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Fièvre

by 16 février 2017

Fièvre

Extrait d’une diffusion concernant la fièvre de news@pure-sante.info. PureSanté est un service d’information gratuit de SNI Editions. Je vous invite au passage à y souscrire.

On cherche parfois à faire chuter la fièvre mais est-ce une bonne idée ?

Une bactérie ou un virus pénètre le corps, en général au travers de notre système respiratoire, surtout en hiver. Les globules blancs déclenchent l’alarme et démarrent la contre-attaque. Ils libèrent des substances dites « pyrogènes » qui vont déclencher le processus de fièvre. Dans un premier temps, on assiste à une montée de la température. Les pores de la peau se referment. Il y a constriction (pression qui diminue le diamètre) des vaisseaux sanguins en périphérie du corps, à l’endroit où se produit le plus de perte de chaleur. La température élevée va contribuer à la destruction de l’intrus. Une fois que la température souhaitée est atteinte, la production de substances pyrogènes diminue. La température du corps baisse ensuite. Pour bien évacuer la chaleur, le sang est renvoyé vers la surface. La personne va devenir rouge et avoir chaud, elle va se découvrir. Les pores de la peau s’ouvrent pour faciliter la température. Une fois la fièvre redescendue à une température normale, l’infection est en général résolue.

Alors oui, la fièvre peut être gênante, désagréable, mais elle retarde la croissance et la reproduction des bactéries et des virus, elle augmente la production et la prolifération des globules blancs, ainsi que la production d’anticorps. Surtout, elle contribuerait à nous remettre sur pied plus rapidement [1].

On devrait donc « remercier » la fièvre. D’autant que certaines expériences, connues par les médecins depuis plus de 50 ans, montrent les conséquences parfois graves lorsqu’on fait baisser la fièvre avec des médicaments (antibiotiques, aspirine etc.) pour de simples raisons de confort.

Un virus aussi dangereux que celui de la poliomyélite, qui provoque des handicaps à vie, voit sa vitesse de reproduction diminuer de 99 % lorsque la température passe de 38,5°C à 39°C [2] ! 

Avant les années 60, tout le monde attrapait à un moment ou à un autre le virus de la poliomyélite. 90 à 95 % des personnes ne s’en apercevaient même pas, car il était éliminé par leurs défenses naturelles avant même d’avoir provoqué des symptômes de maladie. Une minorité tombait malade, mais la plupart faisaient alors une poussée de fièvre qui détruisait le virus. Toutefois, si par malheur quelqu’un leur donnait à ce moment-là un cachet d’aspirine pour « faire baisser la fièvre », c’était la catastrophe : le virus attaquait la moelle épinière, pouvant provoquer la paralysie des jambes.

C’est pourquoi donner un simple cachet d’aspirine ou de doliprane à une personne infectée par un virus peut avoir des conséquences désastreuses : en faisant baisser l’inflammation et la température, un énorme « coup de fouet » est donné au virus. Votre organisme est dépouillé de ses protections naturelles et n’a plus aucun moyen d’empêcher la prolifération du virus et la maladie.

Une autre étude, menée sur des lapins nains, a eu des conclusions sans appel : Lorsqu’on prend des lapins sains et qu’on les met dans une atmosphère à 20°C, leur température est de 39°C. Lorsqu’on les met dans une atmosphère à 36°C, leur température est de 40°C. Si on leur inocule à ce moment-là le virus de la myxomatose, 63 % meurent dans le groupe basse température, contre seulement 30 % dans le groupe haute température. En injectant aux lapins malades un produit empêchant la fièvre (comme l’aspirine ou le paracétamol), on multiplie par deux le nombre de décès.

La fièvre chez les enfants

Bien sûr, c’est surtout chez les enfants que la fièvre inquiète. Mais là aussi c’est souvent à tort.  L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) donne par exemple une indication rassurante : Il n’est pas nécessaire de traiter systématiquement la fièvre, surtout si elle est bien supportée par l’enfant. Aux Etats-Unis, l’hôpital et le Centre de recherche pour les enfants de Seattle vont même plus loin en expliquant qu’une fièvre normale, comprise entre 37,8°C et 40°C, est bénéfique pour un enfant malade [3].

En définitive, c’est la réaction de la personne plus que la lecture d’un chiffre sur un thermomètre qui est le meilleur indicateur de la conduite à tenir. Si la personne a l’air de mal tolérer la fièvre, n’attendez pas, même si la fièvre est modérée. Consultez votre médecin, en particulier lorsqu’elle touche les nourrissons ou les personnes âgées.

Aviva Romm, médecin et herbaliste américaine travaillant beaucoup avec les enfants, recommande de consulter un médecin dans les situations suivantes :

  • Chez le bébé de moins de 1 moi – ceci peut être une urgence médicale
  • Chez le bébé de moins de 3 mois avec une forte fièvre.
  • Lorsque l’enfant ne veut pas boire, n’urine pas d’une manière normale, ou ne se comporte pas normalement.
  • Chez l’enfant se plaignant d’un mal de cou ou d’un cou raide, d’un mal de tête aigu, ou souffrant de vomissements persistants.
  • Chez l’enfant souffrant de douleurs aiguës au ventre ou à l’oreille.
  • Chez l’enfant léthargique qui n’arrive pas à se réveiller complètement, semble faible, sans vie, et n’établissant pas de contact visuel direct.
  • Lorsque la fièvre reste élevée pendant plus de 3 à 5 jours.

Et concernant les enfants fiévreux, inutile de les torturer en les plongeant dans un bain gelé pour faire baisser leur température. Un gant mouillé, une compresse sur le front et sur la nuque seront bien suffisants.

