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Prière du feu

by 13 décembre 2017

On trouve dans la littérature, différentes versions de la prière du feu, sans doute toutes issues d’une version originelle de Saint Laurent qui fut plus ou moins déformée dans le temps.

Le but est de libérer la chaleur accumulée d’une manière générale : brûlure localisée, brûlure générale due à un coup de soleil, une radiothérapie, un zona, une inflammation comme une infections urinaire, tendinite, arthrite…

L’important est surtout l’intention qu’on y met. Il faut adopter une “attitude de prière” et non réciter mécaniquement sans être présent en dirigeant son intention. Ces prières des “coupeurs de feu” ou “barreurs de feu” peuvent apporter un soulagement rapidement, en quelques minutes. Elles ne doivent pas non plus remplacer les mesures médicales d’un médecin mais viennent en complément.

Versions “accélérées” :

1) Oh Dieu apaises ta brûlure comme Judas apaisa sa fureur en lapidant notre seigneur Jésus sur le mont des oliviers.

Faire 3 fois le signe de Croix (de haut en bas et de gauche à droite) sur la brûlure puis souffler 3 fois sur la brûlure.

2) Oh Feu enlève ta chaleur comme Judas perdit ses couleurs en trahissant Notre Seigneur au jardin des oliviers !

3) Faire le signe de croix et souffler trois fois en croix sur la brûlure. Prononcer 3 fois : “Feu, Feu, Feu, Arrête ta chaleur, comme Judas trahit notre Seigneur au jardin des oliviers”. Souffler trois fois en croix sur brûlure et réciter le Notre Père et le “Je Vous Salue Marie”. Souffler encore trois fois en croix sur la brûlure.

4) Feu, feu, feu, je te conjure de perdre ta chaleur, comme Judas perdit sa couleur en trahissant notre Seigneur.

La version “complète” de Saint Laurent :

† (souffler sur la brûlure en formant un signe de croix)

O grand Saint Laurent,
Sur un brasier ardent
Tournant et retournant,
Vous n’étiez pas souffrant.

† (souffler sur la brûlure en formant un signe de croix)

Faites-moi la grâce
Que cette ardeur se passe :

† (souffler sur la brûlure en formant un signe de croix)

Feu de Dieu,
Perds ta chaleur,
Comme Judas perdit sa couleur,
Quand il trahit, par passion juive,
Jésus au jardin des olives.

Répéter trois fois les textes complets à voix basse en les accompagnant des 3 souffles en forme de signe de croix. Terminer chaque répétition à voix basse par 5 Pater (Notre Père) et 5 Ave (Je vous salue Marie).

Autre pratique pour apaiser les brûlures :

† Eau, tu n’as pas soif,
† Feu, tu n’as pas froid,
† Pain, tu n’as pas faim,
† Feu vas t’en !

A répéter 3 fois en faisant un signe de croix sur la brûlure à chaque fois que c’est indiqué.

On en trouve des variantes comme :

Le pain n’a pas faim
L’eau n’a pas soif
Le feu n’a pas froid
La glace n’a pas chaud
Bénis soit le Saint Sacrement

A répéter 7 fois.

La réaction est en général une augmentation de la sensation de brûlure pendant que l’on prononce ces phrases, mais elle se calme tout de suite après.

NB : A noter qu’il existe des mantras avec lesquels on obtient le même résultat.

A tester également, l’eau des neiges de Saint Joseph pour calmer les brûlures.

Dans l’Eglise latine, Saint Joseph est mentionné dans les plus anciens martyrologues : dans le calendrier d’Eusèbe de Césarée et dans le Martyrologue de saint Maximin de Trèves. A l’occasion de la Saint Joseph, le 19 mars de notre calendrier, si ce jour est de neige, allez récupérer de la neige, dans un récipient propre et mettez là en bouteille une fois fondue. Pour calmer une brûlure, il est dit qu’il faut tremper la partie brûlée dans un récipient rempli d’eau de Saint Joseph pendant 3 à 5 minutes. Si tout se passe normalement, la brûlure ne cloque pas et cicatrise rapidement. Il ne resterait aucune marque de la brûlure par la suite.

 

Rappel de la prière Ave “Je vous salue Marie” : 

Je vous salue, Marie pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen.

Rappel de la prière Pater “Notre Père” :

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.

Amen.

