? De même, comment un géobiologue peut-il détecter à distance, sur plan, et même agir sur le lieu à partir d’un simple plan ? Est-ce que le modèle (i.e. la représentation) serait confondu avec l’objet réel ? Peut-on réduire l’un à l’autre ? Est-ce que, ce que nous percevons comme la réalité, n’est pas réductible qu’à un agrégat d’informations nous permettant d’en faire naturellement une représentation personnelle ? Le monde réel, tel que nous le percevons en trois dimensions (+ le temps) n’est-il pas qu’une simple construction de l’esprit ? Ne pourrait-on pas imaginer un monde à n dimensions, ou même à dimensions fractales pour construire un nouveau modèle ? De nombreuses tentatives d’explications scientifiques ont émergé. Vous pouvez lire par exemple une page intéressante sur la physique synergétique, subquantique ou tachyonique sur ce lien.

Pour l’aspect philosophique, je vous propose de méditer sur cette question en prenant pour inspiration, Kant, Descartes et Schopenhauer. Voici, ci-dessous, quelques paragraphes extraits de http://www.schopenhauer.fr/

 

Le monde comme représentation

« Le monde est ma représentation ». Cette thèse ouvre le premier volume de l’œuvre principale de Schopenhauer. Elle dit essentiellement que malgré toute l’objectivité dont la science est capable, nous ne connaissons finalement du monde que la manière dont il est pour nous, c’est-à-dire dans sa dépendance de la conscience humaine, c’est-à-dire de notre intellect, c’est-à-dire encore du cerveau dont il est la fonction. Et cette limitation ne relève pas de facteurs individuels, psychologiques, qui seraient différents chez chacun : elle vaut de façon absolument générale pour tous les hommes, comme une condition universelle. Les inégalités entre individus sont d’un autre ordre, secondaires, bien qu’elles jouent aussi leur rôle.

Dès 1820, dans sa leçon inaugurale à l’université de Berlin, Schopenhauer expose sa thèse à ses étudiants en ces termes : « Il faut savoir se convaincre que le monde n’est là qu’à l’état de connaissance et du même coup dépendant du sujet connaissant que chacun est pour lui-même. L’être des choses est identique à sa prise de connaissance. « Elles sont » veut dire : elles sont représentées. Vous vous dites qu’elles seraient quand même là s’il n’y avait personne pour les voir et se les représenter. Mais essayez donc un peu de vous représenter clairement ce que serait alors l’existence de ces choses. Et vous verrez aussitôt que c’est toujours une vue du monde qui vous vient en tête et jamais un monde hors de toute représentation. Vous voyez donc bien que l’être des choses consiste en leur représentation. » Dans le style plus imagé qui lui est propre, Schopenhauer repart à l’assaut de l’objection qu’on voudrait lui faire : « Peut-être tout cela reste-t-il pour vous un paradoxe et que l’un ou l’autre parmi vous persiste à se dire en toute innocence : même si on vidait tous ces crânes de leur bouillie, cela n’empêcherait pas le ciel et la terre, le soleil, la lune et les étoiles, les plantes et les éléments d’être encore là. Vraiment? Regardez donc la chose de plus près. Essayez de vous représenter intuitivement un monde où il n’y aurait pas d’êtres connaissants : le soleil est toujours là, la terre tourne sur elle-même, le jour et la nuit, les saisons se succèdent, la mer fait ses vagues, les plantes poussent… mais tout cela que vous vous représentez maintenant n’est jamais qu’un œil qui le voit, qu’un intellect qui le perçoit : c’est-à-dire exactement ce que l’hypothèse prétendait exclure. Vous ne connaissez ni ciel, ni terre, ni soleil comme ils sont en soi et pour soi; vous ne connaissez qu’une représentation où tout cela se produit et se met en scène. »

Avec cette position, Schopenhauer s’insère dans le courant de la philosophie moderne, à compter de Descartes et de son cogito, en passant par Berkeley et son « idéalisme absolu », jusqu’à Kant et sa distinction du phénomène et de la chose en soi. Mais Schopenhauer se réclame aussi d’une tradition bien antérieure, née parmi les sages de l’Inde ancienne et recueillie dans la philosophie du Vedânta.

Le monde comme représentation n’est qu’un aspect du monde. L’autre est celui du monde comme volonté – le réel, inconditionné et indépendant de la représentation.