Soulager une fièvre

Lorsqu’on observe les animaux qui ont de la fièvre, on remarque qu’ils recherchent des endroits aérés, qu’ils s’allongent à l’ombre, et qu’ils mangent peu pendant l’épisode fiévreux. Mon conseil, faites comme eux : gardez la chambre relativement fraîche (moins de 20 degrés), ne vous forcez pas à manger si vous n’avez pas faim. Si vous êtes couvert comme un oignon, enlevez quelques épaisseurs lorsque vous commencez à avoir trop chaud, buvez régulièrement de l’eau (et des infusions).  Et plutôt que de chercher à éliminer la fièvre, préférez la méthode douce, l’accompagnement.

Je reproduis ici quelques conseils de l’herbaliste Christophe Bernard, animateur de l’Atelier des Plantes, qui distingue pour sa part les plantes utiles pour accompagner la fièvre en fonction de la phase : température montante, ou descendante. 

En phase de température montante, on peut boire une infusion d’une plante réchauffante et circulatoire. La meilleure est la racine fraîche de gingembre (Zingiber officinale). À boire seul ou accompagné de plantes aromatiques adaptées à la situation :

 – Le thym si vous avez une bronchite
 – La sauge si vous avez une angine

Vous pouvez aussi utiliser la cannelle (Cinnamomum zeylanicum) en rouleaux. Placez un rouleau de cannelle dans 200 ml d’eau, faites frémir pendant 2 minutes à couvert, puis laissez reposer pendant 10 minutes (4 ou 5 rouleaux pour 1 litre). On peut aussi rajouter un peu de miel.

Si vous aimez les épices et que vous désirez une stimulation supplémentaire, essayez 2 ou 3 gouttes de teinture-mère de piment (Capsicum spp.), ou une pincée de piment en poudre dans une tasse d’infusion de thym par exemple. À réserver aux adultes.

Pour les enfants, l’infusion de thym au miel est un classique qu’on ne présente plus.

En phase descendante, la personne a trop chaud, transpire et se découvre. Les infusions seront donc prises tièdes ou froides.

Les meilleures utilisent les parties aériennes de l’achillée millefeuille ou les fleurs du sureau.

L’infusion de sureau noir favorise en effet la transpiration pendant un épisode fébrile et donc sa résolution. Elle est aussi légèrement sédative et analgésique.

Infusez 30 g de fleurs de sureau pour 1 litre d’eau et buvez 3 bols par jour durant une semaine ou plus si besoin.

Si vous avez une âme de cueilleur, vous pouvez récolter le sureau noir dans la nature (les feuilles se récoltent en période d’épanouissement, aux alentours de juin).

Mais attention à ne pas le confondre avec le sureau hièble qui est toxique (on le reconnaît grâce à ses tiges vertes et sans écorce). Choisissez donc un sureau à écorce grisâtre, vous serez sûr qu’il s’agit bien du sureau noir.

 

On peut utiliser une préparation à base d’huiles essentielles : 

 

  • Formule rapide : Très efficace et peu cher : diluer 3 gouttes d’HE de saro (mandravasarotra) ou de ravintsara dans 1 cuillerée à café d’huile et masser le dos, le torse et les poignets. Ces HE ont une action antivirale et antibactérienne puissante. 
  • Formule plus complète : Dans un flacon de 15 ml, mélanger 2 ml d’HE de ravintsara, 1 ml d’HE d’eucalyptus radié, 1 ml d’HE de niaouli, 1 ml d’HE de laurier noble. Compléter avec de l’huile végétale d’amande douce et masser de la même façon.

 

Après la fièvre

Après l’épisode fiévreux, il faut se remettre d’aplomb. Si l’appétit ne revient pas, une plante amère comme la gentiane (20 gouttes de teinture-mère dans de l’eau 10 minutes avant le repas) peut aider à faire repartir le système digestif.

En cas de fatigue, des plantes énergisantes comme le ginseng (20 à 30 gouttes le matin), l’éleuthérocoque (40 à 60 gouttes 2 fois par jour) ou l’aswhaganda (30 à 60 gouttes 2 fois par jour) peuvent donner un vrai coup de main pour redémarrer.

Sources :

[1] Sullivan, Farrar, « American Academy of Pediatrics Clinical Report: Fever and Antipyretic Use in Children », Pediatrics, février 28, 2011

[2] Émission tournée à l’Institut Pasteur, avec la participation du professeur LWOFF, prix Nobel, de Jacques MONOD, prix Nobel, du professeur GIRARD, spécialiste de la rage et du professeur Claude HANNOUN, spécialiste de la grippe.

[3] Fever – Myths About

Osteopathie

by 21 janvier 2017

Manipulation ostéopathiqueExtrait en grande partie de « Manuel d’Ostéopathie », W.Langer et E.Hebgen, 2016, chez Maloine Editions. 

« Je ne suis pas malade car j’ai une angine, mais j’ai une angine car je suis malade ! » : cette phrase d’un philosophe exprime en quelques mots la façon de penser de l’ostéopathie.  La première partie de la phrase rappelle beaucoup la vision de la médecine classique : « Je suis malade car j’ai une angine ». Un germe quelconque est à l’origine de mon problème de gorge. La réaction normale est d’identifier et de combattre le germe. Cette procédure médicale est également appelée l’allopathie. Le médecin se charge pour ainsi dire de la fonction de lutter contre l’agresseur.