 

Sur le fond, agir sur une brûlure met en œuvre deux actions : une physiologique et l’autre plus “métaphysique” :

Lorsque le guérisseur approche sa main, il va provoquer chez le patient une réaction physiologique naturelle. Concernant la première, la présence de la main soignante à l’aplomb de la brûlure provoque dans le cerveau de la victime la production d’endorphines qui va contribuer à soulager la douleur (une endorphine, de l’abréviation endogenous morphine ou morphine endogène, est un neuropeptide opioïde endogène, c’est-à-dire un peptide agissant comme un neurotransmetteur, produit par le corps, agissant sur les récepteurs opiacés). Cette action active les potentialités latentes d’auto-guérison du corps blessé. D’autre part, il y a une action plus “métaphysique” : notre corps matière est entouré de plusieurs corps subtils, dont le premier, appelé “corps éthérique” a une importance toute particulière dans les cas de brûlures. Ce champ d’énergie s’étend de 1 à 3 cm de la peau présente la particularité de se déchirer autour de 60 C°, et “de facto” ne rempli plus son rôle de filtre de certains rayons lumineux dont les ultraviolets ce qui augmente le temps de guérison et la douleur. Lorsque le magnétiseur (ou coupeur de feu) passe sa main au niveau de la brûlure, il agit sur ce corps éthérique et le reconstitue en le rechargeant grâce à l’énergie canalisée par le guérisseur. De ce fait l’action de filtre des rayons est rétablie. Il n’y a pas véritablement de “don de guérisseur”, il s’agit plus d’une technique de visualisation et d’intention. Avec un peu d’exercice, tout le monde peut y parvenir. La tradition ésotérique nous explique que c’est en agissant sur les corps énergétiques qu’on agit indirectement sur le corps physique.

Traiter le zona

by 1 décembre 2017

Le zona se manifeste par des éruptions cutanées douloureuses le long d’un nerf ou d’un ganglion nerveux. Le patient peut ressentir aussi des picotements, des fourmillements, des mini-contractions, des migraines, des douleurs articulaires…

Selon Anthony William dans “Medical Medium“, il existerait 31 variétés de ce virus. Certaines variétés sont responsables des paralysies de Bell, des ankyloses de l’épaule, des colites, des brulures vaginales, des troubles de l’articulation temporo-mandibulaire, de la maladie de Lyme, et même de certains diagnostics erronés de la sclérose en plaque (alors que le livre de l’auteur est sorti en 2015, la science confirmera en janvier 2022 que le virus est bien la cause de la maladie).

A.William affirme que la communauté médicale ignorent encore beaucoup de choses sur ce type de virus. Les éruptions et pustules n’accompagnent pas l’ensemble des zonas mais seulement ceux liés au virus zoster. Sept souches du virus provoquent des éruptions cutanées et huit autres souches n’occasionnent pas ces éruptions.

La science médicale d’aujourd’hui annonce que ces éruptions surviennent de la réactivation du virus qui cause la varicelle, le virus varicelle zona (VVZ). On pense qu’à la suite d’une varicelle, presque tous les virus sont détruits sauf quelques-uns. Ils restent dormants dans les ganglions nerveux pendant plusieurs années.

A.William déclare que le virus du zona appartient à la famille de celui de l’herpès et ne provient pas du tout de la réactivation du virus “enfoui” de la varicelle. Le virus se cacherait dans un des organes du patient (souvent le foi), potentiellement pendant des années, ce qui expliquerait pourquoi le système immunitaire ne pourrait le détecter facilement.

Avec l’âge ou lorsqu’on rencontre un moment éprouvant de la vie, surmenage, séparation, seuil, stress important, traitement lourd comme une chimio, le système immunitaire est fragilisé et le virus peut sortir de sa cachette. S’agissant d’un virus de la famille de l’herpès, la mère peut le transmettre à son bébé in utero, il peut se transmettre par transfusion sanguine ou échange de liquides organiques.

Le virus attaque souvent par le bas de la colonne vertébrale. Les sept souches évoquées ci-dessus, libèrent une neurotoxine qui ira se loger sur les nerfs périphériques et dans la peau. C’est elle qui est responsable des démangeaisons, des pustules ou autres irritations. Les huit souches également évoquées ci-dessus, libèrent une neurotoxine qui ira se loger sur des nerfs plus importants. Il ne faut donc pas prendre d’immunodépresseurs au risque de s’affaiblir encore plus et de favoriser l’expansion du virus.

