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Prière du feu

in Prière

On trouve dans la littérature, différentes versions de la prière du feu, sans doute toutes issues d’une version originelle de Saint Laurent qui fut plus ou moins déformée dans le temps.

Le but est de libérer la chaleur accumulée d’une manière générale : brûlure localisée, brûlure générale due à un coup de soleil, une radiothérapie, un zona, une inflammation comme une infections urinaire, tendinite, arthrite…

L’important est surtout l’intention qu’on y met. Il faut adopter une “attitude de prière” et non réciter mécaniquement sans être présent en dirigeant son intention. Ces prières des “coupeurs de feu” ou “barreurs de feu” peuvent apporter un soulagement rapidement, en quelques minutes. Elles ne doivent pas non plus remplacer les mesures médicales d’un médecin mais viennent en complément.

Versions “accélérées” :

1) Oh Dieu apaises ta brûlure comme Judas apaisa sa fureur en lapidant notre seigneur Jésus sur le mont des oliviers.

Faire 3 fois le signe de Croix (de haut en bas et de gauche à droite) sur la brûlure puis souffler 3 fois sur la brûlure.

2) Oh Feu enlève ta chaleur comme Judas perdit ses couleurs en trahissant Notre Seigneur au jardin des oliviers !

3) Faire le signe de croix et souffler trois fois en croix sur la brûlure. Prononcer 3 fois : “Feu, Feu, Feu, Arrête ta chaleur, comme Judas trahit notre Seigneur au jardin des oliviers”. Souffler trois fois en croix sur brûlure et réciter le Notre Père et le “Je Vous Salue Marie”. Souffler encore trois fois en croix sur la brûlure.

4) Feu, feu, feu, je te conjure de perdre ta chaleur, comme Judas perdit sa couleur en trahissant notre Seigneur.

La version “complète” de Saint Laurent :

† (souffler sur la brûlure en formant un signe de croix)

O grand Saint Laurent,
Sur un brasier ardent
Tournant et retournant,
Vous n’étiez pas souffrant.

† (souffler sur la brûlure en formant un signe de croix)

Faites-moi la grâce
Que cette ardeur se passe :

† (souffler sur la brûlure en formant un signe de croix)

Feu de Dieu,
Perds ta chaleur,
Comme Judas perdit sa couleur,
Quand il trahit, par passion juive,
Jésus au jardin des olives.

Répéter trois fois les textes complets à voix basse en les accompagnant des 3 souffles en forme de signe de croix. Terminer chaque répétition à voix basse par 5 Pater (Notre Père) et 5 Ave (Je vous salue Marie).

Autre pratique pour apaiser les brûlures :

† Eau, tu n’as pas soif,
† Feu, tu n’as pas froid,
† Pain, tu n’as pas faim,
† Feu vas t’en !

A répéter 3 fois en faisant un signe de croix sur la brûlure à chaque fois que c’est indiqué.

On en trouve des variantes comme :

Le pain n’a pas faim
L’eau n’a pas soif
Le feu n’a pas froid
La glace n’a pas chaud
Bénis soit le Saint Sacrement

A répéter 7 fois.

La réaction est en général une augmentation de la sensation de brûlure pendant que l’on prononce ces phrases, mais elle se calme tout de suite après.

NB : A noter qu’il existe des mantras avec lesquels on obtient le même résultat.

A tester également, l’eau des neiges de Saint Joseph pour calmer les brûlures.

Dans l’Eglise latine, Saint Joseph est mentionné dans les plus anciens martyrologues : dans le calendrier d’Eusèbe de Césarée et dans le Martyrologue de saint Maximin de Trèves. A l’occasion de la Saint Joseph, le 19 mars de notre calendrier, si ce jour est de neige, allez récupérer de la neige, dans un récipient propre et mettez là en bouteille une fois fondue. Pour calmer une brûlure, il est dit qu’il faut tremper la partie brûlée dans un récipient rempli d’eau de Saint Joseph pendant 3 à 5 minutes. Si tout se passe normalement, la brûlure ne cloque pas et cicatrise rapidement. Il ne resterait aucune marque de la brûlure par la suite.

 

Rappel de la prière Ave “Je vous salue Marie” : 

Je vous salue, Marie pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen.

Rappel de la prière Pater “Notre Père” :

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.

Amen.

 

Sur le fond, agir sur une brûlure met en œuvre deux actions : une physiologique et l’autre plus “métaphysique” :

Lorsque le guérisseur approche sa main, il va provoquer chez le patient une réaction physiologique naturelle. Concernant la première, la présence de la main soignante à l’aplomb de la brûlure provoque dans le cerveau de la victime la production d’endorphines qui va contribuer à soulager la douleur (une endorphine, de l’abréviation endogenous morphine ou morphine endogène, est un neuropeptide opioïde endogène, c’est-à-dire un peptide agissant comme un neurotransmetteur, produit par le corps, agissant sur les récepteurs opiacés). Cette action active les potentialités latentes d’auto-guérison du corps blessé. D’autre part, il y a une action plus “métaphysique” : notre corps matière est entouré de plusieurs corps subtils, dont le premier, appelé “corps éthérique” a une importance toute particulière dans les cas de brûlures. Ce champ d’énergie s’étend de 1 à 3 cm de la peau présente la particularité de se déchirer autour de 60 C°, et “de facto” ne rempli plus son rôle de filtre de certains rayons lumineux dont les ultraviolets ce qui augmente le temps de guérison et la douleur. Lorsque le magnétiseur (ou coupeur de feu) passe sa main au niveau de la brûlure, il agit sur ce corps éthérique et le reconstitue en le rechargeant grâce à l’énergie canalisée par le guérisseur. De ce fait l’action de filtre des rayons est rétablie. Il n’y a pas véritablement de “don de guérisseur”, il s’agit plus d’une technique de visualisation et d’intention. Avec un peu d’exercice, tout le monde peut y parvenir. La tradition ésotérique nous explique que c’est en agissant sur les corps énergétiques qu’on agit indirectement sur le corps physique.