Mais si je pars du principe que l’agresseur m’a créé un problème car mon organisme ne fonctionne quelque part pas correctement, « car je suis malade », alors la mission du médecin sera de trouver et de corriger la dysfonction. Ce n’est qu’ainsi que le patient pourra mobiliser toutes ses forces autorégulatrices afin de rétablir son équilibre et son harmonie avec la nature. […] La globalité signifie que l’Homme doit être observé comme un individu dans son environnement et en particulier dans le cadre de sa communication avec l’environnement. […] : l’alimentation, les stimuli physiques ou des facteurs psychoémotionnels auront un effet sur notre être par contact cellulaire direct ou des stimuli nerveux afférents.

Historiquement, les fondateurs sont Andrew Taylor Still (1828-1917), John Martin Littlejohn (1865-1947) et William Garner Sutherland (1873-1954).

Le Qi des chinois, le Ki des Japonais, le Prana de la médecine ayurvédique et le principe mercurique de la médecine occidentale cadrent dans leurs principes vitalistes avec l’idée de Still du mouvement comme activation de la matière. On raconte d’ailleurs qu’il soigna de la dysenterie des enfants en 1874 en rétablissant simplement une bonne circulation énergétique, sans autre manipulation osseuse ou apport médicamenteux. Il fonda donc les principes fondamentaux de l’ostéopathie sur le fait que l’état de santé se maintient tant que les fluides corporels s’écoulent normalement et qu’il existe une activité nerveuse normale. Still voyait la maladie comme causée par un obstacle à cet écoulement normal des fluides corporels ou à l’activité nerveuse normale. L’environnement, le comportement, des facteurs sociaux et mentaux participent à la survenue de la maladie. Still faisait reposer sa philosophie sur des concepts mécaniques, énergétiques et spirituels. Il partait du principe qu’un bon alignement des os suffisait à rétablir la santé globale.

Littlejohn, quant à lui, a installé l’ostéopathie sur une base plus scientifique, essentiellement sur la physiologie mais aussi sur la psychopathologie qui l’intéressa beaucoup à la fin du 19e siècle. A la différence de Still, il écarta toute base métaphysique de sa pratique et pensait que la seule élimination chiropratique des dysfonctions des articulations ne corrigeait pas la lésion corporelle et que les différentes dysfonctions locales et les organes touchés devaient être cordonnés « The principle of osteopathy is not bone adjustment but body adjustment ».

Sutherland étudia à l’origine avec Still et fut un des enseignants de son école à une période où Littlejohn étudiant aussi dans l’école. L’influence de Sutherland sur l’avancée de l’ostéopathie se situe essentiellement sur la description fine de toutes les articulations des membres et du rachis au moyen de techniques directes et principalement indirectes mais aussi sur les mouvements crâniens. Influencé par la pensée d’Emanuel Swedenborg, scientifique et philosophe suédois, Sutherland résuma son concept crânial en cinq principaux points qui représentent la base du mouvement respiratoire primaire (MRP) : Le cerveau et la moelle spinale possèdent une mobilité inhérente, il y a une fluctuation du liquide cérébrospinal. Il y a une mobilité de membranes de tension réciproques, les os du crâne ont une mobilité articulaire et le sacrum bouge de manière involontaire entre les deux os iliaques. A la fin de sa vie, Sutherland s’orienta davantage vers le spirituel, le « breath of life », selon lui, se diffusait dans le liquide cérébrospinal.

Aujourd’hui, l’ostéopathie attache une attention particulière à l’anatomie. Une étude intensive des tissus, des muscles et des articulations, mais aussi du tissu conjonctif et des organes, est indispensable pour les ostéopathes afin d’apprendre où poser la main pour une palpation précise. Des connaissances sur le trajet exact des vaisseaux et des nerfs sont nécessaires pour les techniques manuelles d’examen et de traitement. Afin d’avoir une connaissance ostéopathique et une analyse correctes d’un patient, il est essentiel pour l’ostéopathe de maitriser la biomécanique de l’appareil locomoteur. De nombreuses techniques proviennent de différents domaines de la médecine, la kinésithérapie, la chiropraxie, ma médecine manuelle, etc. Pour autant, c’est aussi une forme de philosophie de la globalité et de l’autorégulation (à l’image du concept d’autopoièse de Francisco Varela), le système ignore la cause qui l’engendre et la cause ignore le symptôme qu’elle va engendrer). L’ostéopathie est aussi évidemment une science mais aussi un traitement. Enfin, on peut la voir comme un chemin de la conscience. Une invitation à exister pleinement et à « être ».

Le qi projeté fait pousser les plantes

by 5 décembre 2016

Extrait de Nexus n°107, novembre-décembre 2016 :

Passé largement inaperçu de notre rédaction, un très intéressant article intitulé « Des graines sur lesquelles a été induite une germination rapide en projetant mentalement l’énergie qi ont également subi une modification génétique » a été publié en 2000 par l’American Journal of Chinese Medicine.

On y rapporte qu’une femme nommée Chulin Sun a pu accélérer la germination de semences spécifiquement sélectionnées pour constituer un stock de graines robustes. Chulin Sun est membre du Chinese Somatic Science Research lnstitute. Elle pratique le wai qi, un type de qi gong qui enseigne comment maîtriser mentalement l’énergie qi de la médecine traditionnelle chinoise.

En projetant mentalement son qi, Chulin Sun est capable d’induire la germination d’une graine et d’en faire grandir la pousse et les racines de plusieurs centimètres en vingt minutes. D’ordinaire, à une température de 23 degrés, cela prend une semaine. Cette capacité a été démontrée à 180 reprises, dans des universités et différentes institutions de recherche et de science, que ce soit en Chine ou dans d’autres pays. L’article poursuit: « Nous avons pris part à cette expérience de germination et l’avons répété sept fois. Cinq de ces essais sont une réussite […] les mécanismes biologiques qui sous­tendent ce phénoméne demeurent inconnus. »

Le journal souligne l’importance d’étudier l’influence du qi sur le métabolisme, la croissance et le développement, ainsi que sur l’expression des gènes, en particulier parce que ces effets peuvent être rapportés à la santé et la longévité humaines.