Une réaction inflammatoire s’installe alors dans les ganglions et dans les nerfs, causant l’apparition de vésicules disposées en grappes sur la peau.

Certaines formes de zona touchent le thorax ou le visage. D’autres formes ciblent d’autres parties du corps, bras, pieds, vagin… Toujours selon A.William, le virus du zona serait responsable de la quasi totalité des cas de colite.

On peut mettre 3 semaines à 18 mois pour guérir de ces différentes formes de zona.

Concernant le zona “classique” provoquant des éruptions dans une zone comprise entre la poitrine et les pieds, il peut durer 3 semaines. La plupart du temps, une seule crise de zona survient. Toutefois, il arrive que le virus se réactive à plusieurs reprises. Cela se produit chez 1% des personnes atteintes.

Parfois, la douleur causée par le zona persiste pendant des mois ou même des années après la guérison de l’éruption : le corps médical nomme cette douleur névralgie ou douleur post-zostérienne. Les personnes qui en souffrent disent ressentir de véritables « décharges électriques ». La chaleur, le froid, le simple frottement d’un vêtement sur la peau ou le souffle du vent peuvent devenir insupportables.

Le liquide à l’intérieur des vésicules rouges qui se forment durant une crise de zona contient plusieurs particules du virus. Ce liquide est donc très contagieux. Pour pénétrer dans l’organisme, le virus doit entrer en contact avec une muqueuse. Il peut infecter quelqu’un qui se frotte les yeux, la bouche ou le nez, par exemple, avec une main contaminée.

La personne atteinte de zona “classique” éprouve une sensation de brûlure, des picotements ou une sensibilité accrue sur une zone de la peau le long d’un nerf, généralement sur un seul côté du corps. S’il survient sur le thorax, le zona peut créer un tracé plus ou moins horizontal qui évoque la forme d’une hémi-ceinture (en latin, zona signifie ceinture). De 1 à 3 jours plus tard, une rougeur diffuse apparaît sur cette région de la peau. Puis, plusieurs vésicules rouges remplies de liquide et ressemblant aux boutons de la varicelle font éruption. Ils provoquent des démangeaisons, se dessèchent en 7 à 10 jours, et disparaissent souvent au bout de 2 à 3 semaines, parfois un peu plus.

Zona en coupe

Pour empêcher l’activation du virus, le mieux est l’action préventive qui consiste à renforcer son système immunitaire grâce à un régime alimentaire sain, à la pratique régulière d’une activité physique et à des périodes de repos suffisantes.

Une fois le virus actif, il faut consommer certaines aliments, plantes ou compléments alimentaires décrits sur cette page pour lutter de façon naturelle contre toutes les formes de zona.

Sur le plan symbolique, selon le Jaques Martel, le zona se manifeste unilatéralement et en bande suivant le trajet d’un nerf. Les nerfs sont nos moyens de communication intérieure. La douleur que provoque cette éruption indique une brisure de communication dans la région affectée. Le zona brûle comme un feu (peut-être lié à une colère résultant de critiques ou de peur). Je me sens agressé et je vis une profonde amertume. Une situation ou une personne m’a blessé provoquant de la tension alors que le corps réclame de l’attention. La douleur me rappelle un contact non voulu, une obligation de me soumettre à une autorité quelconque. Je vis une insécurité intérieure. Je retiens mes énergies créatrices. C’est une partie de moi que je refuse de voir. Je veux fuir mon côté sombre. L’éruption que le vis me fait prendre conscience que le vis une réaction émotionnelle intense face çà quelqu’un ou quelque chose qui me provoque un stress excessif et qui rend mes prises de décision difficiles.

Voici quelques approches de traitements :

Phytothérapie :

La Commission E allemande reconnaît les propriétés thérapeutiques de l’huile essentielle de menthe poivrée (Mentha x piperita) en usage externe dans le soulagement de la névralgie. Dans une étude de cas, une patiente de 76 ans qui n’avait pu être soulagée par aucun traitement a vu sa douleur post-zona atténuée de façon durable grâce à l’application d’une huile essentielle contenant 10 % de menthol. Frictionner la partie atteinte à l’aide de l’une des préparations suivantes :
– 2 ou 3 gouttes d’huile essentielle (HE), pures ou diluées dans une huile végétale;
– une crème, une huile ou un onguent contenant de 5 % à 20 % d’HE;
– une teinture contenant de 5 % à 10 % d’HE.