 

Idéalité du temps et de l’espace

Idéalité du temps

« L’idéalité du temps, découverte par Kant, est déjà contenue en réalité dans la loi d’inertie, qui appartient à la mécanique. Car, au fond, ce qu’établit cette loi, c’est que le temps à lui seul ne peut produire aucun effet physique, que par conséquent, à lui seul, et en lui-même, il ne change rien au repos ou au mouvement d’un corps. Il résulte déjà de là qu’il n’a aucune réalité physique, qu’il n’est qu’un idéal transcendantal, c’est-à-dire qu’il tire son origine non des choses, mais du sujet connaissant. S’il était inhérent aux choses en elles-mêmes à titre de propriété ou d’accidence, il faudrait que sa quantité, c’est-à-dire sa longueur ou sa brièveté, pût y changer quelque chose. Or, il n’en est absolument rien : au contraire, le temps passe sur les choses sans leur imprimer la moindre trace. Car les causes seules sont agissantes dans le cours du temps; lui, il n’agit pas. Aussi, quand un corps est soustrait à toutes les influences chimiques, — comme, par exemple, le mammouth dans les banquises de la Léna, un moucheron dans l’ambre, un métal précieux dans un air complètement soc, les antiquités égyptiennes (et même les chevelures) dans leurs nécropoles abritées, — des milliers d’années n’y changent rien. C’est cette absolue inefficacité du temps qui constitue, en mécanique, la loi d’inertie. Un corps s’est-il mis une fois en mouvement, nul temps ne peut le lui enlever, ou seulement le diminuer; ce mouvement est absolument sans fin, si des causes physiques ne réagissent pas contre lui. De même, un corps au repos repose éternellement, si des causes physiques n’interviennent pas pour le mettre en mouvement. Il résulte donc déjà de là que le temps n’est pas une chose en contact avec les corps, que ceux-ci et ceux-là sont de nature hétérogène, en ce que cette réalité qui appartient au corps ne peut être attribuée au temps; que, par conséquent, celui-ci est absolument idéal, attaché uniquement à la représentation et à ses organes. Les corps, au contraire, révèlent par la diversité de leurs qualités et les effets de celles-ci qu’ils ne sont pas seulement un idéal, mais aussi une réalité objective, une chose en elle-même, quelque différente de son phénomène que celle-ci puisse être. »

Idéalité de l’espace

« La preuve la plus convaincante et en même temps la plus simple de l’idéalité de l’espace, c’est que nous ne pouvons le supprimer en pensée, comme nous supprimons toute autre chose. Nous pouvons seulement vider l’espace; nous pouvons supposer que tout, tout, tout en soit absent, que tout en disparaisse ; nous pouvons très bien nous représenter l’intervalle entre les étoiles fixes comme absolument vide, et ainsi de suite ; mais l’espace lui-même, nous ne pouvons nous en débarrasser en aucune façon. Quoi que nous fassions, où que nous nous placions, il est là, et n’a de fin nulle part ; car il est la base de toutes nos représentations et la condition première de celles-ci. Cela prouve d’une manière certaine qu’il appartient à notre intellect même, qu’il en est une partie intégrante, qu’il fournit la trame du trame de celui-ci, sur lequel vient s’appliquer ensuite la bigarrure du monde objectif. Il se présente à nous aussitôt qu’un objet doit être représenté ; il accompagne ensuite tous les mouvements, tous les détours et tentatives de l’intellect intuitif, avec la même persévérance que les lunettes qui garnissent mon nez accompagnent tous les détours et mouvements de ma personne, ou que l’ombre accompagne les corps. Quand je remarque qu’une chose est avec moi partout et en toutes circonstances, j’en conclus qu’elle est attachée à moi; par exemple, quand je retrouve partout telle odeur particulière à laquelle je voudrais échapper. Il n’en est pas autrement de l’espace : quoi que je puisse penser, quelque monde que je puisse me représenter, l’espace est toujours là d’abord, et ne veut pas céder. Si maintenant, comme il s’ensuit manifestement de là, ce même espace est une fonction et même une fonction fondamentale de mon intellect, l’idéalité qui résulte de ceci s’étend aussi à tout ce qui le concerne, c’est-à-dire à tout ce qui se représente en lui. Ceci peut avoir aussi en soi-même une existence objective ; mais en tant qu’il s’agit d’espace, par conséquent de forme, de grandeur et de mouvement, il est subjectivement déterminé. Les calculs astronomiques si exacts et si concordants ne sont non plus possibles que parce que l’espace existe en réalité dans notre tête. Il s’ensuit donc que nous ne reconnaissons pas les choses comme elles sont en elles-mêmes, mais seulement comme elles paraissent. »

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