Selon des travaux antérieurs, l’énergie qi peut changer certaines structures spécialisées comme les mitochondries et influencer le métabolisme des cellules, mais dans la présente étude, un gène lié à la germination a franchi les limites du temps et de l’espace : la structure d’une région initiatrice ou régulatrice a été modifiée, accélérant l’expression du gène.

Source : Feng Bai, Chulin Sun, Zhiyi Liu, Jinchuan Shen, Yinzhu Shen, Rongchao Ge, Caili Sei, Jindong Zhang, Xiaohong Shi, Yicheng Liu and Xuecheng Liu, “Seeds induced to germinale rapidly by mentally projected “Qi Energy” are apparently genetically altered”, The American Journal of Chinese Medicine 28(1), 2000.

 

Psychoénergétique

by 4 juin 2016

Notion de psychoénergétique

Selon Michel Odoul [dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi], chaque vertèbre possède un rôle de « palier de distribution » des données vibratoires en provenance du cerveau. Il y a communication entre le cerveau et les plans conscients et inconscients. Le cerveau transmet ses « consignes » à la moindre partie de notre corps par l’intermédiaire du système nerveux cérébrospinal et le système autonome ou neurovégétatif. En fonction du type de tension et de son intensité, un signal va se ressentir au niveau de la vertèbre « palier » qui correspond à l’évacuation de l’excès d’énergie. Cela peut se traduire par une contracture musculaire à proximité de la vertèbre en question. A termes, cela peut engendrer une arthrose localisée, une hernie discale ou autre dysfonctionnement organique.

 

Vertèbre

 

 

Palier de distribution

 

 

Symptômes courants

 

 

1ere cervicale

 

 

Tête, face, système sympathique

 

 

Maux de tête, insomnies, états dépressifs, vertiges

 

 

2eme cervicale

 

 

Yeux, ouïe, sinus, langue

 

 

Vertiges, problèmes oculaires ou auditifs, allergies

 

 

3eme cervicale

 

 

Face, oreilles, dents

 

 

Acné de la face, rougeurs, eczéma, douleurs dentaires

 

 

4eme cervicale

 

 

Nez, lèvres, bouche

 

 

Allergies (rhume des foins, herpès buccal, etc.)

 

 

5eme cervicale

 

 

Cou et gorge

 

 

Affections et douleurs à la gorge

 

 

6eme cervicale

 

 

Muscles du cou, épaules, haut des bras

 

 

Torticolis, douleurs des épaules

 

 

7eme cervicale

 

 

Epaules, coudes, petits doigts et annulaires

 

 

Douleurs, fourmis et engourdissement de ces zones

 

 

1ere dorsale

 

 

Avant-bras, mains, poignets, pouces, index, majeurs, port de tête

 

 

Douleurs, fourmis et engourdissement de ces zones

 

 

2eme dorsale

 

 

Système cardiaque, plexus cardiaque

 

 

Symptômes ou douleurs cardiaques

 

 

3eme dorsale

 

 

Système pulmonaire, seins

 

 

Affections pulmonaires, douleurs aux seins

 

 

4eme dorsale

 

 

Vésicule biliaire

 

 

Trouble de la vésicule, du moral, certaines migraines « vésiculaires » et affections cutanées

 

 

5eme dorsale

 

 

Système hématique, plexus solaire

 

 

Trouble du foie et de l’immunité, fragilité affective

 

 

6eme dorsale

 

 

Système digestif, estomac, plexus solaire

 

 

Troubles de la digestion, acidité gastrique, aérophagie

 

 

7eme dorsale

 

 

Rate-Pancréas

 

 

Diabète

 

 

8eme dorsale

 

 

Diaphragme

 

 

Hoquet, douleurs au plexus solaire

 

 

9eme dorsale

 

 

Glandes surrénales

 

 

Agressivité, réactivité, réactions allergiques

 

 

10eme dorsale

 

 

Reins

 

 

Mauvaise élimination, intoxication, fatigabilité

 

 

11eme dorsale

 

 

Reins

 

 

Mauvaise élimination, intoxication, fatigabilité

 

 

12eme dorsale

 

 

Intestin grêle, système lymphatique

 

 

Mauvaise assimilation, douleurs articulaires, gaz

 

 

1ere lombaire

 

 

Gros intestin

 

 

Constipation, colites, diarrhées

 

 

2eme lombaire

 

 

Abdomen, cuisses

 

 

Crampes, douleurs abdominales

 

 

3eme lombaire

 

 

Organes sexuels, genoux

 

 

Règles douloureuses, impuissance, cystites, douleurs aux genoux

 

 

4eme lombaire

 

 

Nerf sciatique, muscles lombaires

 

 

Sciatique, lombalgies, problème de miction

 

 

5eme lombaire

 

 

Nerf sciatique, bas des jambes

 

 

Crampes, bas des jambes lourds, douloureux, sciatiques

 

 

Sacrum et coccyx

 

 

Bassin, fessiers, colonne vertébrale

 

 

Problème de l’axe vertébral, sacro-iliaques, hémorroïdes

 

 

Michel Odoul explique que les os représentent notre structure et que notre système de croyance est lié à cette structure osseuse. Lorsqu’une croyance fondamentale est perturbée par le vécu de la personne, le corps nous envoie un message symbolique localisé.