Une autre approche est le niaouli. Si on ne dispose que de cette HE, appliquer 2 gouttes directement sur la zone douloureuse. Renouvelez 4 à 6 fois par jour.

Une autre formule plus complexe :

  • HV millepertuis : 10 gouttes
  • HE niaouli : 4 gouttes
  • HE menthe poivrée : 2 gouttes
  • HE ravintsara : 2 gouttes
  • HE lavande aspic : 2 gouttes

A appliquer localement sur le trajet nerveux atteint 6 fois par jour (sans trop frotter la peau)

Homéopathie :

  • Arsenicum Album 5CH
  • Ranunculus Bulbosus 5CH
  • Rhus Toxicodentron 5CH

2 ou 3 granules de chaque en alternance trois fois par jour pendant trois semaines.

Une approche plus fine est donnée ci-dessous.

Symptômes Médicament Posologie
Dès que les vésicules et les douleurs apparaissent Vaccinotoxinum 9CH associé à Rhus toxicodendron 5CH 1 dose 3 jours de suite et le Rhus en
2 granules 3 fois par jour
Les vésicules renferment un liquide un peu visqueux Mezereum 5CH 2 granules 3 fois par jour
Les vésicules sont grosses et brulantes Cantharis 5CH 2 granules 3 fois par jour
Zona intercostal Ranunculus bulbosus 5CH 2 granules 3 fois par jour
Douleurs intercostales irradiant vers les membres Kalmia latifolia 5CH 2 granules 3 fois par jour
Œdèmes améliorés par le frais Apis mellifica 5CH 2 granules 3 fois par jour
Œdèmes améliorés par la chaleur locale et aggravés entre 1H et 3H du matin Arsenicum album 5CH 2 granules 3 fois par jour
Douleurs post-zostériennes aggravées la nuit et améliorées par la chaleur locale Arsenicum album 9CH 2 granules le soir au coucher
Le zona conduit à la dépression Gelsemium 9CH 2 granules 3 fois par jour
En fin d’éruption pour éviter les douleurs post-zostériennes Sulfur iodatum 9CH 1 dose

Magnétisme :

On va traiter « le feu », calmer « l’émotionnel », puis tonifier le système lymphatique, thymus, rate… Optionnellement, on peut utiliser la “prière du feu” selon les références culturelles.

Acupuncture :

Le traitement sera différent selon qu’on soit en période d’éruption ou qu’on soit sur des douleurs persistantes après le zona.

Durant l’éruption : Pour les douleurs qui persistent :
GI4 (à l’intersection du pouce et de l’index) GI4
IG3 (dans la main, à l’extrémité de la ligne principale) IG3
F5 (à mi-chemin entre la cheville et le genou, près du tibia, face interne) TR5 (sur la face externe du poignet, à 2 doigts du pli)
RP6 (à 3 CUNS au-dessus de la cheville, face interne) RP6
RN7 (à 1 doigt au-dessus de la cheville, face interne) VB34
VB34 (sous la rotule, vers l’extérieur) V60
V60 (derrière la cheville, côté externe)

Le sucre – Un poison au quotidien

by 27 novembre 2017
Sucre Extrait d’une newsletter de Marion Kaplan. Si vous n’êtes pas encore abonné, je vous invite à le faire sur cette page.

Le sucre se cache dans de nombreux aliments et plats préparés. Il constitue un véritable poison. Ce sont uniquement des enjeux économiques qui ont fait du sucre ce qu’il est aujourd’hui : un envahisseur dont la présence n’est pas toujours perceptible dans l’assiette mais qu’on absorbe à coup sûr dans la majorité des plats préparés du commerce (même les plats salés), des jus de fruits et sodas et, bien sûr des bonbons, desserts et pâtisseries. Mais aussi dans des éléments plus improbables, comme presque tous les médicaments et produits de beauté.