La scoliose est un bon exemple de problématique structurelle. Elle touche les enfants pendant leur croissance et s’arrête après la puberté. La croissance d’un enfant se fait notamment par celle de la colonne vertébrale qui se développe entre deux axes qui sont le bassin et les épaules. Les épaules (axe yang du corps qui traduit l’« action ») sont la représentation du père. Les hanches (axe yin du corps qui traduit la « relation ») sont la représentation de la mère. Un enfant qui « refuse » inconsciemment le monde des adultes, qui est sujet à un stress mettant en question sa stabilité de vie ou qui se sent tiraillé entre ses représentations mentales différentes de ses parents, peut exprimer sa détresse avec une scoliose. Il fait bouger ses propres repères, la colonne continue sa croissance mais l’axe épaule-bassin se déforme. Un changement d’école, un déménagement sont typiquement des événements qui peuvent perturber un enfant. Dans ce cas, consulter un thérapeute spécialisé en orthobionomie peut constituer une bonne approche pour solutionner ce problème, en complément éventuel d’une approche plus « mécanique », basée sur le port d’un corset.

Le genou traduit une notion d’humilité, de souplesse intérieure. Il représente la « porte de l’acceptation » et la notion de lien avec autrui (je-nous). Une douleur au genou (outre une douleur provoquée par un accident), peut signifier une difficulté à plier, à accepter un événement : une émotion, un ressenti, une idée ou une mémoire en rapport avec notre relation au monde ne sont pas acceptés. Pour le genou droit, la tension sera en relation avec la symbolique yin (maternelle ou familiale) et inversement pour le genou gauche qui sera plutôt en relation avec la symbolique yang (par ex, difficulté relation avec le conjoint).

L’épaule représente les axes conceptuels profonds de notre capacité ou de notre volonté d’action et de maitrise. La capacité à agir, les préjugés appartiennent à la symbolique de l’épaule. Tout ce qui touche à nos désirs d’action sur quelque chose ou sur quelqu’un aura donc une relation somatique directe avec l’épaule. Les tensions que nous ressentons au niveau de l’épaule évoquent donc notre difficulté à agir, que nous ressentons des freins à nos désirs d’action, que nous nous sentons empêchés. Tout comme pour l’exemple précédent du genou, une douleur à l’épaule gauche (yang) sera plutôt en relation avec un problème « paternel ».

Dernier exemple, la peau est en lien avec capacité de « cicatrisation », elle a un rôle de protection, de barrière avec le monde extérieur. Les problèmes de peau (psoriasis, eczéma, mycoses, boutons divers…) peuvent traduire une difficulté de vécu avec le monde extérieur, une difficulté à accepter les événements de la vie.

Pour plus d’information sur ces notions de psycho-énergétique, je vous invite à consulter le livre de Michel Odoux ou à approfondir la symbolique corporelle analysée et expliquée par Annick de Souzenelle.

[L’orthobionomie est une méthode douce développée par le Dr Arthur Lincoln Pauls. Elle est dérivée de l’ostéopathie. Ce concept de travail éducatif agirait sur les tensions musculaires et viscérales, ainsi que sur les tensions psycho-émotives.]

La mise à la terre

by 6 mars 2016

Pieds dans l'herbeSource principale : « Connectez-vous à la Terre » de Clinton Ober, Stephen T.Sinatra et Martin Zucker, aux éditions VEGA (2013) ISBN : 978-285829-748-1.

Résumé : La mise à la terre, ou earthing, protège le circuit bioélectrique du corps des charges statiques et des interférences. Elle favorise la réception des électrons libres et des signaux électriques stabilisateurs ainsi que l’énergie de la Terre. Cela favorise l’élimination de certaines inflammations, favorise un bon sommeil, une meilleure récupération après l’effort, etc.

Nous sommes souvent coupés de notre liaison à la Terre, par des isolants : les matériaux des constructions modernes, les chaussures, etc. Cela semble avoir provoqué une augmentation des maladies chroniques (mais cela reste à démontrer). Lorsque les chaussures étaient fabriquées de cuir, ce phénomène ne se faisait pas particulièrement sentir car le cuir est conducteur lorsqu’il est humide.

En se reliant à la Terre, le corps revient à son état électrique normal, il s’imprègne d’électrons libres chargés négativement. Il atteint alors le même potentiel électrique que la Terre, ce qui lui permet de mieux s’autoréguler et s’autoguérir.

 Les bienfaits constatés :

  • Réduit fortement les inflammations
  • Diminue les douleurs chroniques et les migraines
  • Améliore le sommeil, dans certains cas
  • Accroit l’énergie
  • Diminue le stress et apaise le système nerveux
  • Normalise les rythmes biologiques du corps
  • Fluidifie le sang et améliore la tension artérielle et la circulation
  • Soulage les tensions musculaires
  • Diminue les symptômes hormonaux et menstruels.
  • Accroit la rapidité de guérison et de récupération après l’effort
  • Réduit la fatigue
  • Protège le corps des effets des champs électromagnétiques environnementaux

Selon William Rossi, podologue du Massachussetts, la plante des pieds est riche de plus de 20 terminaisons nerveuses par centimètre carré (source : article du footwear news, 1997). Il prône le retour à un contact direct avec le sol. D’ailleurs, dans les techniques chinoises, on cherche à s’enraciner et à établir un « échange » entre les pieds et la Terre via notamment le point yong quan (point du rein en acupuncture). David Wolf, grand défenseur de la communion avec la nature, critique l’invention de la chaussure moderne et prône également le retour à un contact avec la Terre. Matteo Tavera (1905-1970), viticulteur et arboriculteur narbonnais, dans son livre, « La Mission Sacrée, une hypothèse sur le droit à la vie et à la santé », conseille aussi de se reconnecter à la Terre. Le contact avec la terre, se fait naturellement par les pieds nus mais il peut bien entendu se faire avec n’importe quelle partie du corps.