Son succès parmi des consommateurs, se doit à son pouvoir addictif. En effet, dès qu’il arrive au niveau des lèvres et de la langue, le sucre active des récepteurs de la dopamine, un neurotransmetteur qui provoque du plaisir et que le cerveau libère lors de certaines expériences, par exemple la prise d’amphétamines, de cocaïne, de morphine, d’alcool, la cigarette, le sexe… et le sucre. Toutes les addictions sont préjudiciables à la santé mais celle au sucre, que le métabolisme humain n’est pas fait pour assimiler lorsqu’il est raffiné, représente un problème particulier.

Les différentes formes de sucre :

    • les sucres simples dont les glucides sont composés d’une ou deux molécules
    • les disaccharides qui sont composés de plusieurs sucres simples
    • les sucres complexes que l’intestin doit décomposer en sucres simples avant de les assimiler

Dans ces trois catégories, chaque forme de sucre a une origine et des effets très différents, chacune est plus ou moins bonne pour l’organisme et plus ou moins bien assimilée par lui :

    • le glucose se lie à beaucoup d’autres sucres mais existe rarement tel quel dans les aliments
    • le galactose associé au glucose forme du lactose, le sucre du lait
    • le fructose des fruits et du miel est en partie assimilé par le sang et en partie par le foie où il est conservé sous forme de glycogène
    • le saccharose, association de fructose et de glucose, est le sucre le plus courant dans les fruits et légumes, par exemple la canne à sucre et la betterave
    • le lactose, composé de galactose et de glucose, se trouve dans tous les produits laitiers
    • le maltose, association de deux molécules de glucose se trouve dans les céréales
    • l’amidon, d’origine végétale, est surtout présent dans les céréales, les légumes secs, les tubercules et les fruits « farineux » comme le marron et la banane
    • le glycogène d’origine animale est rarement apporté par la nourriture et peut être fabriqué par l’organisme puis stocké dans le foie où il forme une partie des réserves d’énergie.

Aucun de ces sucres n’est métabolisé de la même façon, aucun n’a le même effet sur votre corps. Par exemple, le fructose est métabolisé par le foie et le glucose par toutes les cellules du corps. Donc, quand vous consommez du saccharose (composé de fructose et de glucose), votre foie travaille plus que lorsque vous absorbez le même nombre de calories issues du glucose seul. De tout cela, l’industrie alimentaire ne parle jamais clairement et le consommateur est ignorant. Certes, le sucre est indispensable en tant que source d’énergie mais dans des quantités bien définies, au-dessus ou en dessous desquelles il devient un poison…

De nos jours, le sucre est partout et nous sommes (presque) tous en état d’addiction, à la grande satisfaction de l’industrie agroalimentaire. Vous l’avez vu, il ne s’agit pas seulement des carrés blancs purs que vous mettez dans votre café. Ni de la poudre immaculée que vous ajoutez dans vos yaourts. Ce sucre-là, produit phare de l’industrie alimentaire, ultraraffiné et cristallisé, est certes un poison, mais il n’est pas le seul. Il faut aussi éviter le sucre des boissons en bouteilles, pétillantes ou non, celui des alcools, des friandises, mais aussi du blé, des légumineuses, des produits laitiers. Et de tous les produits transformés dont l’étiquette indique « sucre(s) ajouté(s) ».

Merci à Marion Kaplan pour ses newsletters et pour son formidable vitaliseur.

Se nourrir de lumière

by 22 octobre 2017

Se nourrir de lumière, L’expérience d’un scientifique, Michael Werner et Thomas Stöckli, Editions Aethera, Triades, 2008, ISBN : 978-2915804201

Quatrième de couverture :
Le phénomène est connu depuis longtemps : il a existé et il existe aujourd’hui encore des êtres humains qui sont capables de se passer totalement de nourriture matérielle et de s’alimenter par d’autres moyens. Par curiosité autant que par intérêt scientifique, Michael Werner, docteur en chimie et directeur d’un institut de recherche sur le cancer, a voulu faire cette expérience. Depuis sept ans, il ne mange plus et se sent parfaitement bien. Il continue à travailler normalement. Dans le cadre d’un projet de recherche universitaire, il s’est soumis dix jours durant à un contrôle strict, basé sur des mesures scientifiques, dans une clinique. Ce livre est son témoignage. Son but n’est pas d’inciter ses contemporains à ne plus manger, mais de les aider à changer de manière de penser. En prenant appui sur un cas aussi impressionnant, l’auteur veut d’abord contribuer à ouvrir de nouvelles questions en repoussant les limites de nos modèles actuels de pensée. « L’image matérialiste du monde peut être facilement réfutée. Mais aujourd’hui cela ne suffit plus. On a besoin de la preuve pratique, tout à fait concrète. » (Michael Werner)

Attention :

Ce livre ne donne aucune recommandation pour une quelconque initiation. Ce type d’expérience qui vise à remplacer une alimentation traditionnelle peut avoir de grandes conséquences médicales. Une préparation spéciale est requise. Ce livre n’expose que l’expérience de Michael Werner. Dans son livre, il ne fait aucune propagande pour la nutrition par la lumière. Il invite cependant à penser différemment. En effet, selon Rudolf Steiner, tout matière est de la lumière condensée et l’homme a un corps fait de matière (le corps le plus dense).

Qui est-il ?
Michael Werner, né en 1949 à Braunschweig, en Allemagne, vit dans les environs de Bâle… A été professeur de chimie et de biologie pendant trois ans dans une école Waldorf. Dirige depuis 15 ans un institut actif dans la recherche contre le cancer à Arlesheim, près de Bâle. Il est lié depuis plus de 30 ans à l’anthroposophie de Rudolf Steiner et s’intéresse en outre aux concepts des courants spirituels contemporains…
Depuis janvier 2001, Michael Werner vit sans ingérer de nourriture solide et a également, pendant de longues périodes – jusqu’à présent les tentatives ont pu atteindre 10 jours – totalement renoncé à l’ingestion de liquides… Il se porte très bien, fait de sport et vit en famille tout à fait normalement. Mieux, il déclare avoir moins besoin de sommeil, de se concentrer plus facilement, les perceptions des sens sont accrues, etc.

Préface par Jakob Bösch, docteur en médecine :
Avant même d’avoir atteint ses trente ans, Therese Neumann, née en 1898 à Konnersreuth en Allemagne du Sud, avait cessé de manger et de boire. Elle n’ingérait que « le huitième d’une petite hostie et chaque jour environ 3ml d’eau [pour avaler l’hostie] » et renonça ainsi à la nourriture et aux liquides pendant 35 ans jusqu’à sa mort… Nicolas de Flue (1417-1487), le saint national suisse, souvent appelé frère Nicolas… a quitté à l’âge de 50 ans sa famille et sa ferme et, après une profonde expérience mystique, a vécu jusqu’à sa mort les vingt dernières années suivantes sans manger ni boire… Pour des scientifiques de formation classique, les cas de jeûnes prolongés et en particulier l’absence d’apport liquidien sont encore aujourd’hui vécus comme un scandale et une provocation derrière lesquels ils ne peuvent voir qu’illusion et conduite irresponsable envers sa propre santé…
Les chercheurs actuels en biophysique nous apprennent pourtant que, chez l’homme, les trois quarts des apports et pertes d’énergie se produisent de toute façon par rayonnement électromagnétique et que l’approvisionnement énergétique par la nourriture ne joue donc quantitativement qu’un rôle plutôt secondaire… L’Australienne… Jasmuheen… a… attiré sur elle les foudres de la science… Toute cette agitation devrait toutefois moins être mise en rapport avec le fait que parmi les 10 000 personnes dont on suppose qu’elles ont suivi le processus de nutrition par la lumière, quelques cas mortels sont survenus ; sinon la même indignation devrait prévaloir par exemple vis-à-vis d’un grand nombre de sports à haut risque responsables de nombreux cas mortels et d’une quantité de blessés. Il faut penser aussi que par suite de mauvaise alimentation à cause de l’excès d’aliments ou de boissons, ou à cause de leur mauvaise qualité, les cas mortels sont des dizaines de milliers à des millions de fois plus fréquents, sans pour autant déclencher une agitation pareille…
Le processus de nutrition par la lumière a-t-il une signification sociale ? De nos jours, pratiquement pas ; en tous cas pas dans le sens où Jasmuheen l’espérait, c’est-à-dire que les gens des pays pauvres et sous-alimentés modifient leur budget énergétique et pourraient par-là être moins dépendants de la nourriture. Peut-être cela pourra-t-il être le cas dans un lointain avenir, mais pour les hommes d’aujourd’hui, cela n’a, au mieux, qu’une importance théorique.
De nos jours, il s’agit principalement de renverser les barrières de la pensée scientifique ou de notre façon de penser notre existence. Le changement rapide de conscience sociale que nous sommes en train de vivre forme le contexte dans lequel le phénomène qui est abordé ans ce livre trouve sa place. C’est ainsi qu’il peut contribuer à former une mosaïque ornant la longue route du retour de l’homme vers Dieu, autrement dit, du retour à la connaissance de sa nature fondamentale.