Clinton Ober tente de démontrer, dans son livre, que nous tirons de l’énergie électrique par nos pieds sous forme d’électrons libres qui fluctuent à de nombreuses fréquences.

Se tester

La Terre fournit un voltage de référence, c’est-à-dire un potentiel de base ou potentiel zéro par rapport à tous les autres voltages mesurés. On mesure donc en réalité une différence de potentiel entre deux points, l’un d’eux étant la Terre. A l’aide d’un simple voltmètre, on peut mesurer sa tension induite. Un voltmètre mesure  les différences de potentiel électrique entre la Terre et un appareil électrique ou entre deux points dans un circuit électrique. Il suffit donc de brancher l’une des extrémités du voltmètre à la Terre (soit la broche de terre d’une prise de courant, soit à un simple piquet métallique planté dans la terre). L’autre extrémité sera tenue par un doigt par exemple. En fonction du lieu dans lequel on se trouve, la tension induite varie. Par exemple, lorsque vous vous dirigez vers une lampe non reliée à la Terre, le rayonnement électromagnétique généré va augmenter les charges électriques de votre corps, le voltmètre va donc mesurer une plus grande tension induite. Lorsque vous vous testez près d’une cloison murale dans laquelle passent des câbles électriques, votre tension induite va augmenter également. Ainsi, si vous dormez près d’une telle cloison, votre corps sera sous l’effet d’un rayonnement engendrant une tension induite, durant toute la durée de votre sommeil. Cette tension induite va générer une inflammation dans le corps et affaiblir vos capacités naturelles de régénération. Lorsque vous vous reliez à la Terre, votre corps n’a plus de charge électrique. La mise à la terre élimine toute accumulation non désirée de charge électrique.

La charge électrique de la Terre est en réalité toujours négative. La surface est remplie d’électrons libres qui sont capables de se déplacer et de réduire une charge positive.

Des études qui semblent confirmer un effet

Le docteur Ghaly a entrepris une étude qui fut publiée en 2004 dans le Journal of Alternance and Complementary Medicine. Il mesurait la sécrétion circadienne d’hydrocortisone sur des personnes avant et après qu’elles aient dormi, mises à la Terre. Cette « hormone du stress » augmente lorsque vous êtes anxieux ou stressé. Un taux constamment élevé provoque des troubles du sommeil, une hypertension, une réduction de la réponse immunitaire, etc. L’étude montrait  que la mise à la Terre durant le sommeil resynchronisait la sécrétion d’hydrocortisone. Les participants à cette étude ont effectivement constaté un endormissement plus rapide, un meilleur sommeil, une réduction du stress, des douleurs moins vives… Le docteur Ghaly découvrit également une augmentation de la mélatonine (hormone du sommeil) chez la plupart des participants.

D’autres études ont montré une relation entre les déséquilibres de la sécrétion d’hydrocortisone et les douleurs d’origine inflammatoire.

Des chercheurs de Harvard auraient mis en évidence la corrélation entre l’inflammation chronique et les maladies artérielles qui empêchent le sang, les nutriments et l’oxygène d’atteindre le cœur et le cerveau, ce qui entraine des crises cardiaques et des AVC. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la recherche a montré que 50% des crises cardiaques et des AVC se produisent chez des personnes qui ont un taux de cholestérol normal. Paul Ridker, chercheur et cardiologue à Harvard affirme qu’il faut considérer la maladie cardiaque comme une maladie inflammatoire, tout comme l’arthrite rhumatoïde. En outre, on sait à présent que les cellules adipeuses sont en réalité des foyers d’inflammation et pas de simples réserves pour produire de l’énergie.

Les radicaux libres sont des molécules chargés positivement. Ces molécules sont en lien avec le phénomène inflammatoire. Clint Ober pense que, lorsqu’on est relié à la Terre, les électrons libres entrent dans le circuit conducteur du corps et apaisent l’inflammation. L’inflammation cause des douleurs.

D’autres études sont référencées en bibliographie.

Clint Ober a fait des recoupements avec de nombreuses recherches scientifiques dont certaines sont résumées ci-dessous :

Une perturbation majeure de l’environnement aujourd’hui vient des champs électromagnétiques générés par les instruments électriques. En Amérique du Nord, le réseau électrique est à 60 Hz, en Europe, à 50 Hz. Les fils qui se trouvent à l’intérieur des cloisons produisant des champs électromagnétiques, même lorsque les appareils ne sont pas branchés. Notre corps réagit à cette perturbation électromagnétique. Certains individus y sont plus sensibles que d’autres. Lorsqu’on est relié à la Terre, on se « protège » de certains effets de ces champs électromagnétiques. Cela peut donc constituer une aide pour les électrosensibles.

Une étude a été publiée en 2005 dans European Biology and Bioelectromagnetics par Roger Applewhite, ingénieur en électricité. Il a montré que les électrons vont de la Terre vers le corps et viceversa lorsque le corps est relié à la Terre. Il a montré également que cette connexion à la Terre réduit fortement l’impact des champs électromagnétiques sur le corps (effet parapluie). Il présente les résultats d’une expérience de mise à la Terre de douze sujets grâce à des patchs conducteurs. Il en ressort une différence considérable du potentiel du champ électrique environnemental mesuré sur le corps à 3 endroits (poitrine, abdomen et cuisse) : environ divisé par 100, lorsque les sujets sont reliés à la Terre.

Des mesures effectuées avec un voltmètre dans les chambres des sujets ont montré une moyenne de 3,27 vols avant la mise à la terre. Une fois les corps mis à la Terre avec un surmatelas spécial, les tensions induites chutent à une moyenne de 0,005 volt.