Sels d’aluminium dans les vaccins : faut-il s’en inquiéter ?

by 24 septembre 2017
Sciatique

Cet article reproduit le contenu intégral d’une page de Futura Science.
En mars 2017, un rapport du conseil scientifique de l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) demandait d’approfondir la question de l’aluminium dans les vaccins. Ce rapport resté confidentiel refait surface aujourd’hui suite à des révélations dans Le Parisien.
 
Les vaccins contiennent des adjuvants qui servent à stimuler la production d’anticorps par l’organisme. Des sels d’aluminium sont souvent présents dans ces adjuvants. Mais, depuis plusieurs années, la question de la sécurité de ces adjuvants est posée. C’est pourquoi l’ANSM a confié à Romain Gherardi, chef de service à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil), une étude sur eux.
 
Le professeur Gherardi a déjà alerté l’opinion publique sur les risques liés à l’aluminium dans les vaccins (voir ci-dessous). D’après lui, l’aluminium pourrait favoriser l’apparition d’une maladie, la myofasciite à macrophages. Cette maladie se manifeste par des douleurs, de la fatigue et des troubles de la cognition.
Ce nouveau rapport, que Le Parisien s’est procuré, met en évidence l’existence d’une prédisposition chez certaines personnes qui développent cette maladie : sept gènes seraient surreprésentés chez les malades. Dans son rapport, l’ANSM préconisait d’étudier cette question de plus près : « Des approfondissements sont nécessaires ». Mais le problème du financement des études complémentaires ne semble pas réglé…
 
Article de Paris-AFP paru le 15 novembre 2012 :
Des scientifiques affirment que les sels d’aluminium qui entrent dans la composition des vaccins pourraient avoir des effets néfastes pour la santé. De plus en plus d’études semblent montrer que le métal ne se dissoudrait pas comme on le pensait dans l’organisme mais qu’il s’accumulerait dans le système nerveux central, causant une maladie rare appelée myofasciite à macrophages.
 
Des chercheurs ont appelé lundi 12 novembre à la poursuite des recherches sur la nocivité des sels d’aluminium employés comme adjuvants dans la grande majorité des vaccins.
Technique utilisée depuis des années, l’ajout d’une très petite dose d’aluminium dans les vaccins a pour rôle de stimuler la réaction immunitaire. Mais alors qu’on pensait que l’aluminium se dissolvait spontanément dans les tissus et n’avait pas d’effet toxique, des études commencent à démontrer le contraire.
« Les études expérimentales ont montré qu’une partie de l’aluminium injecté dans le muscle circule dans l’organisme et est capable de gagner en faible quantité le système nerveux central où il va s’accumuler », a indiqué Romain Gherardi, un spécialiste des maladies neuromusculaires à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, au cours d’une conférence de presse.
 
Des vaccins qui causent des myofasciites à macrophages ?
 
Les travaux menés depuis la fin des années 1990 par Romain Gherardi ont permis d’identifier une nouvelle pathologie, la myofasciite à macrophages, une inflammation grave des muscles qui se traduit par des douleurs musculaires et articulaires et une forte fatigue, chez des personnes génétiquement prédisposées.
Les symptômes, étudiés chez 585 adultes, apparaissent en moyenne 11 mois après l’inoculation du vaccin, selon Romain Gherardi. Il estime qu’ils pourraient toucher jusqu’à 5 % de la population, alors même que le nombre de vaccins recommandés ne cesse d’augmenter, avec près de 200 produits en développement.
 