Une autre étude intéressante fut menée en 2003 par les électrophysiologistes, Gaetan Chevalier et Kazuhito Mori à l’Institut de la Science Humaine de Californie. Ils ont étudié en double aveugle l’effet de la mise à la Terre sur les fonctions du système nerveux (cerveau et muscles). 58 adultes recevaient un patch adhésif placé sur la plante des pieds et relié à la Terre. Des électroencéphalogrammes enregistrent les signaux provenant du cerveau. Des électromyographes mesurent le voltage produit au niveau des muscles des épaules et des trapèzes. La lecture des résultats montre que la mise à la Terre influence fortement l’activité des muscles et du cerveau, même en 30 mn. Les données recueillies montrent également une forte diminution de l’activité du cerveau gauche, hémisphère associée à la pensée. La mise à la Terre semble rétablir un niveau de tension musculaire normal. L’étude fut publiée dans European Biology and Bioelectromagnetics. Une deuxième partie de l’étude, publiée en 2007 dans le journal Subtle Energy and Energy Medicine, a mis en évidence que les électrons qui remontent de la terre passeraient par des méridiens très conducteurs qui impliquent les reins et la vessie et la ligne principale point 1 du rein-vessie qui relie de nombreuses parties et organes du corps.

Une autre expérience intéressante menée en double aveugle par Karol et Pawel Sokal, respectivement, cardiologue et neurochirurgien en Pologne, a montré des changements statistiquement significatifs de la concentration des minéraux et des électrolytes dans le sérum sanguin, fer, calcium ionisé, phosphore inorganique, sodium, potassium et magnésium. L’étude fut publiée en 2011 dans « Journal of Alternative and Complementary Medicine ». Il pourrait y avoir également une influence de la mise à la Terre sur le métabolisme thyroïdien. Il semblerait qu’une nuit reliée à la Terre diminue déjà les principaux marqueurs d’ostéoporose et stipule la réponse immunitaire.

Gaetan Chevalier et James Oschman, PhD, pensent en outre, que le rythme jour/nuit de l’hydrocortisone est normalisé quand le sommeil est amélioré par la mise à la Terre. La production de mélatonine, hormone qui régule le sommeil, semble normalisée lorsqu’on dort relié à la Terre. La mélatonine est un antioxydant puissant. Ils conjecturent que cela pourrait avoir un impact sur des maladies neurodégénératives comme Alzheimer, Parkinson, etc. Cela mériterait d’être démontré scientifiquement.

Cette liaison à la Terre provoque une neutralisation des radicaux libres par les électrons en provenance de la Terre. On peut donc supposer que cela permettrait de lutter contre le vieillissement prématuré et réduire l’inflammation générale du corps.

Un cardiologue cité dans le livre de Clint Ober rapportait que d’après son expérience, ce qui importe le plus dans le traitement des maladies cardiovasculaires est la déficience en adénosine-triphosphate. Dans le processus de production de l’énergie cellulaire, il semble que l’énergie des électrons soit transférée à l’adénosine-triphosphate. Les chercheurs pensent que ces électrons énergisés sont en « état d’excitation ». En l’occurrence, les électrons fournis par la mise à la terre sont de ce type.

Sur l’hypertension artérielle : un rapport de l’OMS de 2007 prévoit une augmentation de 60% d’ici 2025. L’hypertension fait courir un risque accru de cécité, de lésion des reins, d’augmentation de volume de cœur, de crise cardiaque et ou d’AVC. Certains chercheurs pensent aujourd’hui que la cause la plus importante repose sur le stress oxydatif. Autrement dit, il y aurait une inflammation et des radicaux libres qui érodent les parois sensibles des vaisseaux sanguins constitués de cellules endothéliales. Il semblerait que la mise à la terre calme l’activité des radicaux libres, ce qui expliquerait la diminution de l’inflammation. Elle contribuerait donc à faire baisser la tension.

Clint Ober publie des photos de sangs prises au microscope avant et après la mise à la terre. Il semblerait que la mise à la terre provoque une diminution des globules rouges impliqués dans le processus d’agglutination et de coagulation. Il en déduit donc que la mise à la terre contribuerait donc à baisser le risque de crise cardiaque ou d’AVC. Une explication possible serait liée au « potentiel zêta » qui est en rapport avec le degré de charge négative à la surface d’un globule rouge. Un sang qui a un potentiel zêta bas a plus tendance à être visqueux et des caillots de sang ont donc plus de chance de se former. Une étude sur 10 personnes menée par Gaetan Chevalier, PhD, électrophysiologiste en Californie a montré, après analyse du sang d’un échantillon de personnes mises à la terre durant 2H, que le potentiel zêta avait bondit de 270%.

En résumé, la mise à la Terre provoquerait une amélioration substantielle du fonctionnement du système cardiovasculaire, du système respiratoire et du système nerveux.

Témoignages

Clint Ober propose de nombreux témoignages de patients qu’il a mis à la Terre et qui reconnaissent une amélioration certaine de leurs symptômes. Evidemment, lorsqu’un auteur veut servir son propos, il prend évidemment soin de sélectionner les différents témoignages. Cependant, il présente des photographies thermiques des effets de la mise à la Terre sur des patients qui sont plutôt convaincantes. Il reste à démontrer sur un panel plus important de sujets que les effets sont reproductibles.

Parmi les témoignages prônant la mise à la terre, certains reportent une amélioration substantielle des douleurs liées à la sclérose en plaque.

D’autres signalent une amélioration de leur sommeil.

Les sportifs disent qu’ils récupèrent plus rapidement de leurs efforts musculaires.

Certains annoncent que leur psoriasis ou leur eczéma a disparu.

Des masseurs professionnels déclarent pratiquer pieds nus pour se mettre à la terre tout en reliant également leurs patients par le contact des mains.

Certains témoignages reportent aussi des arrêts de ronflement la nuit, grâce à un surmatelas de mise à la terre…

Certains ont vu leurs difficultés respiratoires soulagées (emphysème, bronchite…) – en effet, outre la concentration de pollution chimique dans les villes, les poumons, sensibles à l’électricité, respirent plus de particules d’air chargées positivement, surtout en haut d’immeubles. Cela créé plus de stress oxydatif et de radicaux libres. Les poumons sont donc en manque d’électrons. 

D’autres signalent une diminution des désagréments causés par les allergies au pollen ou à certains aliments

L’arthrite semblerait se montrer moins douloureuse grâce à la mise à la terre, notamment sa forme la plus sévère : la polyarthrite rhumatoïde. En trois à quatre semaines, les patients déclarent que ses douleurs ou enflures disparaissent. Parmi les différents témoignages, Clint Ober cite notamment un professeur de neurophysiologie qui était atteint de polyarthrite rhumatoïde et qui constatait que la mise à la terre a réduit considérablement ses douleurs.

Concernant les douleurs dorsales, une infirmière qui en souffrait au quotidien, témoigne qu’en quatre jours, elle remarquait une nette différence. D’autres témoignages rejoignent le précédent.

La fibromyalgie, dont les symptômes principaux sont une douleur chronique sur tout le corps, une fatigue importante et des troubles du sommeil semble également être soulagée par la mise à la terre.

La fatigue due au décalage horaire est également améliorée.

La sciatique est une douleur causée par la compression des nerfs qui partent du bas de la colonne vertébrale et forment le nerf principal de la jambe – le nerf sciatique. En général, les patients souffrent de douleurs dans le bas du dos et dans la fesse ainsi que des fourmillements et engourdissements dans les extrémités inférieures. Etant également sur un phénomène inflammatoire, la douleur peut être soulagée par une mise à la terre.

Clint Ober rapporte enfin un témoignage sur une amélioration notable des varices chez des patients, en six semaines.

Certaines personnes ont déclarés que la mise à la terre avait favorisé leur perte de poids (peut-être en liaison avec la normalisation du taux d’hydrocortisone qui diminue le stress).

Des femmes ont signalé une diminution des douleurs prémenstruelles. Une chercheuse de San Diego, qui souffrait depuis plus de 30 ans de douleurs prémenstruelles, de crampes, de fatigues, d’insomnies, de prise de poids, etc. a constaté qu’en un mois de mise à la terre, ces douleurs avaient disparues. Elle a pu se passer de somnifères, de diurétiques, d’anti-inflammatoires et d’autres médicaments. Elle a même constaté une disparition de son ostéopénie (densité osseuse au-dessous de la normale qui peut conduire à l’ostéoporose).

Des sportives de haut-niveau rapportent une amélioration de la régularité des règles ou de l’aménorrhée (absence de règle)- symptômes assez classiques chez les sportives.

Des fumeurs ont constaté que la mise à la terre a contribué à faciliter l’arrêt du tabac.

Une femme qui n’arrivait pas à tomber enceinte a vu son rêve se réaliser en mois d’un mois après la mise à la terre de son lit.

Des sportifs blessés ont constaté, photos à l’appui que la mise à la terre a considérablement accéléré la guérison de la blessure. Les tissus se réparent plus rapidement.

Un professeur du Tennessee, physiologiste et haltérophile, a déclaré que la mise à la terre lui a permis de progresser énormément dans son activité sportive.

Des propriétaires d’animaux mis à la terre ont constaté une amélioration des signes de douleurs, de l’endurance et de la souplesse générale. La guérison, suite à blessure se fait plus rapidement.

En synthèse, il semble que la mise à la terre, sous quelque forme qu’elle soit, calme les inflammations. Puisque celles-ci sont impliquées dans de nombreuses maladies de notre siècle, il peut être intéressant de se forger sa propre expérience : marcher plus souvent pieds nus ou se relier à la Terre durant le sommeil par un drap ou un surmatelas spécial.

 

Bibliographie :

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  • The biologic effects of grounding the human body during sleep as measured by cortisol levels and subjectivs reporting of sleep, pain and stress, Glady M and Teplitz D., Journal of Alterntive and Complementary Medicine 2004, 10(5) : 767-776.
  • The effectiveness of a conductive patch and a conductive bed pad in reducing induced human body voltage via application of earth ground, Applewhite R., European Biology and Bioelectromagnetics, 2005, 1 :23-40.
  • Pilot study on the effect of grounding on delayed onset muscle soreness, Brawn R, Chevalier G, Hill M., Journal of Alternative and Complementary Medicine, April 2010.
  • The effect of earthing (grounding) on human physiology, Chevalier G, Mori K, Oschman JL, Europen Biology and Bioelectromagnetics, January 31, 2006 ; 600-621.
  • The effect of earthing on human physiology (part II) : electrodermal measurements, Chevalier G, Mori K, Subtel Energy and Energy Medicine, 2007 :18(3); 11-34.
  • Changes in pulse rate, respiratory rate, blood oxygenation, perfusion index, skin conductance and their variability induced during and after grounding human subjects for forty minutes, Chevalier G, Journal of Alternative and Complementary Medicine, January 2010.
  • Can electrons act as antioxydants ? a review and commentary, Oschman JL, Journal of Alternative and Complementary Medicine, 2007 ; 13(9) : 955-967.
  • Measuring electrical and mechanical properties of red blood cells with double optical tweezers, Fontes A, Fernandes Hp et al., Journal of Biomedical Optics, 2008 ;13(1) :014001.

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