Mais l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé le mois dernier qu’elle ne financerait pas la poursuite de ses travaux sur les adjuvants à l’aluminium, suscitant notamment une vive émotion auprès de l’association de malades atteints de myofasciite à macrophages (E3M).
Les recherches de Romain Gherardi ne font pas l’unanimité. Certains experts relèvent qu’aucune relation de cause à effet n’a encore été démontrée, d’autres considèrent que les soupçons qui planent sur les sels d’aluminium sont suffisamment graves.
Un moratoire contre les vaccins aux sels d’aluminium ?
« Il y a un manque de connaissance sur l’aluminium », a reconnu au cours de la conférence de presse Christopher Exley, un biochimiste britannique qui travaille sur l’aluminium depuis plus de 20 ans. On ne sait pas aujourd’hui, souligne-t-il, ce que peut provoquer « une exposition lente et consistante à l’aluminium pendant des années » et « on peut se demander » si des maladies neurologiques auto-immunes comme la sclérose en plaques ne seraient pas, elles aussi, liées à l’aluminium.
 
En attendant des recherches plus poussées, la députée européenne Michèle Rivasi (EELV) a réclamé un moratoire sur tous les vaccins contenant de l’aluminium, comme l’avait déjà fait en mars dernier un groupe d’études de l’Assemblée nationale, en application du principe de précaution.
 
L’Académie nationale de médecine avait reconnu en juin que de l’aluminium pouvait pénétrer dans le cerveau mais s’était déclarée hostile à tout moratoire, estimant que celui-ci rendrait impossible la majorité des vaccinations alors que des solutions de rechange ne pourraient être prêtes que dans 5 ou 10 ans.
 
André Cicolella, président du Réseau environnent santé (RES), a dénoncé lundi la « position obscurantiste » des autorités sanitaires qui tendent à « marginaliser les experts ». « Tant que les agences gouvernementales ne convaincront pas la population que tout est mis en œuvre pour explorer toutes les pistes, tous les signaux d’alarme, la population votera avec ses pieds et ira de moins en moins se faire vacciner » a regretté Romain Gherardi.

L’Intelligence des arbres

by 2 septembre 2017

Ce documentaire expose les découvertes de Suzanne Simard, écologiste canadienne à l’université de Colombie-Britannique, et de son équipe. Elle a démontré des échanges de nourriture et d’informations entre les arbres d’une forêt, témoignant d’entraide, de stratégies collectives et de mémoire. Des isotopes du carbone ont servi à démontrer que deux espèces des forêts canadiennes, le sapin de Douglas et le bouleau, échangent des molécules par leurs racines par l’intermédiaire du réseau de champignons intimement lié aux racines, le mycorhize. Les arbres d’une forêt sont des êtres sociaux et la communication entre eux leur est bénéfique. 

 

Les arbres d’une forêt s’aident littéralement entre eux. Les bouleaux expédient des sucres aux jeunes sapins qui manquent de lumière et, à la mauvaise saison, les sapins en envoient vers les bouleaux qui ont perdu leurs feuilles. Peter Wohlleben, forestier allemand, donne une explication : ces arbres ont besoin de la forêt. Ce sont des êtres sociaux (à la différence d’espèces solitaires, comme le saule ou le peuplier). L’intérêt pour eux est de coopérer car l’environnement forestier leur est utile. L’humidité y est retenue, des familles d’animaux, de plantes, de micro-organismes et de champignons y trouvent un habitat propice. Les observations conduisent à l’idée qu’une forêt n’est pas qu’une collection d’arbres. C’est une entité, qui réagit selon ses intérêts et entretient son environnement. L’idée communément admise est celle de la compétition, pas de la coopération. Pour autant, ces découvertes ne sont pas nouvelles. Les premières observations de Suzanne Simard sur les échanges entre sapins datent de 1997 (voir les liens au bas de cet article) et l’association de racines et de champignons pour former le mycorhize est connue depuis beaucoup plus longtemps. Les botanistes savent depuis des lustres qu’un arbre isolé n’a pas la même croissance qu’en forêt. Mais ces connaissances lentement acquises se diffusent mal auprès du grand public. Ce documentaire de Jupiter-Films permet d’en savoir plus. 

Bibliographie :

Inter-plant communication through mycorrhizal networks mediates complex adaptive behaviour in plant communities, Monika A. Gorzelak, Amanda K. Asay, Brian J. Pickles, and Suzanne W. Simard, Mai 2015, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4497361/
Carbon allocation and carbon transfer between t Betula papyrifera and t Pseudotsuga menziesii seedlings using a 13C pulse-labeling method, Suzanne W. SimardDaniel M. DurallMelanie D. Jones, Avril 1997, https://link.springer.com/article/10.1023%2FA%3A1004205727882

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